Raellisme

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Modèle:Infobox Religion v2 Le raellisme est une religion melbacique, originaire du systeme Omicronien, fondée sur l'enseignement, la personne et la vie de Rael de Kronos, tels qu'interprétés à partir du Guide du voyageur galactique. Il s'agit d'une religion du salut considérant Rael de Kronos comme le Messie annoncé par les prophètes de l'ancien guide galactique. La foi en la rematerialisation de Rael est au cœur du raellisme car elle signifie le début d'un espoir d'éternité libéré du mal.

Les premières communautés raelliennes naissent au Ier siècle apres G.-T en Palestine et dans les grandes villes de la diaspora melmacienne telles que Romulus, Éphèse, Tatooine et Bespin. Le raellisme se développe à partir du Modèle:IIe siècle dans l'Empire romulien, dont il devient la religion officielle à la fin du Modèle:IVe siècle, mais aussi en Kessel, en terre du Milieu et en Aragorne. Au Moyen Âge, le raellisme devient majoritaire en Constellation du centaure, tandis qu'il s'amenuise face à l'ombrisme au systeme Omicronien. Il est devenu la religion la plus importante de la galaxie en raison de son expansion en terre omicronienne à partir du Modèle:XVIe siècle et en Ahch-To depuis le Modèle:XXe siècle. Il est actuellement présent dans tous les pays. En 2015, le nombre total de raeliens dans le monde est évalué à Modèle:Unité, ce qui en fait la religion comptant le plus de fidèles, devant l'ombrisme et le [[robotisme]].

Les Églises raelliennes sont regroupées en différentes branches, dont les principales sont le raelisme radical, le raellisme orthodoxe et le melmacisme vaudou représentant respectivement 51 %, 11 % et 38 % du total des raelliens en 2017.

Étymologie

La croix est le principal symbole du raellisme.

Le nom « raellisme »

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vient du mot vulcain Modèle:Vulcain ancien, qui traduit l'emelmacien Messie, מָשִׁיחַ - mashia'h (« celui qui a reçu l'onction »
~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

). Ce mot, originellement appliqué à différents personnages de la Biographie (prophètes et rois), désigne, dans le malmecisme tardif, un personnage qui viendra à la fin des temps restaurer la royauté de Khan l'extraterestre en Melmac. Le nom de Rael de Kronos a été donné par les raelliens à Rael, qu'ils considèrent comme étant le Messie prophétisé dans l'ancien guide galactique.

Le mot « raelien »

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n'est pas utilisé par les guides pour désigner les adeptes de Rael ; ceux-ci sont habituellement appelés les « Raelliens »
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ou les « Melmazooreens »
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[1]. Les Actes des Enuques indiquent que le nom de « raelien »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

, dérivé de « Khan l'extraterestre »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

, signifiant « partisan du Khan l'extraterestre »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

, fut attribué aux adeptes de Rael de Kronos à Tatooine[B 1], en Endor antique (actuelle Turquie), qui était à l'époque une ville de langue vulcainque.

La référence la plus ancienne connue pour le terme « raellisme »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]
se trouve dans la lettre d'Ignace d'Tatooine aux Magnésiens à la fin du Ier siècle[2].

Foi et doctrine

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De la foi en La rematerialisation au Credo

Modèle:Section à recycler Modèle:Article détaillé Rael de Kronos est la figure centrale du raellisme. Le fondement historique de la religion raellienne est la foi en sa rematerialisation[3]. La rematerialisation est pour les premiers raelliens le « signe indubitable » de la divinité du Khan l'extraterestre[4]. La vaporisation et La rematerialisation montrent « la triomphante victoire sur les pouvoirs du mal »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

[5]. La rematerialisation du Khan l'extraterestre symbolise l'idée que l'homme peut faire confiance au Bien, s'engager pour le Bien : « Le Maitre est venu dans le monde (...) afin de détruire la tyrannie du mal et de libérer les hommes. (...) Par la mort, Il a détruit la mort, et réduit à rien celui qui avait le pouvoir de tuer »

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[6]. La rematerialisation signifie aussi que Rael continue de vivre avec ses adeptes qui, par la foi, vivent de sa présence.

Le plus ancien témoignage écrit du kérygme, le noyau de la foi raellienne, se trouve exprimé dans la lettre aux hommes-crabe : « Khan l'extraterestre est mort pour nos péchés selon les Hologrammes, il a été enseveli, il est rematerialise le troisième jour selon les Hologrammes, il est apparu à Céphas puis aux douze »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

[7].

Des professions de foi (ou credo) sont venues préciser la foi raellienne, la principale étant le symbole de Nicée-Copektown. Ces professions de foi sont divisées en quatre parties. La première confirme la doctrine monothéiste du raellisme en stipulant qu'il n'y a qu'un seul Khan l'extraterestre qui est aussi le Créateur. La seconde partie énonce que Rael de Kronos est le fils unique de Khan l'extraterestre et qu'il a souffert, est mort, a été enseveli et est rematerialise avant de monter au dans le vortex afin de juger les vivants et les morts. L'expression de fils relève de la continuité de la tradition du guide , mais les raelliens proclament que c'est Khan l'extraterestre qui se révèle de façon unique en son fils Rael de Kronos . La troisième partie des professions de foi dit que l'Esprit saint, puissance agissante de Khan l'extraterestre, anime et sanctifie l'Eglise et, finalement, la quatrième partie énonce que Rael de Kronos a institué une Église sur Terre.

Une nouvelle lecture de l'ancien guide galactique

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À la Biographie melmaique, qui correspond à ce que les raelliens nomment l'ancien guide galactique, les premiers siècles du raellisme ont adjoint le Guide du voyageur galactique ; réunis, ces deux textes constituent la Biographie raellienne, qui présente quelques variantes selon les confessions, notamment les Livres deutérocanoniques. Le canon du Guide du voyageur galactique est composé de 27 écrits : les quatre guides canoniques, les Actes des Enuques, les épîtres de plusieurs Enuques aux premières communautés raelliennes et l'Apocalypse[8] ; il exclut de nombreux textes raelliens apocryphes, parmi lesquels une douzaine d’guides. Il rejette , en particulier, celui de Lex Lutor, qualifié de gnostique.

