Après les dettes des états, la banque centrale européenne envisage de racheter les parties immangeables des carcasses des chevaux abattus lors des courses d’obstacles
De notre envoyé spécial χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - le 9 mars 2015
Les financiers publics étaient donc à la recherche du nouvel Eldorado, Eldorado[1] qu’ils croyaient bien avoir trouvé si l’on en croit cette nouvelle activité de la BCE sur les marchés ces derniers jours : racheter la dette des états. Mais ce n’est pas si simple et, si c’est un combat perdu d’avance d’expliquer à nos lecteurs à quel point racheter du rien est bénéfique et qu’il faut l’admettre, c’est tout, il semblerait que d’autres secteurs soient encore plus ou moins porteurs et donc plus intéressants pour ces investisseurs (suivant qu'ils aiment que le secteur dans lequel ils investissent soit porteur ou non), qui s’y ruent comme on se ruait vers l’or, dans le temps. Une ruée moins épique qu’alors, donc, mais tout aussi ruée, même si le combat se passe aujourd'hui non dans l'Ouest sauvage mais dans les brancards. Tout ceci inquiète fortement les gens qui réfléchissent[2].
C’est pourtant fièrement que la Banque Centrale Européenne, que beaucoup d’entre les vrais acteurs économiques du monde véritable (celui dans lequel sont faites des opérations rentables) surnomme « le Grand Pigeon », a annoncé qu’elle étudiait de nouvelles pistes d’investissements à perte. Et c’est tout naturellement qu’est venue sur le tapis la perspective de racheter les éléments immangeables de ces carcasses que laissent les chevaux derrière eux lorsqu’ils meurent, achevés après une chute diminuante.
Des prévisionnels prometteurs
Activité de niche peu concurrentielle extrêmement méconnue du grand public, la revente de ces invendables constitue aujourd’hui une réelle opportunité pour les stratèges de la BCE, aisément reconnaissables à la calculatrice (scientifique, de type Casio Collège II) qu’ils portent toujours à la ceinture.
Les autres ne manqueront pas de survivre avec attention.