Désinformation:Exclusif : le Petit Grégory n'est pas mort dans la Vologne en 1984

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Exclusif : le Petit Grégory n'est pas mort dans la Vologne en 1984

De notre envoyé spécial  WiiKend - Ceci était une signature - ‎le 9 novembre 2009

Lépanges-sur-Vologne, France — 
Petit cachotier, va.
Une vague de choc sans précédent est en train de secouer les instances policière, judiciaire, politique et médiatique en France : Grégory Villemin, plus connu sous le sobriquet affectueux de « Petit Grégory », ne serait pas mort noyé dans la Vologne le 16 octobre 1984. Telle est la conclusion effarante des nouveaux tests ADN il y a quelques semaines, sur plusieurs pièces à conviction liées à l’affaire. Le laboratoire chargé des analyses est formel : aucune traces de l’ADN de Grégory Villemin n’ont été retrouvées sur le sac dans lequel il a été prétendument enfermé et sur les cordages avec lesquels il a soi-disant été entravé. Il est donc possible que 25 ans après, toute l’affaire de meurtre au premier degré avec préméditation ne se transforme qu’en un banal canular de mauvais goût.

Mais ces fameuses analyses ont permis d’aller encore plus loin dans la quête de la vérité. Elles ont en effet pu prouver que le fameux Grégory en question souffrait d’une maladie congénitale rare. Or, c’est bien connu qu’en Province, on n’aime pas trop les gens malades qui sont regardés de travers à la messe et mis au ban de la société plus souvent qu’à leur tour. Interrogé par nos soins, le brigadier-chef Dumoulin qui s’était occupé de l’affaire à l’époque et qui jouit d’une retraite bien mérité depuis, semble d’ailleurs accréditer la thèse de l’escamotage pathologique : « Ce ne serait pas la première fois qu’une famille déciderait de se débarrasser d’un gamin parce qu’il n’est pas comme tout le monde. Je ne serais pas surpris que le gosse ait été abandonné dans un coin par peur du qu’en dira-t-on. »

Forts de ce témoignage, nous avons décidé d’enquêter de façon plus approfondie. Et il ne nous a pas fallu longtemps pour arriver à des résultats concrets. L’édition du « Journal du Front National Volognais » datée du 15 octobre 1984 s’était en effet émue de la présence d’un camp de Romanichels non loin des rives de la Vologne. Or, c’est bien connu, les Gitans sont tous des voleurs d’enfants. Il est donc évident que c’est de leur côté qu’il faut chercher pour avoir des nouvelles de Grégory Villemin.

Coup de chance, le groupe de Roms en question a pu être localisé par la DST, alertée par nos soins. Leur chef a rapidement avoué avoir retrouvé le gosse au bord de la rivière mais il affirme l’avoir revendu contre une demi-douzaine de poules à peine quelques mois après. Il nous a même donné le nom des acheteurs crapuleux, Sylvie et Antoine Lemarchal.

En quelques heures, nous avons pu localiser ce couple décidément bien malintentionné. Se sentant traqués, ils ont rapidement craché le morceau sur ce qui était réellement arrivé au Petit Grégory. « On venait de perdre notre chien et on était désespéré. Quand on a vu passer les Gitans, on s’est dit qu’ils auraient peut-être quelque chose à nous vendre. Et on ne s’était pas trompé. On a récupéré Grégory et on l’a élevé comme si c’était notre chien. »

Mais qu’est-il devenu alors ? Est-il possible que 25 ans après, on le retrouve vivant ? Le mieux est de laisser M. Lemarchal continuer.

« En fait, on s’est un peu fait avoir. J’aurais dû m’en douter avec ces Gitans. Les premières années tout allait bien mais au bout d’un moment, le gosse a montré des signes de faiblesse. Il toussait, il avait du mal à respirer… On l’a emmené chez un médecin dont le diagnostic fut sans appel : Grégory avait la mucoviscidose. Ne sachant trop quoi faire, on a écrit à des émissions de télévision pour essayer de récupérer de l’argent en faisant pleurer dans les chaumières. Au début ça n’a rien donné mais finalement, il a été pris à Star Academy. D’ailleurs il a gagné. »

Il est mort avec 25 ans de retard.

Et voici donc la conclusion incroyable de cette affaire hors-norme : le Petit Grégory et Grégory Lemarchal ne faisaient qu’un ! Il aura fallu près d’un quart de siècle pour rétablir la vérité grâce aux progrès de la science et à l’abnégation de nos enquêteurs. Reste juste un détail : il faudrait quand même découvrir qui était enfermé dans le sac plongé dans la Vologne. Mais en attendant, réjouissons-nous de voir enfin éclater la vérité.


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