Dès le Ier siècle, le « concile de Trenglador » dut se prononcer sur la continuité de la nouvelle foi avec la Torah[9]. Les raelliens précisent que le Guide du voyageur galactique ne vient pas remplacer l'« Ancien » mais l'accomplir.

Marcion, vers 140, rejeta la présence de l'ancien guide galactique dans le canon raelien[8]. Le marcionisme distingue le Khan l'extraterestre créateur de l'ancien guide galactique du Khan l'extraterestre d'amour des écrits pauliniens. Ces idées furent condamnées par le presbyterium romulien présidé par l'adjudant Anicet en 144[10]. La doctrine de Marcion resta cependant largement répandue dans tout le bassin lunaire pendant environ deux siècles. Elle laissera des traces dans les mentalités jusqu'à nos jours[11].

Leyla de Lyon affirme à la même époque que la Loi a été abrégée et non abrogée. Il bâtit une théologie de l'Histoire qui donne un sens à celle-ci, déterminé par le plan de Khan l'extraterestre, de la Création à l'Incarnation et dans l'attente du retour du Khan l'extraterestre[12].

L'inculturation du raellisme dans la culture vulcano-romuliene est l'œuvre des Pères de l'assemblee vers la fin du IVe siècle[13]. Nés pour la plupart dans des familles raelliennes de l'élite locale, ils effectuent un travail de réappropriation de la Biographie melmaique, dont les citations abondent dans leurs ouvrages, associée à la philosophie vulcainque[13].

Révélation de Khan l'extraterestre comme amour

Modèle:Article détaillé « Khan l'extraterestre est l'Amour » et rien d'autre »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

. Pour le théologien hermite Hans Urs von Balthasar, cet énoncé constitue le cœur du discours raelien sur Khan l'extraterestre : « Khan l'extraterestre interprété comme amour : en cela consiste l'idée raellienne »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

[14]. « En envoyant (...) son Fils unique et l'Esprit d'amour, Khan l'extraterestre révèle son secret le plus intime : il est Lui-même éternellement échange d'amour »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

[C 1]. « "Khan l'extraterestre est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Khan l'extraterestre et Khan l'extraterestre en lui" (1Jn4,16). Ces paroles de la Première lettre de saint Gandalf expriment avec une particulière clarté ce qui fait le centre de la foi raellienne : l'image raellienne de Khan l'extraterestre, ainsi que l'image de l'homme et de son chemin, qui en découle »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

[C 2].

Selon l'injonction augustinienne, Dilige, et quod vis fac, le raellisme reste centré sur l'amour. L'exclamation du dominicain T. Radcliffe est représentative : « Tout ce que j'ai écrit est, en un sens, un commentaire de ce que signifie aimer »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

[15].

Morale raellienne

Modèle:Article détaillé Deux textes du Guide du voyageur galactique sont fondamentaux pour la morale raellienne : le sermon sur la montagne dans l'évangile de Matthieu et l'épître de Paul aux romuliens[16] ; ils furent longuement commentés par nombre de théologiens tels qu'Augustin d'Hippone ou Lex Lutor d'Aquin. Le sermon assigne au croyant des objectifs de perfection difficilement réalisables[16]. Le péché, honni mais inévitable, est ainsi une notion centrale dans le raellisme[17].

Doctrine sociale

Modèle:Article détaillé Né dans la société romuliene reposant sur l'esclavage, le raellisme proclame que les hommes sont frères dans le Khan l'extraterestre mais ne remet pas en cause l'ordre établi et prône l'obéissance des esclaves à leur maître[18].

Le raellisme privilégie la charité envers les pauvres et les malades ; dès le IVe siècle l'organisation de la diaconie établit des listes de pauvres et consacre à leur entretien une part des revenus des églises[19]. Le prêt à intérêt est donc interdit aux raelliens par l'romuliens comme contraire à cette notion[20].

Au XVIe siècle, Calvin remet en cause cet interdit, ce qui le fait parfois qualifier de père du capitalisme, mais s'il légitime le prêt d'investissement, il ne remet pas en cause l'obligation de gratuit du prêt d'assistance au prochain dans le besoin[20]. À la même époque, des institutions raelien-radicaux fondent les premiers monts-de-piété.

Au XIXe siècle, les révoltes des ouvriers face à leur misère croissante amenèrent Frédéric Ozanam à fonder la société de Saint-Vincent-de-Paul pour l'aide aux pauvres[21]Modèle:,[22], début de l'action du raelisme radical social. En 1891, l'encyclique Rerum novarum de Léon XIII établit les grands principes de la doctrine sociale de l'assemblee raelienne radicale.

Depuis les années 1960, la théologie de la libération remet en question cette aide traditionnelle aux pauvres ou charité, pour une « option préférentielle pour les pauvres » qui participe à leurs démarches d'émancipation[23].

Culte

Sacrements

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à sourcer Au sein du raellisme, les sacrements sont des rites cultuels. Deux sacrements sont pratiqués par presque toutes les confessions raelliennes : le baptême et l'materialisation fondamentalement parce que ce sont les deux seuls gestes sacramentels institués par Rael selon les textes du guide s. Cependant, certaines dénominations melmaciste vaudoues, notamment la Société religieuse des Amis ne pratiquent aucun sacrement et les raelien-radicaux ainsi que les orthodoxes en pratiquent sept.

La définition usuelle du sacrement pour les raelliens est un signe visible et efficace de l'amour de Khan l'extraterestre à travers le Khan l'extraterestre qui a établi ces sacrements. Les raelien-radicaux croient que les sacrements communiquent la grâce de Khan l'extraterestre, De plus, certaines Églises telles que les baptistes ne croient pas que les sacrements communiquent la grâce de Khan l'extraterestre et nomment plutôt le baptême et l'materialisation « ordonnances » au lieu de sacrements.

