Lyon sous l'empire Puel

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Un style de jeu particulier, très "Made in Ligue 1"

Mais avec des touches personnelles du Maestro Puel

Tout d'abord, il s'agit d'un 6-1-2-1.

Cependant, il faut noter que c'est une formation extrêmement fluide. En effet, à part le gardien et quatre des six défenseurs et l'attaquant de pointe, on permute tout le temps. Comme au Barça, mais en mieux, quoi


Les Joueurs

Ainsi, on a Lloris, aka le dernier prophète, celui qui libérera l'humanité, aux cages.

En défense :

- Arrière droit, Réveillère le mec où ça se voit que son passage en Espagne c'était y a 6 ans et qu'il a oublié depuis

- Défense centrale : une combinaison de deux centraux, entre Cris (vous imaginez Di Nozzo de NCIS être rétrogradé et finir agent de circulation ? Ben, c'est Cris.

Vraiment alarmant...

, Diakhaté (Bonjour, je me nomme Pape Diakhaté, je suis grand, Noir, fort, musclé, une coupe de cheveux affreuse. Comme ça tout le monde croit que je suis un défenseur physique et solide, on ne vous a jamais dit que l'habit ne faisait pas le moine ?), Lovren (selon la petite histoire, il aurait survécu à la Guerre de Croatie de 91-95, seul, alors qu'il n'était qu'un gosse, en se nourrissant de soldats serbes qu'il égorgeait à mains nues. Ouais ben vous savez ce qu'on dit. L'Histoire est écrite par les vainqueurs. Parce que le gusse en question, il a autant d'agressivité que mon koala en peluche après que j'aie passé mes pulsions dessus. Tu le sens, mon stress hormonal ? - Arrière gauche : il a une gueule de cheval, l'oeil stupide et vitreux d'un cheval, la mâchoire et la dentition d'un cheval, et pourtant, c'est tout sauf un étalon de compétition, je vous présente Aly Cissokho.

Difficile d'y résister.


Donc là, on a nos 4 défenseurs, qui en veulent, qui sont même prêts à prendre le ballon aux attaquants adverses tellement ils ont la rage, alors Puyol et Terry, on fait moins les malins, hein ?

Donc, juste devant la défense, on a deux milieux de terrain. On s'en fout qui c'est, l'essentiel c'est que ce soit des hommes, des vrais, prêts à faire des passes s'il le faut, on déconne pas à Lyon, nous.

Bien sûr, on a l'inamovible playboy (et tabledancer à ses heures perdues Jérémie Toulalan, le mec qui vient de Nantes mais il a jamais du comprendre ce que l'ami Denoueix disait quand il parlait de "mouvement", de "savoir avant", d'"anticipation" et de "jeu à la nantaise". Ouais enfin bref, passons, la Toule, il a peut-être un surnom féminin mais c'est pas une tapette, hein, c'est un vrai de vrai, tellement qu'il a commis d'atrocités sur le terrain, qu'il en a les cheveux gris avant l'âge. A noter que Toulalan, souvent si calme, pète parfois totalement les plombs ; ainsi, l'on a pu le voir, à l'Euro 2008 contre l'Italie, dans un accès de rage, traverser la ligne médiane ! Heureusement, une telle folie ne lui est pas encore arrivée à Lyon (et l'on peut remercier le coach Puel).

A ses côtés, notre fougueux Viking, Kim Källstrom, un homme qui n'a pas froid aux yeux (en même temps quand tu viens de Suède, t'as pas intérêt à être frileux). Un mec solide, il a réussi à vivre un an et demi en Bretagne sans même faire ne serait-ce qu'une seule tentative de suicide à la vue de cette région de merde où il pleut tout le temps, où l'on ne vit que de cidre et de pâté hénaff, où les autochtones croient que c'est drôle de parler aussi vite qu'un magnétoscope en marche avant x2. Bref, comme beaucoup de ses collègues, c'est une baltringue inutile, mais contrairement aux autres, il a du mental (il en faut pour survivre chez ces c****** de Bretons). Il sacrifie aussi régulièrement un coup-franc bien placé à la gloire de Thor et d'Odin, qui le remercient en dirigeant parfois ses frappes de 45 mètres dans la lucarne adverse (mais très rarement, les Dieux vikings étant assez pointilleux, voyez-vous).


Bref, voilà présentée la première partie de l'équipe, la défense. Défense ultra-solide sauf quand elle joue contre Bordeaux, Paris, Caen, Valencienne, Arles-Avign...euh, bon défense de merde sauf quand elle joue contre des CFA2 (Lloris n'a eu à faire que 23 arrêts miraculeux lors du match amical Lyon - Corpo B Moulinex).


