Louis-Ferdinand Céline

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Céline te regarde. Que tu es laid... Terriblement laid ! Il t'aime mais te chie dessus.

Attention : Il faut pour lire cet article une capacité de compréhension moyenne. Toute personne n'appréciant guère les phrases dépassant une ligne se verra mentalement violé par l'auteur de ce dit article, qui apprécie tout particulièrement faire chier les lecteurs abrutis, et qui aime d'autant plus le faire quand il parle d'un auteur dont l'habitude est à la phrase courte ; mais il est tant de manière de chier, et de chier à vos visages réjouis !

Attention : Cet article traite d'un dénommé Louis-Ferdinand Céline, écrivain dont la lecture peut rendre mélancolique. Vous finirez pendu avant même d'avoir pu finir votre Pléiade - Attention : une pléiade est un livre.


« Étant jeune je me masturbais énormééément sur les femmes qui venaient se faire coiffer ! Comme Céline enfant dans ses romans ! »
~ Fabrice Luchini à propos de son métier de coiffeur


« Pour mes romans je me suis beaucoup inspiré de Céline. J'ai beaucoup analysé les points de suspension et j'ai découvert que c'était ça le secret. Pour reproduire cet effet j'écris les yeux fermés »
~ Musso à propos de son talent


« Les points de suspension de Céline... Une grande... Découverte »
~ Sarkozy à propos de Céline


Une enfance difficile

Louis-Ferdinand Céline, né Louis-Ferdinand Destouches, a eu une enfance particulièrement difficile ! Outre avoir eu une activité de branleur monomaniaque qui lui causa très tôt des troubles de l'érection - ce dont s'inspira le très connu Fabrice Luchini, passionné par l'écrivain, qui effectua dans sa jeunesse plus d'onanisme que nécessaire à son petit emploi de coiffeur, dans l'arrière boutique - fut particulièrement traumatisé par la merde qu'il laissa à maintes reprise au fond de son caleçon, par le rejet gastrique (ou vomi) qu'il reçut en pleine figure d'une femme mûre lors d'un voyage familial à bord d'un bateau, par la vision de quelques amis qui effectuèrent monts de "turlutes" pour disposer, et avec une facilité déconcertante, de quelques piécettes, par la cruauté d'un père bien névrosé, par l'odeur enfin, l'émanation puante, la douce exhalaison du passage Choiseul, qu'il nomma "cloche à gaz". On suppose, ou tout du moins les céliniens les plus confirmés, que l'odeur, et de sa rue et de son froc continuellement souillé, ainsi que son régime alimentaire relativement médiocre, participèrent d'une dégradation progressive de sa vue : les particules diarrhéiques, trop présentes dans son environnement, allèrent se fixer à ses pupilles, s'y ancrer durablement, pour qu'il ne voit jamais plus le monde que comme le tas de bouse dans lequel il vécut ; ajoutons à cela la frustration sexuelle - la sexualité étant selon Freud le moteur de notre existence - et l'on arrive à l'être que voici, à celui qui voit se déplacer face à lui des amas géants de détritus, les Hommes.

Une adolescence difficile

Toujours bercé dans la grosse bouse de l'humanité, son adolescence fut en effet difficile. Et si l'on considère le jeune âge, celui de partir à la guerre, comme l'adolescence, cela fut encore plus difficile ; car tout est difficile chez lui et partout. Il se fit en effet violer pendant un combat par quelques allemands en rut ; ce qui certes le sauva d'une mort certaine, mais le laissa à jamais traumatisé des affrontements ! Cette célèbre citation, d'ailleurs, le montre bien :

"Nous voici encore seul... Tout cela est si lent, si large, si lourd. Bientôt je serai baisé, et ce sera enfin fini... Il est venu tant de monde dans mon anus. Il ont fait des choses, ils ne m'ont pas fait grand chose. Ils sont partis, revenus... Ils ont bandé... Ils sont devenus vieux, misérables et lents chacun dans un coin du monde... Mon anus n'en veut plus.

Hier à huit heures, Beber, mon ami, est mort. Une grande tempête s'élève de la nuit. Tout en haut, où nous sommes, la maison tremble. C'était un gentil et doux et fidèle ami. Demain on l'enterre rue des Saules.

Je lui ai dit dès le premier jour quand il a parlé. "Ne vous dévoilez pas surtout ! Restez caché derrière votre arbre !" Je me méfiais. Et puis voilà, et puis tant pis... L'enculage vient toujours à temps... Pas pour lui, pour moi, pour tous."