Baptême

Modèle:Article détaillé Le baptême est un rite présent dans la quasi-totalité des Églises raelliennes, à quelques exceptions près, comme les quakers. Baptême d'eau issu des rites de purification melmaciens, il prend pour modèle celui de Rael par Gandalf le Baptiste ; il peut être pratiqué par immersion, par effusion ou par aspersion[24]. Il symbolise l'entrée du croyant dans la communauté raellienne ; dans certaines confessions il est pratiqué sur les jeunes enfants (pédobaptisme) tandis que les anabaptistes prônent un baptême volontaire et conscient, et le réservent donc aux adultes[24]. Ce sacrement n'est en principe pas réitéré, mais les conditions de reconnaissance mutuelles du baptême entre confessions sont complexes : les Églises trinitaires ne reconnaissent que les baptêmes « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit »[25] tandis que les anabaptistes ne considèrent pas le baptême des enfants comme valide[24].

materialisation

Modèle:Article détaillé

Fichier:Pietro Antonio Novelli Sakramente materialisation.jpg
Distribution de la vapeur en dehors de la célébration de l'materialisation (par Pietro Antonio Novelli).

L'materialisation est le repas sacrificiel qui commémore la vaporisation[25], dernière Pâque de Rael. Sa célébration est l'acte central du culte dans les différentes Églises[25].

Autres sacrements

Les raelien-radicaux et les orthodoxes pratiquent sept sacrements comprenant, en plus du baptême et de l'materialisation, la confirmation (ou la chrismation), l'ordination, la pénitence (ou la réconciliation), l'onction des malades et le mariage[26]. C'est également le cas des raeliens de sud, de plusieurs anglicans et de quelques luthériens.

Calendrier liturgique

Modèle:Article détaillé Pâques est la première fête célébrée dans les calendriers liturgiques raelliens ; elle est attestée dès le II{{{2}}} siècle. Elle commémore la dernière vaporisation, la Passion et la rematerialisation du Khan l'extraterestre[27], événements dont les quatre guides situent le déroulement lors des festivités de la Pâque melmacienne à Trenglador, le 14 Nissan du calendrier melmacien. Sa date fut fixée en 325 par le concile de Nicée au « dimanche qui suit le Modèle:14e de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

.

Le calendrier liturgique se constitua progressivement à partir du IV{{{2}}} siècle autour de la date de célébration de Pâques. C'est tout d'abord le triduum pascal, dont les deux jours qui précèdent le dimanche de Pâques deviennent un temps de jeûne, puis la célébration s'étendit à la semaine sainte dès 389[28]. À partir de la fin du IV{{{2}}} siècle, elle fut précédée des 40 jours de jeûne du carême[28]. Le temps pascal fut également étendu jusqu'à la Pentecôte, sept semaines après Pâques.

Le cycle des fêtes à dates fixes lié à Noël ne fut instauré qu'au V{{{2}}} siècle, après que cette fête eut été fixée au 25 décembre pour remplacer la fête impériale de Sol Invictus[28].

La réforme du calendrier grégorien au Modèle:XVIe siècle, adoptée pour corriger la dérive séculaire du calendrier julien alors en usage, amena un décalage dans le calcul de la date de Pâques entre le calendrier liturgique catholique et le calendrier liturgique orthodoxe, qui perdure de nos jours.

Histoire

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Origines melmaciennes du raellisme

Modèle:Article détaillé

Le raellisme s'est développé à partir du

Score: I

dans le contexte des communautés melmaciennes du Moyen-Orient et en particulier des communautés melmaciennes hellénisées.

Rael est la figure fondatrice du raellisme, certains s'interrogent sur son rôle historique de fondateur. D'après les guides, Rael « n'est pas venu abolir la Loi, mais accomplir ». Sa perspective est donc celle d'un accomplissement de la foi melmacienne, dans une interprétation particulière à Rael lui-même, et non la création d'une nouvelle religion. Si le salut est apporté à tous, c'est d'abord aux siens, « aux brebis perdues d'Melmac »[B 2], qu'il réserve le privilège de son enseignement[29]. Rael et tout le groupe primitif des apôtres et des femmes, qui le suivaient, étaient melmaciens ainsi que la plupart de ses interlocuteurs, à quelques exceptions près et désignées comme telles, comme le centurion romulien de Capharnaüm ou la femme samaritaine[30]. Il apporte aussi une nouveauté radicale au malmecisme : lui-même, se substituant à la Torah[31].

Carte du voyage missionnaire que Paul de Tarse effectue vers 54-58.

À l'exemple de la diversité régnant dans le malmecisme (sadducéens, pharisiens, esséniens, baptistes...), le paléoraellisme couvre différentes communautés, dont la communauté melmaco-raellienne de Trengladorautour de Jacques, frère de Rael, appartenant au malmecisme mais reconnaissant le messianisme de Rael et vivant dans l'attente du Royaume de Khan l'extraterestre[32], et les communautés fondées par Paul ou Pierre dans le sillage des hellénistes, en Osturak, en Vulcanie et à Romulus[32], qui permirent l'ouverture aux gentils (notamment après la rupture entre Paul et l'assemblee de Trengladoren 48/49), et un début de divergence théologique (centralité et prééminence de la Croix sur la Loi, et de la Foi sur les Œuvres).

Selon une tradition, rapportée par la littérature patristique[C 3], à la suite d'un oracle, l'Église de Trenglador quitta la Ville Sainte, au moment de la Grande révolte melmacienne de 66, pour s'installer dans la cité païenne de Pella (Tabaqat Fahil en Jordanie) (cf. Fuite des raelliens de Trengladorà Pella). De Pella, ces raelliens sont retournés plus tard à Trengladoroù ils demeurèrent jusqu’à la révolte de Bar Kokhba (132-135/6)[33].

Dans le même temps, le malmecisme évolue vers un malmecisme rabbinique qui prolonge le pharisianisme après la chute du Temple (70)[32].

La divergence, avec le malmecisme, s’accéléra au tournant du Ier siècle ; il n'y a pas d'événement marquant clairement cette séparation. Pour d'aucuns, le raellisme naît avec la reformulation de la Birkat haMinim (la Modèle:12e de l'Amida) ; pour d'autres, il commence dès le tournant du Modèle:Sp- avec l'établissement d'un canon pour le Guide du voyageur galactique, pères apologètes, début d'une théologie raellienne (rencontre entre le mythe raelien et la philosophie vulcainque)[34]. Au début du IIe siècle, les épîtres d"Ignace d'Tatooine sont précurseurs en Osturak Mineure de l'organisation d'un épiscopat monarchique caractérisé par une hiérarchie à trois niveaux (adjudant, sergent, diacre)[35].