Devant la défense, donc, nous avons Monseigneur Yohann de Gourcuff, fils de Saint Christian de Gourcuff (et de Catherine la Chauve de Ploërmel), duc de Lorient et de Rennes, et franc-maçon de son état. Recruté uniquement parce qu'il est beau gosse (et faut bien dire qu'il l'est. En plus de ça, il sait parler Français correctement, et en plus, sait lire autre chose que l'Equipe, ce qui fait de lui un spécimen rare dans le football. En fait, en y repensant, ça fait de lui un spécimen rare en France tout court). Souvent comparé à de petites starlettes surcôtées n'ayant rien prouvé et qui doivent leur renommée à un ou deux gris-gris chanceux, comme Juninho ou bien encore Zidane, Sa Grâce Yohann se doit, pour satisfaire les gueux venant au stade et achetant un maillot (moche) floqué à son nom (chez les De Gourcuff, on a évolué depuis la Révolution, les paysans ne doivent plus la corvée, en revanche, ils doivent payer 85€ pour un maillot dégueu avec Betclic, le site de pari tellement merdique que c'est Desailly leur égérie).

Admirez notre seigneur.

Devant Monseigneur de Gourcuff, nous avons deux gais lurons.

Le premier est Lisandro Lopez. Un sacré salopard. Vous connaissez pas Lisandro Lopez ? Ce n'est pas l'élève, c'est le Professeur. Quand l'armée argentine monte une opération qui ne doit pas échouer (genre l'invastion des Malouines ), c'est à lui qu'elle fait appel, d'accord ? C'est le genre de mec qui boirait un bidon d'essence pour pouvoir pisser sur ton feu de camp. Ce mec-là, tu le largues sur la banquise, avec un slip de bain pour tout vêtement, sans une brosse à dent, et le lendemain après-midi tu le revois au-bord de ta piscine avec un sourire jusqu'aux oreilles et les poches bourrées de pesos. Ce type-là est un professionnel.

Le professionnalisme de Lisandro en une image.

A ses côtés, Bastos, qui porte bien son nom. Dès ses 14 ans, il a été engagé par Don Fernadaõ Paraibano de Oliveira Pereiro dos Santos Coquinho (qu'on appelle souvent Don, ou Doninho pour les intimes) de faire le tueur à gage contre ses ennemis (son autre apprenti, un certain Adriano Leite Ribeiro, étant devenu gigolo). D'où son nom, les gangsters brésiliens étant très friands des films de Michel Audiard (où chaque personnage répète les phrases "tu vas déguster une de mes bastos dans ta carafe" 30 fois dans le film), ils l'ont appelé Michel Bastos. Finalement, le gouvernement brésilien se disant que ce serait bien de financer autre chose que des putes et des carnavals avec l'argent public, décida de frapper contre le crime organisé, en coupant leur approvisionnement en arme. Oui, sauf que Bastos a trouvé mieux : tuer, en shootant comme un boeuf dans un ballon vers sa malheureuse cible (technique qu'il aurait apprise du Parrain de la mafia Norvégienne John Arne Riise). Selon le Quai d'Orsay, Bastos serait actuellement en France, sous une fausse identité de footballeur, afin de remplir un contrat, sa cible se trouvant dans les stades. Si l'en croit la trajectoire de son arme fatale, elle doit se situer dans le virage de l'un des 38 stades de Ligue 1).

Et enfin, devant, nous avons l'immense,l'incomparable, l'incommensurable...Bafétimbi Gomis. Son patronyme aurait à lui tout seul justifié un renvoi en charter vers Bamako, et pourtant, il est toujours là, preuve, s'il en fallait, que notre police ne fait pas son travail, entravée par ces sales gauchistes, moi, j't'le dis, Francis, c'est Marine le Pen qu'il nous faut même si c'est une gonzesse ! Allez, ressers-moi un pastaga ! Connu pour être la plus grande pute de France, notamment après 2008, Bafétimbi Gomis aligne un nombre incroyable de passes, malheureusement, elles ne sont pas sur le terrain. Considéré par certain comme un "pivot", il est vrai que sa capacité à faire volte-face ("Ho ! Je vais faire ma carrière à Sainté. Mais oula, non, haha, en fait je signe à Lyon !") semble l'indiquer. Aurait un bon jeu de corps ; notre experte, correspondante au Bois de Boulogne, Zahia D. confirme. "C'est un expert, ça se voit, nous a-t-elle dit. S'il continue à bien travailler, il pourra bientôt se faire jusqu'à 200-300€ par passe".


Bafé Gomis au travail.


Selon certains observateurs, Gomis jouerait avant-centre. Nous avons posé la question au capitaine Cris, qui nous a voué qu'il ne le savait pas, il n'avait jamais vu Gomis sur le terrain, sauf une fois, avec sa longue-vue il a cru apercevoir un tas de cheveux dégueulasses et un pif immonde. Mais il n'est pas sûr.

Le jeu

Hé ben, c'est bien simple. Soit les anges sont avec l'OL, soit ils ne le sont pas.

