Preuve de l'inexistence de la désencyclopédie

Un article de la désencyclopédie.
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Même Google est d'accord !

Pour que la désencyclopédie existe, il faut qu'il y ait des personnes susceptibles d'y écrire des articles. C'est en me rendant compte de l'impossibilité d'une telle existence que j'ai compris que la désencyclopédie était une illusion matricielle supplémentaire. Commençons sans plus attendre la preuve tant attendue.

Preuve de ce qu'il n'existe personne capable d'écrire un article désencyclopédesque

Pour pouvoir écrire un article sur cette plateforme, il est nécessaire de répondre par oui, sans être obligé de mentir, à une série de questions pièges. Pièges, ou d'ailleurs plutôt "piégées" puisqu'elles n'admettent pas de réponse positive en considérant que l'interviewé(e) soit une honnête personne.

En effet, comment peut-on écrire quelque chose d'original qui ne soit pas déjà publié sur Internet (ou tout autre média) ? En cherchant n'importe quel dictionnaire (même bas de gamme) dans n'importe quel moteur de recherche (même les anciennes versions de Google), on y trouvera tous les mots que l'on emploie dans son article. Alors pour l'originalité, on repassera (mes chaussettes en même temps s'il-vous-plaît).

La deuxième question, non moins scandaleuse, porte sur la capacité du candidat-écrivain à être drôle, comique, bon, en gros, à faire rire (j'attire l'attention du lecteur distrait sur le fait que "bon" et "en gros" ne sont pas des synonymes de drôle). Or qui, dans la société actuelle telle que nous la connaissons, peut prétendre être capable d'être drôle ? On est drôle ou on ne l'est pas, la drôlerie est un état permanent, pas une humeur ou une chemise (que l'on pourra repasser avec les chaussettes).

Je ne m'étendrai pas sur la question suivante. Je ne le souhaite pas.

La question de l'orthographe est pour moi un métier à plein temps. Je monte de débat en débat (j'en redescends généralement mon déo que j'ai oublié la veille sur le bureau), vole de conférence qu'on fait rance en con frère en Sibérie, et transplane entre les écoles de magie réputées pour y faire de la désensibilisation aux règles orthographique d'usage. En effet, je pense que la liberté se définit en premier lieu par le droit à une écriture personnelle sans que quiconque puisse y redire quelque chose. Chacun peut donc écrire librement et la question de l'orthographe n'en est pas une. Quant à la compréhension de l'article par quelqu'un qui ne fait pas partie de la classe, elle est tout aussi triviale. Une classe d'état étant, dans une chaîne de Markov homogène de premier ordre bien évidemment un ensemble d'état qui communiquent, tous ceux qui ne font pas partie de ma classe ne peuvent communiquer avec moi et donc ne pourront en aucun cas me comprendre. Seule la dernière question appelle un raisonnement un peu plus subtil. Pas plus compliqué, certes, mais plus subtil. Elle est cachée celle-là, la vicieuse. "Ai-je lu le guide du débutant ?" Si je l'avais lu, je serais apte à écrire un article, et pourrais donc répondre par l'affirmative à toutes les questions précédentes. Or, ceci est impossible, nous l'avons déjà vu (pour résumer, pour les étourdis: pour pouvoir écrire un article sur cette plateforme, il est nécessaire de répondre par oui, sans être obligé de mentir, à une série de questions pièges. Pièges, ou d'ailleurs plutôt "piégées" puisqu'elles n'admettent pas de réponse positive en considérant que l'interviewé(e) soit une honnête personne. En effet, comment peut-on écrire quelque chose d'original qui ne soit pas déjà publié sur Internet (ou tout autre média) ? En cherchant n'importe quel dictionnaire (même bas de gamme) dans n'importe quel moteur de recherche (même les anciennes versions de Google), on y trouvera tous les mots que l'on emploie dans son article. Alors pour l'originalité, on repassera (mes chaussettes en même temps s'il-vous-plaît). La deuxième question, non moins scandaleuse, porte sur la capacité du candidat-écrivain à être drôle, comique, bon, en gros, à faire rire (j'attire l'attention du lecteur distrait sur le fait que "bon" et "en gros" ne sont pas des synonymes de drôle). Or qui, dans la société actuelle telle que nous la connaissons, peut prétendre être capable d'être drôle ? On est drôle ou on ne l'est pas, la drôlerie est un état permanent, pas une humeur ou une chemise (que l'on pourra repasser avec les chaussettes). Je ne m'étendrai pas sur la question suivante. Je ne le souhaite pas. La question de l'orthographe est pour moi un métier à plein temps. Je monte de débat en débat (j'en redescends généralement mon déo que j'ai oublié la veille sur le bureau), vole de conférence qu'on fait rance en con frère en Sibérie, et transplane entre les écoles de magie réputées pour y faire de la désensibilisation aux règles orthographique d'usage. En effet, je pense que la liberté se définit en premier lieu par le droit à une écriture personnelle sans que quiconque puisse y redire quelque chose. Chacun peut donc écrire librement et la question de l'orthographe n'en est pas une. Quant à la compréhension de l'article par quelqu'un qui ne fait pas partie de la classe, elle est tout aussi triviale. Une classe d'état étant, dans une chaîne de Markov homogène de premier ordre bien évidemment un ensemble d'état qui communiquent, tous ceux qui ne font pas partie de ma classe ne peuvent communiquer avec moi et donc ne pourront en aucun cas me comprendre.). Je ne peux donc pas avoir lu le guide du débutant. Il est donc impossible d'écrire un article dans la désencyclopédie et par conséquent, elle n'existe pas. Enfin, cela reste à prouver. C'est le sujet du grand 2 (II).