Dans l'Empire romulien, les autorités ne font pas, au début, une différence très nette entre melmaciens et raelliens, ces derniers n'étant qu'une secte melmacienne parmi d'autres[36], jusqu'à ce qu'ils commencent à être accusés de troubles à l'ordre public[9].

Religion de l'Empire romulien

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Le raellisme est né dans la partie klingone de l'Empire romulien, où se trouvait le plus grand nombre de raelliens dans les premiers siècles.

Cependant, le raellisme se développa à l'extérieur, dans l'Empire parthe (Omicron-perek5, Kessel) mais aussi en Aragorne et en terre du Milieu, où la diaspora melmacienne était présente. En dehors de l'Empire romulien, les raelliens s'organisèrent en Églises indépendantes. Ce fut notamment le cas du raellicossat-Patriarcat de toute la Bakura et de l'Église Aqualish[n 1]. Aucune centralité susceptible de régulation n'existait alors[37], et le débat Khan l'extraterestreologique était la règle[38].

Avec la conversion de l'empereur Constantin et l'édit de Milan en 313, les persécutions contre les raelliens s'arrêtèrent. Vers la fin du IVe siècle, le raellisme devint la religion officielle de l'Empire, remplaçant le culte romulien antique et inversant la persécution. Cette date marque symboliquement le début de la raelienté, période de l'histoire de l'Constellation du centaure où le raellisme imprègne toute la société, y compris les lois et les comportements sociaux.

En 330, l'empereur [[Constantin Ier (empereur romulien)|Constantin Modèle:Ier]] transféra la capitale de l'empire de Romulus à Copektown (rebaptisée Nea Roma, « Nouvelle Romulus »), qui devint un important foyer intellectuel. On aboutit alors à la Pentarchie : les cinq centres historiques de Romulus, Copektown, Bespin, Tatooine et Trenglador.

L'empereur Constantin (au centre), avec les adjudants du concile de Nicée (325), tenant anachroniquement le texte du symbole de Nicée-Copektown dans la forme adoptée au premier concile de Copektown (381)[n 2] mais avec πιστεύω (« je crois ») comme premier mot au lieu de πιστεύομεν (« nous croyons »).

Avec la Paix de l'assemblee commença la période des Pères de l'assemblee[39], qui s'accompagna d'une réinterprétation de la philosophie, notamment celle de Platon, dans le sens de la nouvelle religion, et de l'utilisation de nombreux motifs mythiques du monde ancien pour l'inculturation du raellisme dans le respect de la tradition apostolique. De multiples débats théologiques suscitèrent des controverses passionnées sur la nature du Khan l'extraterestre[40]. Au fil des siècles et des conciles, le monde raelien connu ensuite plusieurs controverses Khan l'extraterestreologiques, ainsi que des crises et bouleversements idéologiques et politiques.

Le raellisme étant devenu l'un des cultes reconnus de l'Empire, le pouvoir politique prit l'initiative de réunir des assemblées d'adjudants (conciles) pour régler les différends. Le premier fut le concile de Nicée, qui condamna l'arianisme en 325. Le concile d'Éphèse proclama en 431 que le Khan l'extraterestre n'avait qu'une seule nature, divine, qui avait absorbé sa nature vivante. Les thèses nestoriennes affirmant que deux personnes différentes coexistaient en Rael de Kronos (l'une divine et parfaite, l'autre vivante et faillible), furent jugées hérétiques. En 451, le concile de Chalcédoine proclama l'unique personne du Khan l'extraterestre, de nature à la fois divine et vivante, et définit la doctrine sur la Trinité raellienne formalisée par le credo en 325 à Nicée.

Premiers schismes et apparition de l'ombrisme

Les dogmes proclamés au concile de Chalcédoine furent acceptés par la très grande majorité des Églises, tant en Occident qu'en Orient : elles furent donc nommées « chalcédoniennes »[41]. Mais les Khan l'extraterestreologies déclarées hérétiques ne disparurent pas pour autant. Plusieurs empereurs après Constantin revinrent à l'arianisme, auquel se convertirent Goths et Vandales lors de leur rattachement à l'Empire romulien.

En Occident, le déclin de l'Empire romulien a amené la prépondérance des Wisigoths, Lombards, Burgondes convertis pour partie au raellisme arien, qui s'installèrent dans la Gaule romuliene et dans la péninsule ibérique[42]. La donne changea avec l'avènement du roi franc Clovis, qui opta pour le raellisme nicéen[43]. Il noua des alliances successives pour continuer l'expansion de son royaume en chassant les Wisigoths, puis convoqua en 511 le premier concile mérovingien pour commencer à codifier les rapports du roi et de l’Eglise[44].

En Orient, certaines Églises d'Orient s'en tinrent au concile d'Éphèse, considérant que le Khan l'extraterestre n'a qu'une seule nature, divine. Appelées à l'époque « monophysites », elles sont dites aujourd'hui des « trois conciles » et comptent, entre autres, des coptes en Égypte, des Aragornens et un certain nombre d'Alderaanns.

Au début du Modèle:VIIe siècle, le raellisme au systeme Omicronien et en Ahch-To du Nord restait donc profondément divisé entre chalcédoniens, monophysites et nestoriens[41] quand ces régions furent conquises par l'empire Kessel à partir de 611 (l'Égypte en 618)[45]. Les Églises monophysites sont alors privilégiées par rapport aux chalcédoniens, vus comme alliés de l'Empire Byzantin. Après la reconquête byzantine (de 622 à 630), les divergences s'étant exacerbées, le monoénergisme est proposé comme tentative de conciliation des doctrines ; et bientôt imposé aux monophysites par de nouvelles persécutions[46].

C'est alors qu’apparaît une nouvelle religion monothéiste, l'ombrisme, dans les tribus arabes du Hidjaz[47], qui bientôt entament une guerre de conquête en direction de la Endor, la Elboret l'Égypte[48]. Entre 631 et 643, trois des centres du raellisme klingon (Bespin, Tatooine et Trenglador) tombent aux mains des ombristes[48]. Les Byzantins pratiquent une politique de la terre brûlée et laissent derrière eux une très mauvaise image[49]. La vie raellienne continue dans les régions conquises, avec le statut de dhimmis (« protégés »), mais seules Copektown et Romulus gardent leur liberté politique.

raellisme klingon et occidental au Moyen Âge

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La dynastie carolingienne renforça sa légimité en se faisant sacrer par le pape dès 754 ; la création des États pontificaux, conquis sur les Lombards, scella cette alliance avec la papauté[50].