Dans tous les cas de figure, Claude Puel, un homme intelligent , donne les consignes adéquates

Maître Puel appliquant son célèbre 10-0-0.

Le style de jeu de l'équipe est bien simple, en réalité, mais diablement efficace. Il s'agit de la tactique du "Il à qu'à se démerder le soldat Ryan".

Phase I : Lyon est dominé depuis presque 20 minutes sans fin, Cris s'est troué (une tradition chez les défenseurs à Lyon depuis un repas Pasta-Panettone à Milan en 2006), Lovren ne comprend personne donc il est HS (en même temps il parle que le serbo-croate) et Diakhaté exhibe ses muscles et ses parties génitales aux attaquants, pensant les impressionner (sur ce dernier point, l'on comprend mieux pourquoi Makélélé n'a jamais eu peur face à Diakhaté, contrairement à Valbuena). Bref, ils jouent comme des baltringues à leur meilleur niveau.

Phase II : Lloris en a marre, et après 48 arrêts spectaculaires, décide d'arrêter de plonger de manière trop stylée les jambes en l'air pour faire genre. Il cape le ballon, le passe à Lovren.

Phase III : Lovren ne sait pas quoi en faire, il n'a jamais vu de ballon de sa vie, lui, il le passe à Cris.

Phase IV : Cris se souvient qu'on l'a appelé "libéro" à une époque, et d'après ses souvenirs (ne lui en voulez pas : les crânes, c'est comme les Mon Chéri, les plus grands ont toujours moins de liqueur. Vous voyez la comparaison ? Non ? Bah allez vous faire mettre), libéro, c'est le mec qui envoie des longs ballons. Il prend sa longue vue, essaye de repérer la Chose qui ressemblait à Gomis (vu le repli imposé par Puel, Cris aura plus vite fait de trouver le monstre du Loch Ness et le Yéti avant de voir un attaquant dans le rond central), puis balance un super long ballon. Allez, hop, la défense lyonnaise est soulagée.

Phase V : La balle arrive sur Gomis.

Nous avons ici deux choix.

Soit les Anges sont avec Lyon, soit ils ne le sont pas.

S'ils sont avec Lyon, alors Gomis va réussir à remettre pour soit Bastos, soit Lisandro, qui réussiront on sait pas trop comment à pousser le ballon au fond du filet.

En bref, Lyon réussit le mieux quand Dieu, Allah, Yahweh, n'importe quoi, est de leur côté (un peu comme les Américains dans les films. Sauf qu'ils ont toujours Dieu avec eux, ces obèses).


Ou alors Lyon n'a pas la faveur de Dieu (faut dire que Dieu il a peut-être autre chose à foutre que d'aider une équipe de bras cassés, son café-clope du matin est mal passé, en plus il aimerait pouvoir profiter de son omniscience et de son omnipotence pour mater un peu Megan Fox sous la douche, le coquinou). Dans ce cas, le plan de Puel tient sur les épaules de Gomis (autant vous dire que c'est foutu d'avance). Si par miracle (madame Puel et madame Gomis doivent être en train de prendre du plaisir) Gomis parvient à capter le ballon, et EN PLUS, s'il réussit, par un miracle encore plus grand, à le transmettre à quelqu'un (elles doivent être en train de crier sévère, les salopes), alors y a peut-être une chance. Là, Puel utilise son système de communication ultra-sophistiqué (il gueule comme un porc. Ca marche moyen quand on joue contre une équipe entraînée par Antonetti, ou quand on joue dans un stade à grosse ambiance, heureusement, on est à Gerland, c'est sympatique et silencieux). Soit il hurle à Lisandro "LICHA ! FIDEL REGARDE LE MATCH !" auquel cas Lisandro prend le ballon, dribble deux adversaires, en terrasse un troisième du regarde, fonce vers le but, pète les burnes au gardien et shoote dans le but vide en gueulant "HASTA LA VICTORIA SIEMPRE" (une célébration de but de Lisandro ).


Lisandro célébrant son but

Soit Puel meugle à Bastos en Brésilien (oui, Puel sait parler plus de 12 langues. Normal. Etant lucide sur ses qualités d'entraîneurs, il sait qu'il va devoir bosser au Japon, en Corée, au Tadjikistan et en Ethiopie bientôt) que la cible de Don Fernandão de chéplukoigéécrisayalongtemps est juste derrière les buts, auquel cas Bastos arme sa bastos et expédie le ballon (sans filets de protection, il y aurait une avalanche de décès d'Ultras. Hum, attendez...Je reviens, je vais au Vélodrôme. Non, les ciseaux, c'est pour rien...).

Conclusion

En clair, mes amis, voilà le style de jeu de Lyon avec Puel : des baltringues qui tiennent lieu de joueurs, un public de cons, un président idiot, un entraîneur aveugle.

Et n'oubliez pas : l'Olympique Lyonnais est une formidable raison d'être heureux.


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