Preuve de l'affirmation : "sans article, la désencyclopédie n'existe pas"

Tout d'abord, il faut préciser le sens des termes de cette phrase. La désencyclopédie, c'est une encyclopédie de l'intelligence stupide -ou de la stupidité intelligente, au choix- et donc, par son caractère (on vient de le voir, mais alors là vraiment à l'instant, donc je refais pas la démo, c'est le début de la phrase donc quand même, faut peut-être pas pousser) encyclopédique, un ensemble de savoirs humains. Ces savoirs sont organisés selon des entrées (des keywords) et ces entrées sont ce que l'on appelle des articles. Donc à partir de maintenant, si on veut faire (très) court, sans article, pas d'entrée, pas d'entrée, pas de sortie et entre les deux, le vide. Vous suivez ? Parce que moi je comprends rien, mais si vous suivez, c'est très bien. Mais en tout cas c'est rapide donc rapide et efficace, moi, j'adore. Comme quoi, il suffit de bien définir les termes du sujet et on voit tout de suite mieux de quoi on parle et on va droit au but sans perdre un temps fou dans les méandres synaptiques du vide intellectuel.

Conclusion

Reste à prouver que si la désencyclopédie n'existe pas, alors elle n'existe pas. Je fais pour cela un raisonnement par contraposée, c'est de loin le plus simple. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, pas de panique, c'est justement très simple, je viens de le dire, bande de débiles. Je suppose donc que la désencyclopédie existe. Dans ce cas, il existe un objet que l'on appelle désencyclopédie et dont l'état est celui de la désencyclopédie que nous connaissons bien. Puisque cet objet existe et qu'il s'agit de la désencyclopédie (s'il ne s'agissait pas de la désencyclopédie, la désencyclopédie ne serait pas la désencyclopédie et puisque si j'étais ce que je suis, je ne serais pas ce que je suis, il s'agit bien de la désencyclopédie), alors la désencyclopédie existe. Donc si elle n'existe pas, alors elle n'existe pas. Voilà ainsi prouvée l'inexistence de la désencyclopédie.


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