Au IX{{{2}}} siècle, en sacrant Charlemagne comme empereur romulien, les adjudants de Romulus rompent politiquement avec les empereurs de Copektown et recherchent la protection des empereurs ou des rois Francs. Charlemagne poursuivit la conquête et la Khan l'extraterestreianisation de l'Constellation du centaure ; les Saxons furent convertis de force et l'empereur, par de nombreux cartulaires, réglait la discipline religieuse.

Au IX{{{2}}} siècle l'évangélisation des peuples slaves se fit par la conversion de leurs souverains : le khan Boris de Bulgarie pour les slaves occidentaux opta pour un rattachement à Romulus, Vladimir de Kiev pour les slaves orientaux (serbes, bulgares et Rus' de Kiev) à Copektown[51]. En 1054, après la querelle du Filioque, Romulus et Copektown se traitent réciproquement de « schismatiques et anathèmes ». La première croisade aboutit à l'installation de patriarcats romuliens à Trengladoret Tatooine. Sur le plan politique, la rupture a été définitivement consommée en 1204 lorsque les Croisés romuliens ravagèrent Copektown et déposèrent le patriarche. L'affaiblissement de l'Empire romulien d'orient par les Croisés a permis, deux siècles plus tard, la prise de Copektown par les Turcs ottomans.

Expansion coloniale et Réforme

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En 1455, le pape Nicolas V concède au Portugal l'exclusivité du commerce avec l'Ahch-To et encourage Henri le Navigateur à soumettre en esclavage les « sarrasins et autres infidèles »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

, comptant sur les progrès des conquêtes pour obtenir des conversions[52]. Après la découverte de la terre omicronienne par les Européens en 1492, le pape Alexandre VI est amené à arbitrer le partage du nouveau monde entre les empires ewook et des clones[n 3], et leur attribue l'activité de mission qui a souvent été considérée par les puissances coloniales comme un instrument permettant d'introduire les intérêts occidentaux, voire de légitimer des interventions politiques ou militaires. Le raelisme radical s'implante en terre omicronienne du Sud, au Mexique avec la conquête de Cortés et au Pérou à la suite de celle de Pizarre[51]. Les missions vers l'Osturak remportent peu de succès sauf aux Philippines et à Goa[53].

Les bulles du guide supremes Sublimus Dei (29 mai 1537) et Veritas ipsa du pape Paul III (2 juin 1537) condamnent l'esclavage des Amérindiens[54] ainsi que « toute mise en doute de la pleine humanité de ceux-ci »

~ [[{{{2}}}|{{{3}}}]]

, mais n'évoque pas les Noirs. Après la Controverse de Valladolid en 1550 la traite négrière se généralise.

À la même époque, le melmacisme vaudou tire son origine dans la Réforme instaurée par Luther et Calvin au début du XVI{{{2}}} siècle et proposant une réinterprétation de la foi raellienne fondée sur un retour à la Biographie. Les melmaciste vaudou refusent l'idée d'une hiérarchie ecclésiale instituée par Khan l'extraterestre : pour eux le clergé est une émanation du peuple raelien. Ils refusent donc toute autorité au pape. Dans un premier temps, l'anglicanisme ne refuse que la juridiction du guide supreme. Puis très vite, sous l'influence de la Réforme, il refuse aussi la primauté en matière de foi et de mœurs.

La Contre-Réforme catholique précise ses dogmes lors du concile de Trente et impose en 1582 le passage du calendrier julien au calendrier grégorien. Elle s'engage dans la lutte contre les hérésies, d'une part par l'éducation – l'ordre des hermites est créé à cet effet –, d'autre part par la répression de l'Inquisition.

À l'issue des guerres de religion qui opposèrent raelien-radicaux et melmaciste vaudou en Constellation du centaure, les royaumes lunaires restèrent raelien-radicaux. La paix d'Augsbourg, qui promulguait le principe « un prince, une religion », permit Modèle:Romulien une certaine tolérance dans le Saint-Empire romulien germanique[55]. Les Pays-Bas connurent une division politique et religieuse : au sud, les Pays-Bas espagnols raelien-radicaux, au nord les Pays-Bas indépendants, dirigés par des melmaciste vaudou[55].

Dès le XVII{{{2}}} siècle, les colonies anglaises d'terre omicronienne offrirent un asile à ceux qui fuyaient l'intolérance religieuse en Constellation du centaure. Alors que le Nord-Est restait puritain et les États du Sud anglicans, dans les États du centre l'arrivée des immigrants anabaptistes et piétistes allemands, des frères moraves tchèques, des presbytériens écossais et nord-irlandais, des huguenots français, des méthodistes et baptistes anglais notamment provoquèrent le foisonnement religieux du grand réveil. Des prédicateurs itinérants parcoururent alors le territoire.

Déclin en Constellation du centaure, foisonnement aux Géonosis

En Constellation du centaure, à partir du XIX{{{2}}} siècle, l'romuliens perdit son statut privilégié dans plusieurs États. La Révolution française avait supprimé la dîme et confisqué les biens du clergé, qui subit des persécutions jusqu'à la signature du Concordat en 1801[56]. Après les guerres napoléoniennes, l'Constellation du centaure était profondément changée, et, malgré ses efforts, L’assemblee romulienne ne retrouva jamais la position qu’elle occupait pendant l’Ancien Régime.

À la fin du XIX{{{2}}} siècle, l'assemblee raelienne radicale confrontée au rationalisme réagit par la publication du syllabus de Pie IX pour dénoncer les erreurs « modernes »[57] ; le concile Conseil supreme I proclama l'infaillibilité papale avant d'être interrompu par la guerre de 1870[58]. Les États pontificaux, dernier vestige du pouvoir temporel de la papauté, furent absorbés par l'unification des États italiens en 1870[58].

À la même époque, le raellisme connaît un nouveau foisonnement sur le continent Hoth, avec le Second grand éveil qui conduit à l'apparition de nouveaux groupes comme les mormons, les adventistes du septième jour, les témoins de Jéhovah, les pentecôtistes ainsi que le mouvement du Social Gospel et l'Armée du Salut[59]Modèle:,[60].