C'est d'ailleurs cette expérience homosexuelle forcée qui le fit avoir plus tard un certain rejet des relations sexuelles entre hommes. A jamais il fut condamné à chaque instant où ses yeux se fermèrent à revoir cette scène d'une violence inouïe, qu'il présenta dans Voyage au bout de la nuit, son roman le plus connu, de manière allégorique comme une haine et un rejet de la guerre. La balle qui frôle son visage, en effet, fut analysée par de nombreux critiques comme une image détournée du sexe masculin qui attaque, qui avance, qui se rapproche et grandit plus vite qu'on ne le pense, qui surtout assaillie directement l'esprit en le mettant en branle ; ce qui sous-tend une double dialectique : celle de l'esprit perforé par le sexe adverse, par la virilité d'autrui, et celle de l'esprit qui s'échappe sous l'effet de son propre sexe et de son propre onanisme, relevant d'une certaine auto-flagellation ("L'envie est là", dira-t-il dans une de ses interviews).

Les accusations infondées d'antisémitisme

Moi antisémite ? Regardez mon visage, je suis bien trop sympathique pour ça !

L'un des plus grands malheurs de Louis-Ferdinand fut sûrement ces accusations d'antisémitisme. Moi, auteur de cet article, et ayant eut la joie de lire tout ses pamphlets je puis dire que ces textes ne souffrent que de 1137 types d’appellations différentes de "juif", et de rien d'autre. J'y ai vu en cela, oui, simplement un catalogue, à la manière d'une sorte de dictionnaire du langage parlé vulgaire de cette époque. On y trouve une floraison de termes tous plus originaux les uns des autres, et qui feraient d'ailleurs la joie de nos jeunes contemporains qui sont bien restreints dans leurs insultes. A qui veut enrichir son vocabulaire, que ce soit ou non pour une utilisation raciste, se doit d'aller lire ces pamphlets ; bien sûr je rejette toute responsabilité quant aux procès et problèmes judiciaires que vous pourriez avoir à utiliser ces mots originaux (je vous conseille juste en cas de problème de prôner la passion des mots ou le délire d'esprit).


Une étude révèle en effet que Louis-Ferdinand Céline, à lui seul, a inventé plus d'insultes dans ses pamphlets qu'il n'y en avait jamais eu toutes langues et époques confondues, et qu'il est ainsi l'homme ayant le plus participé au prestige de la langue française et à sa mouvance linguistique. Un dictionnaire va d'ailleurs bientôt sortir, regroupant l'intégralité du patois célinien, classé bien sûr par ordre alphabétique. Un débat fait encore rage cependant : faut-il le mettre au programme d'étude des CE2 ? Pour ma part je pense qu'il le faudrait. La sensibilisation aux dictionnaires est importante ! Et d'autant plus quand la langue française se perd de plus en plus... Nous n'avons désormais plus que le mot "bolosse" pour regrouper ce qui avant formait un panel de 157 mots... Nul doute que nos cerveaux rapetissent au vu de la baisse de notre vocabulaire.


Un style expressif

Louis-Ferdinand Céline est considéré comme un des plus grands auteurs du 20ème du fait de son style hors du commun (Notons qu'à notre époque où Musso est le roi des ventes, Céline, si le lecteur lambda reconnaissait l'originalité de sa prose, serait déclaré, et à son plus grand malheur, dieu Priape ayant droit de cuissage !). Il dispose en effet d'une habileté hors du commun pour chier mélodiquement : il est une sorte de violon dont les notes et les sonorités exhibent tout ce qu'il y a d'infâme dans nos corps dépéris ! Il est le seul jusqu'ici qui parvint à rendre Beau le Laid. Il est enfin le seul qui découvrit que mettre des points de suspension partout recréait l'impression d'oralité (c'est dire qu'il a raison de trouver l'Homme relativement con, lui qui ne s'était jamais rendu compte de cette évidence linguistique).

"Eh Bebert... paraît qu'arrêter... ses phrases... toutes les trois secondes... ça oralise !" "Sale bègue !" Qu'il répondit l'Bebert. Ca lui sortait du cul, et bien comme y faut... Il n'en pouvait plus de ces pulluleurs publics... De ces coprophages... Qu'il était bien pourtant chez lui avant qu'tout ça arrive... Les gens et la masse et la bien gentille... Qu'ils se mettent à chier partout..."

Une carrière de médecin

Il aimait bien opérer les anus. (Drôle non ? Mais il faut bien à un moment retourner à l'humour scatologique que nous apprécions tous, et qui fera la joie des jeunes enfants qui parcourront ce site, eux qui n'ont pas compris un traitre mot de ce que j'ai pu dire plus haut !)

