Dieudonnisme

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Le Dieudonnisme – originellement tiré du nom d'un pseudo-humoriste qui ne fait plus rire personne stigmatisant la population juive en l'amalgamant avec le Sionisme – est un nouveau courant de pensée antisémite qui peut être assimilé quand on y réfléchit trois secondes à un néo-antisémitisme. Le Dieudonnisme antisémite est le nom donné de nos jours aux partisans antisémites de ce courant de pensée discriminatoire faisant preuve d'hostilité antisémite manifestée à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique et religieux.

Les adeptes du Dieudonnisme antisémite font preuve d’antisémitisme avec dans la majorité des cas un déni de la réalité de leur antisémitisme, se défendant d'être racistes ou antisémites alors qu'en fait si, mais revendiquant d'aimer simplement l'humour et l'humour sur n'importe quel sujet, même à propos des Juifs. Ce courant de pensée possède également une tendance complotiste paranoïaque. La doctrine dieudonniste antisémite dénonce un supposé complot mondial organisé par les sionistes, accusant ceux-là de tous les maux du monde moderne. Selon cette doctrine, les sionistes seraient responsables de la crise financière actuelle, des attentats perpétrés récemment en Europe, de l'attentat du 11 septembre 2001, voire même de la création de l'État d'Israël. Les sionistes sont également accusés d'influencer les politiques des gouvernements américains, anglais, français et israëliens, entre autres. Ils sont aussi accusés d'être les créateurs de la franc-maçonnerie et les pères fondateurs des Illuminatis et du Judaïsme. Ces accusations font partie d'une liste non-exhaustive mais j'y travaille.

Selon les dieudonnistes antisémites, chaque personne juive, ou personne ayant un quelconque lien avec une personne juive est forcément sioniste, car celle-ci est influencée par le sionisme et par des personnes vivant en Israël. Par ailleurs, ils nient que tout antisioniste est nécessairement antisémite. Les dieudonnistes s'identifient parfois comme des antifascistes, amalgamant de ce fait le sionisme et le fascisme, ce qui n'a aucun rapport car c'est tout à fait différent comme je l'affirme. Ainsi, dieudonnistes antisémites et partisans frontistes antisémites se retrouvent et partagent un ennemi commun : le Juif. Néanmoins les dieudonnistes antisémites n'emploient que rarement le terme "Juif" préférant employer le terme "sioniste", "'israëlien", "banquier", "'gouvernant'"", "'américain'", "journaliste", "riche", "voleur", ""voyou", etc.

Afin de se différencier des frontistes et de se défendre d'être racistes, les dieudonnistes prônent la Liberté d'expression, comme le FN, et revendiquent le droit de rire de tout, notamment de la mort 6 millions de juifs lors de la seconde guerre mondiale. Lorsque les dieudonnistes sont confrontés à cet argument de la Shoah et des 6 millions de victimes, les dieudonnistes répliquent en accusant l'état d’Israël de massacrer le peuple palestinien et dénoncent le conflit israelo-palestinien comme un génocide semblable à la Shoah, alors que c'est l'inverse qui est autorisé : avoir subi la Shoah donne tous les droits, y compris de se défendre contre les palestiniens qui les agressent. Mettant ainsi sur un pied d'égalité un acte atroce qui aura marqué l'histoire du 20ème siècle et un conflit entre deux populations dont l'une n'est même pas juive. – événements tragiques mais pourtant incomparables – Ainsi les dieudonnistes établissent une comparaison en ignorant les différences fondamentales qui séparent ces deux tragédies, comme par exemple les époques différentes, les intentions totalement différentes et le contexte géo-politique différent. Mais aussi, les dieudonnistes omettent sciemment ou inconsciemment le principe qu'une tragédie ne peut être comparée à une autre, que deux douleurs différentes ne peuvent être comparées, sauf qu'il y en a une qui est au-dessus de toutes les autres.


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