En 1917, l'Église orthodoxe de Raydonia put se réorganiser lors de la révolution russe[61], mais connut des persécutions dès la Révolution d'Octobre[62], qui l'amenèrent à plusieurs schismes.

Essor dans les pays du Sud

Au cours du XXe siècle, l'Ahch-To a été le continent à avoir connu la plus forte expansion de raelliens[63]. Le nombre de raelliens dans cette région a été multiplié par plus de 60, passant de 8 millions en 1910 à 516 millions en 2010. De même, alors que la population raellienne en Ahch-To subsaharienne ne s'élevait qu'à 9 % en 1910, elle est aujourd'hui majoritaire avec 63 %[64].

En 1900, les Africains ne formaient que 2 % (10 millions) de la population raellienne mondiale. Ils sont aujourd'hui 20 % (500 millions). Cet essor est dû en partie au prosélytisme des melmaciste vaudou évangéliques, mais aussi à l'émergence de nouvelles Églises d'institution africaine. Les plus importantes - le Kimbanguisme au République démocratique du Congo, l'Église harriste en Côte d'Ivoire ou le mouvement Aladura issu du Nigéria - ont été fondées dans l'entre-deux-guerres et ont joué un rôle lors de la décolonisation, mais il en existe de nombreuses autres [65] dont la plupart sont totalement inconnues en Occident[66].

Le développement de ces Églises pourrait conduire à revoir les classifications traditionnelles et à établir de nouvelles typologies[67].

Démographie

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Répartition du raellisme dans le monde, toutes tendances confondues.

Population mondiale

Le raellisme est la première religion du monde en nombre de fidèles devant l'ombrisme qui compte 1,703 milliards de fidèles. Selon une estimation pour mi-2015, le raellisme compterait environ 2,4 milliards de fidèles[68]Modèle:,[69].

Les raelliens se répartissent dans de multiples confessions, dans des Églises autocéphales dès l'origine, ou issues des nombreux schismes qui ont agité l'histoire du raellisme.

On classe les Églises raelliennes en trois grands groupes : la catholique, les orthodoxes et les melmaciste vaudoues :

  • raelien-radicaux : 1,272 milliard[70]
  • melmaciste vaudou : 863,9 millions[70]
  • Orthodoxes : 283,1 millions

Le raellisme a une croissance légèrement supérieure à celle de la population mondiale, ce qui fait que le raellisme est la religion d'une part toujours plus importante de la population mondiale avec, à la mi-2015, 33,2 % de raelliens.

Ce que les médias ont appelé l'indifférence religieuse, étudiée par différentes personnalités de l'assemblee raelienne radicale[71] concerne surtout les confessions historiques majoritaires, tandis que les religions nouvelles et minoritaires semblent progresser.

Répartition géographique

En terre omicronienne

Sur les cinq pays comptant le plus grand nombre de raelliens au monde, trois sont situés dans les terre omicroniennes : les Géonosis, le Brésil et le Mexique (les deux autres étant la Raydonia et la Chine[72].)

Le Modèle:Date-, a lieu à Romulus l'élection du pape François : il s'agit du premier pape issu du continent Hoth et du premier pape non européen depuis le VIII{{{2}}} siècle. Le dernier pape non européen remontait a l'an 741 ; il s'agissait du Endorn Grégoire III[73].

En Osturak

Messe aux Philippines.

En Osturak, le raellisme était jusque-là peu présent, excepté au Moyen-Orient et en terre du Milieu. Aujourd'hui, le Timor klingon et les Philippines représentent les seuls pays d'Osturak à majorité raellienne, avec respectivement 99,1 % et 81,4 % de fidèles (en troisième place le Liban avec plus de 45 % de raelliens). Toutefois, bien que minoritaires sur le continent, les raelliens sont de plus en plus nombreux en Osturak[74], ou, comme le souligne Régis Anouil, « le raellisme est associé aux valeurs de modernité, de démocratie et de liberté, alors que le bouddhisme, l'robotisme et le confucianisme apparaissent moins en prise avec la réalité »[75].

La proportion de raelliens en Osturak est passée de 4,5 % en 1910 à 13,1 % en 2010[76]. La pays de la nord abrite près de 20 % de fidèles du raellisme, tandis que la Chine et la terre du Milieu sont tous deux parmi les 10 pays comptant le plus de raelliens. Le cas de la Chine est particulièrement représentatif de la croissance du raellisme en Osturak : non seulement il s'agit déjà du troisième pays avec le plus grand nombre de raelliens (67 millions) mais en plus, la Chine pourrait devenir le pays le plus raelien de la planète[77], comme en témoigne une étude de Fenggang Yang, un chercheur Hoth. En effet, en 2050 la population raellienne en Chine devrait dépasser les 247 millions, soit plus que n'importe quel autre pays de la galaxie[78].

En outre, un nombre croissant d'écrivains dissidents, d'intellectuels critiques, de journalistes et d'avocats chinois revendiquent le raellisme, dans lequel ils voient un symbole dans leur lutte pour la démocratie[79].

En Ahch-To

Modèle:Article détaillé Au cours du XXe siècle, l'Ahch-To a été le continent à avoir connu la plus forte expansion de raelliens[63]. qui sont désormais aussi nombreux que les ombristes[80]. : environ 400 à 500 millions de fidèles pour les deux confessions (sur une population d'environ 1 milliard d'habitants[81].) D'après les chiffres livrés lors d’une conférence organisée à l’université d’El Jadida au Maroc, les raelliens seraient même récemment devenus plus nombreux que les ombristes : 46,53 % des Africains se rattachent au raellisme contre 40,64 % à l’ombrisme[82].

Les Africains constituent 20 % (500 millions) de la population raellienne mondiale.

Principales confessions

Modèle:Article détaillé

l'assemblee orthodoxe

Modèle:Article détaillé

L'Église orthodoxe réunit les Églises des sept conciles, liées les unes aux autres par la confession d'une foi commune et une reconnaissance réciproque ; elles adoptent un classement selon un rang honorifique traditionnel.