"Prout, qu'il dit. C'est comme ça qu'ça se fait l'opération... Il viennent tous le cul bien angulé... Moi je leur opère ça quand c'est grave. Ils sont contents... Et quand c'est qu'de la pénétration qui l'a produit, une pilule et ça repart, ils sont contents aussi... Ils demandent que ça d'en bouffer du médicament, et du bien bon, et du bien donné oui... Ils s'en gavent parce que c'est moi qui l'ai donné... Qu'c'est bien le médecin, qu'ça aide bien et gratuit et gentil"


Un génie

Céline met son gilet de sauvetage pour ne pas se noyer dans la bouse

Si Louis-Ferdinand est un génie ce n'est pas, non, à cause de son parler déformé, de sa bouche qui face à la caméra, en interview, se tord sur le côté, ou de sa saloperie de clébard ou de perroquet, mais plutôt en ce qu'il a su voir que tous, et notamment toi, lecteur, sont des merdes. Les particules diarrhéiques, par leur acidité, enlèvent en réalité le voile qui pèse sur nos pauvres âmes. Ayant moi même beaucoup chié dans mon caleçon ; ayant moi même inhalé plus que de raison mes propres senteurs ; ayant lu Céline et humé sa douce scatologie ; je suis un génie et vous des merdes. Non pas que je sois supérieur, divin, non, mais que la masse grouillante populacière est d'une telle infériorité, que fasse à ces chiens aboyants on se trouve forcément absolument élevé. Ce serait, voyez-vous, comme mettre une merde à côté d'une merde diarrhéique : la banale pue toujours moins ! ... Ma première annonce, celle que la merde s'était ancrée à ses yeux pour qu'il ne voit jamais plus le monde que comme le tas de bouse de son enfance était donc une erreur de ma part : le monde est bouseux, bel et bien bouseux.


Voyage au bout de la nuit

Le plus célèbre des romans de Céline, Voyage au bout de la nuit, met en scène Bardamu qui, rebuté par la guerre, décide d'aller nager en pleine rivière africaine sous la canicule et les moustiques, profitant de l'ivresse de la maladie et des 40 degrés (qu'on sait les stupéfiants les plus économiques au monde) avant de partir aux États-Unis pour visiter les toilettes New-yorkaises où tous chient joyeusement en groupe, côte à côte, bras dessus bras dessous - puisqu'il est toujours question de déjections chez cet auteur - et enfin de revenir en France pour soigner gratuitement ses chères voisins, qui eux aussi, il faut le dire, lui chient bien à la gueule. En somme c'est un roman très optimiste qui loue des valeurs d'amour et d’amitié ! Céline est humaniste, et quoi qu'il arrive les puanteurs environnantes n'empêcheront pas Bardamu d'être bon et généreux. Généreux d'abord avec les quelques femmes qu'il croisera et qu'il entretiendra le temps qu'elles trouvent mieux que lui. Car, voyez-vous, très chère lecteur, aimons les femmes dans l'instant sans nous soucier des autres : seul l'ivresse de l'actuel compte... à quoi bon se soucier qu'elles se fassent prendre lorsqu'on est pas là ? Prenons exemple sur Bardamu.

Typologie de la merde chez Céline

Les céliniens, après de nombreuses lectures des romans du célèbre écrivain, ont réussi à en extraire une typologie de la merde - certes implicite mais belle et bien présente.

1 - La merde qui écrit : Cette catégorie correspond à tout les écrivains sauf lui-même, les autres n'écrivant en effet que quelques historiettes bien ennuyeuses. Par extension nous pouvons affirmer que Beigbeder, Amelie Nothomb ou tout autre écrivain contemporain apprécié de la masse sont des "merdes légèrement coulantes qui écrivent".

2 - La merde qui réalise : Cette catégorie comprend tout les réalisateurs ou indirectement toute personne liée à la réalisation d'un film. Céline comprenait en effet les longs-métrages dès les cinq premières minutes, et de ce fait l'esprit de ces cinéphiles lui apparaissait forcément bien inférieur. Notons qu'à cause de cela André Malraux, qui a adapté son roman au cinéma, est à la fois une merde qui écrit et une merde qui réalise.

3 - La merde qui combat : Toute personne liée à l'activité guerrière ou militaire est une merde. L'Homme étant par nature violent tout Homme est une merde (sauf Céline).

4 - La merde qui va chez le médecin : Toute personne allant chez le médecin alors qu'il n'est pas sur le point de crever est une merde. Notons qu'à cause de cela un être humain lambda allant chez le médecin pour une toux est à la fois une merde qui combat et une merde qui va chez le médecin.

5 - La merde qui aboie : Cette catégorie comprend toute l'humanité sauf les chiens.

6 - La merde qui lit : Sont merdes les lecteurs qui attendent et veulent de l'histoire, de l'historiette, soit pas mal de lecteurs. Par extension encore les contemporains sont des merdes coulantes.

Quelques citations

« Le ventre des femmes recèle toujours ma dureté ou celle d'un autre. Qu'importe. »
~ LF à propos de sa petite amie


« Être seul, c’est s’entraîner à la mort, c'est s'entrainer à chier le dernier coup. »
~ LF à propos de son cabinet de toilette


«  Tout est permis en dedans, car il n'y a bien qu'en dedans qu'on ne peut pas chier. »
~ LF à propos de son anxiété


« Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme une prostitué dont on s'étalerait la merde aux yeux. »
~ LF à propos de Twilight 5


« Quand on a pas d'imagination, chier c'est peu de choses, quand on en a, chier c'est trop. »
~ LF à propos de la création littéraire


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