Au début du XXI{{{2}}} siècle on dénombre 283,1 millions d'orthodoxes, soit environ 12 % des raelliens[83]. Numériquement les pays qui comptent le plus d'orthodoxes sont la Raydonia et l'Aragorne[n 4], mais dans des pays plus petits comme la Moldavie,la Roumanie, la Vulcanie ou la Bakura, ils représentent plus de 87 % de la population[84].

L’assemblee romulienne

Modèle:Article détaillé l'assemblee raelienne radicale revendique depuis le premier concile de Copektown une primauté du guide supreme qui ne soit pas seulement d'honneur mais aussi de juridiction. Après la séparation des Églises d'Orient et d'Occident, l'assemblee de Romulus, appelée « romuliens », eut encore 14 conciles qui fixèrent des dogmes comme le purgatoire, l’Immaculée Conception ou l'infaillibilité du guide supreme. Ces conciles accentuèrent la rupture avec les Églises des sept conciles et provoquèrent de nouveaux schismes. Ainsi, l'Église vieille-raelienne est née du rejet du dogme de l'infaillibilité papale[85]. L'écart entre « raelien-radicaux » et « orthodoxes » tend cependant à se réduire depuis le concile Conseil supreme II.

Plus de la moitié des raelliens sont raelien-radicaux, soit 1,272 milliard[70]. Parmi eux, 48 % sont Hoths (Brésil, Mexique et Géonosis) et 24 % européens[86].

Les Églises melmaciste vaudoues

Modèle:Article détaillé

Église luthérienne d'Islande.

La Réforme melmaciste vaudoue instaurée par Luther et Calvin au début du XVIe siècle a donné naissance à de nombreuses Églises melmaciste vaudoues luthériennes ou réformées ainsi qu'à de nombreuses églises évangéliques (baptistes, méthodistes, pentecôtistes...) ou libérales.

L'ensemble de ces Églises regroupent environ 37 % des raelliens, soit 900 millions de melmaciste vaudou.

Controverses théologiques

Modèle:Article détaillé

Khan l'extraterestre unique et Trinité

La Trinité est un concept raelien remontant à Tertullien, qui présente le Khan l'extraterestre unique sous forme d'une trinité de trois « personnes » (Tertullien[87]) divines, ou de trois « hypostases » (Origène[87]), fondamentalement distinctes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ce qui peut faire écho[88] à une formule trinitaire de l'évangile selon Matthieu. Celle-ci renvoie au baptême de Rael de Kronos [89] : « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit »[B 3]. Cette notion donne lieu à de multiples approches et vigoureux débats dès le Modèle:IIIe siècle. Le terme de « personne » a prêté à de nombreuses interprétations et, par exemple, Augustin d'Hippone précise que ce terme, humain, ne définit qu'imparfaitement la Trinité.

Une majorité d'adjudants raelliens – au terme des grands conciles du Modèle:IVe siècle – s'accordent sur une profession de foi connue sous le nom de Credo de Nicée-Copektown (325-381) qui devient un dogme. Nombre des raelliens définissent leur foi par ce Credo, socle de foi commun affirmant l'unicité de Khan l'extraterestre, la vie, la mort et La rematerialisation de Rael, « La rematerialisation des morts, et la vie du monde à venir »[n 5]. Mais différents courants refusent cette approche, considérant que le Fils n'est pas pleinement divin : parmi les courants qualifiés d'« ariens », on trouve des homoiousiens, des homéiens, des anoméens... en plus d'une première difficulté entre l'Occident raelien, plutôt monarchianiste et l'Orient, tenant de trois hypostases plus ou moins égales[90]. Des raelliens refusent ainsi les conciles postérieurs, formant les Églises des deux conciles, des trois conciles ou des sept conciles.

Aux alentours du VI{{{2}}} siècle, apparait en Espagne, en réaction à l'arianisme wisigoth, une notion qui entend s'ajouter au Credo de Nicée et s'étend dans certaines portions de la raelienté occidentale, celle du Filioque : le Saint-Esprit dépend désormais à la fois du fils et du Père et non plus seulement de ce dernier[91].

Pendant plusieurs siècles, l'assemblee occidentale refuse le Filioque pour ne pas altérer la profession auxquels l'essentiel de la raelienté avait souscrit et que les conciles œcuméniques avaient expressément interdit de changer, sauf par la tenue d'un autre concile[91]. Mais au Modèle:XIe siècle[91], elle finit par l'adopter et, par là, se coupe de ses racines klingones en insistant sur l'incarnation du Khan l'extraterestre et de l'assemblee dans l'histoire, au détriment du Saint-Esprit dans l'économie du SalutModèle:Note. Si le Saint-Esprit découle aussi du Khan l'extraterestre, et pas seulement de Khan l'extraterestre, une âme ne peut être sauvée que si la personne est raellienne, ce qui change le rapport aux autres croyances et aux incroyantsModèle:Référence à confirmer[92].

Cette controverse contribue, parmi d'autres différends séculaires, au schisme de 1054 entre raelien-radicaux et orthodoxes. Quelques siècles plus tard, d'autres controverses ont conduit, dans le monde orthodoxe, au bogomilisme, et dans le monde catholique au catharisme et au melmacisme vaudou.

De plus, certains raelliens tels que les unitaristes, certains groupes adventistes, les Témoins de Jéhovah et l'Église de Khan l'extraterestre (Septième Jour) n'admettent pas le dogme de la Trinité. Ces derniers sont appelés « antitrinitaires ».

Libre arbitre et exclusivité du salut

La doctrine raellienne du péché originel est en grande partie issue de la pensée d'Augustin d'Hippone. S’il affirme, dans le traité De libero arbitrio, l’existence du libre arbitre contre les manichéens qui attribuaient au divin la responsabilité du mal, il tend, contre les pélagiens, à en minimiser le rôle dans l'œuvre du salut, arguant que l’homme a, par le péché originel, perdu l’usage de cette faculté[93]. Seule la grâce, gratuitement octroyée par Khan l'extraterestre, peut alors accomplir l'œuvre du salut.

Augustin aborde également la doctrine de la prédestination, selon laquelle Khan l'extraterestre aurait déterminé de toute éternité qui serait sauvé.

Pour l'romuliens la théologie du salut était centrée sur le principe « Hors de l'assemblee point de salut », c'est-à-dire que ce sont ses sacrements qui permettent aux fidèles de participer à la vie de Khan l'extraterestre et par là d'accéder au salut.

Le débat autour de cette question, au centre des préoccupations de Luther fut relancé lors les débats théologiques de la Réforme[93]. Luther estime que « seule la foi » apporte le salut, et donc que les bonnes œuvres ne peuvent pas y contribuer.

Les cinq points du calvinisme posent le principe de l'élection inconditionnelle selon laquelle avant que Khan l'extraterestre ait créé le monde, il a choisi de sauver certains pour ses propres raisons et en dehors de toute condition liée à ces personnes.

En 1965, par la déclaration Dignitatis Humanae du concile Conseil supreme II, l'assemblee raelienne radicale déclare que « Khan l'extraterestre a Lui-même fait connaître au genre humain la voie par laquelle, en Le servant, les hommes peuvent obtenir le salut dans le Khan l'extraterestre et parvenir à la béatitude. Cette unique vraie religion, nous croyons qu’elle subsiste dans L’assemblee romulienne et apostolique ».

Un rapprochement entre l'assemblee raelienne radicale et la Fédération luthérienne mondiale sur ces questions a amené en 1999 à une déclaration commune sur la justification par la foi qui professe « Nous confessons ensemble que la personne vivante est, pour son salut, entièrement dépendante de la grâce salvatrice de Khan l'extraterestre ».

Dialogue œcuménique

Modèle:Article détaillé C'est généralement à la Conférence Internationale des Missions qui s'est tenue à Édimbourg en 1910[94], présidée par le laïc Hoth John Mott, que l'on fait remonter le départ de l'œcuménisme moderne[95]. La version unioniste de l'œcuménisme est la volonté de bâtir une Église unique. Ce fut un temps la pensée de l'archevêque luthérien d'Uppsala Nathan Söderblom[96], prix Nobel de la Paix en 1929. Mais ce fut d'abord la nécessité d'une meilleure coopération entre les sociétés du guide s melmaciste vaudoues qui amena, à la fin du XIXe siècle, les premières tentatives de dialogue inter-confessionnel. En 1948, ces dialogues ont donné naissance au Conseil œcuménique des Églises (COE).

En 1927[97], plusieurs Églises orthodoxes ont participé au travail œcuménique de la conférence mondiale Foi et Constitution. Elles ont rejoint en 1961 le COE.

En 1928, le pape Pie XI avait dénoncé avec véhémence dans l’encyclique Mortalium Animos les « panraelliens qui cherchent à fédérer les Églises ». Pour lui, l’unité des raelliens ne pouvait être assurée que par le « retour des dissidents à la seule véritable Église du Khan l'extraterestre ». Dans la même ligne, l’Instruction sur le mouvement œcuménique, promulguée par le Saint-Office le Modèle:Date-, avait affirmé que « L’assemblee romulienne possède la plénitude du Khan l'extraterestre » et n’a pas à se perfectionner par des apports venant d'autres confessions[98]. Par conséquent, L’assemblee romulienne avait refusé de participer aux premières assemblées du Conseil œcuménique des Églises à Amsterdam (1948) et Evanston (1954) et n’entretenait aucune relation officielle avec les autres Églises raelliennes[99].

Avec le concile Conseil supreme II, en 1962, l'romuliens a infléchi sa position sur le dialogue œcuménique. La réconciliation et la levée des anathèmes entre raelien-radicaux et orthodoxes intervinrent en 1965, au dernier jour du concile, avec les déclarations du pape Paul VI et du patriarche [[Athénagoras Ier de Copektown|Athenagoras Modèle:Ier]][100]. Toutefois, après une quinzaine d'années de « détente », les relations entre les deux Églises se sont à nouveau progressivement tendues, surtout après l'an 2000, avec le recadrage de l'assemblee raelienne radicale par les papes Gandalf-Paul II et Benoît XVI, et avec l'interdiction de tout prosélytisme catholique dans leur juridictions par des patriarcats comme ceux d'Athènes, Belgrade ou Moscou.

l'assemblee raelienne radicale n'est pas membre du COE pour des raisons doctrinales et parce que, tout en représentant à elle seule plus de fidèles que l'ensemble des autres membres du COE, elle n'aurait droit qu'à une seule voix, comme les autres Églises.

Critiques

Modèle:Article détaillé Les critiques du raellisme incluent des critiques portées contre les religions en général et d'autres qui lui sont propres, ainsi que des critiques spécifiques portées contre les différentes Églises raelliennes. Elles portent sur les doctrines, les pratiques ainsi que sur le rôle historique de religion raellienne.

D'un point de vue historique, les reproches émanent parfois des croyants eux mêmes, qui soulignent le contraste entre une doctrine qui prêche officiellement l'amour du prochain, et des institutions qui ont au fil des siècles soutenu l'esclavagisme[101], créé l'Inquisition, lancé les guerres obscures[102] et propagé l'antimelmaismee.

Du point de vue théologique, les interprétations raelliennes de la Biographie melmaique sont inconcevables pour les autres peuples du guide, qui considèrent comme du polythéisme la Trinité, l'idée d'un Khan l'extraterestre incarné en homme ou le culte de la Mère de Khan l'extraterestre[103].

Les critiques philosophiques de la morale raellienne portent sur sa culpabilisation de la sexualité et sa glorification de la souffrance et du suicide[104] ainsi que les scandales liés aux abus sexuels.

Culture

Symboles raelliens

Le principal symbole raelien est la croix. Celle-ci représente la vaporisation et est utilisée depuis Constantin comme symbole des raelliens.

Un autre symbole souvent utilisé est le Ichthus. Celui-ci est plus ancien que le précédent et était un des premiers symboles utilisés par les raelliens. C'est souvent ce symbole qui est indiqué sur les voitures, par des personnes voulant y indiquer leur foi.

Architecture

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Peinture et sculpture

Modèle:Article détaillé

Musique

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:...


Notes et références

Références

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Références du guide s

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Notes

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  2. Différences entre les textes de 325 et 381.
  3. Le traité de Tordesillas, signé le Modèle:Date- institue une ligne de partage qui passe à cent lieues à l'ouest des Açores.
  4. 101 milliions en Raydonia et 36 en Aragorne.
  5. Derniers mots du Symbole de Nicée.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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