Désinformation:La Belgique est euphorique dans l'épreuve de football des JO de Pékin

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La Belgique est euphorique dans l'épreuve de football des JO de Pékin

De notre envoyé spécial  Thaumasnot - ‎le 16 août 2008

Belgique — 
Les Diablotins sont à la mode.
La Belgique, toujours à la recherche d'une médaille, se qualifie miraculeusement pour les demi-finales au détriment de l'Italie.

L'équipe de foot belge est une miraculée des quarts de finale. À l'issue du temps règlementaire et de la double prolongation où les deux formations étaient encore à égalité (2 buts partout), ce sont en effet les italiens qui remportèrent la séance de tirs au but, mais sur un coup du sort, la peur de vaincre classique a saisi les teneurs du score chinois, qui ont maladroitement placé les cartons dans les mauvaises cases du tableau de score officiel, et ainsi attribué la victoire à l'outsider belge, dont la victoire entrera dans les annales comme l'un des plus incroyables retournements de situation jamais vus.

« Ben écoutez, j'ai fait 4 Euros et 2 Coupes du Monde, mais les JO c'est le niveau de pression au-dessus », se défend l'un des juges, qui souhaitait rester sous couvert de l'anonymat. « L'enjeu est tellement énorme ! Vous savez que le simple fait de faire rentrer un petit carton chétif dans un certain emplacement donné rendra fier tout un peuple ou le fera envoyer en enfer ses représentants pour les 4 ans à venir. » Et de souligner avec à-propos que les critiques de l'arbitrage, eux, ne manquent jamais de mettre leur pied à un certain emplacement donné du corps arbitral.

Du côté des vainqueurs, l'heure est à la liesse et à la jubilation. Le président wallon de la Fédération Belge de Football (FBF), sous les feux de la polémique depuis qu'il a symboliquement traité l'hymne national de « barbante et conne », fait depuis ce matin l'unanimité, et s'attribue sans vergogne tous les mérites de la réussite actuelle des Diablotins. « J'ai toujours dit que Jean-François [ndlr : Jean-François de Sart, sélectionneur olympique] devait me mettre à l'aile droite où je peux créer des décalages ou couper les trajectoires du ballon dans le dos des défenses. Vous auriez dû me voir quand j'ai fait ce grand pont sur ce grand dadais de Rossi, quand j'ai enchaîné un une-deux avec moi-même à rendre fou Nesta, et comment je me suis fait une super passe transversale par-dessus Materazzi pour marquer d'une triple bicyclette kaméha méha ! »

Albert II, peu enclin à ne pas profiter de l'aubaine, est intervenu sur les ondes pour vanter la culture viscérale de la gagne chez les Belges. « On est génétiquement préparés à gagner », déclare-t-il depuis Bruxelles Ouest. « Si on était pas préparés, on aurait été foudroyés sur le coup de la victoire, tellement ç'aurait été insupportable de gagner. Faut bien le dire : personne n'a jamais eu notre parcours ici à Pékin : perdre contre le Brésil, battre la Chine chez elle à son propre jeu, la Nouvelle-Zélande, puis l'Italie en quarts... c'est historique ! PERSONNE N'A JAMAIS EU EXACTEMENT NOTRE PARCOURS ! » Une joute verbale s'est alors engagée avec un journaliste de la RTBF :

— Oui, mais on a déjà fait mieux.
— Personne n'a jamais eu exactement notre parcours !
— Mais on a déjà fait mieux.
— Personne n'a jamais eu exactement notre parcours !
— Mais on a déjà fait mieux.
— Personne n'a jamais eu exactement notre parcours !
— Mais on a déjà fait mieux.
— Personne n'a jamais eu exactement notre parcours !
— Mais on a déjà fait mieux.
— Personne n'a jamais eu exactement notre parcours !
— Mais on a déjà fait mieux.
— Personne n'a jamais eu exactement notre parcours !
— Hum.
— Hum !
— Bulbololblublosbleubleuuuuuuuu !!
— UUUuuuuuuhhh ! uhuhu !
— Bêêêêêhhh !!!!
— YIII HHHAAAAAAAAAA !!!!

Les Belges, portés par l'élan de l'exploit tel un judoka belge soufflé dans les airs par un ko-soto-gari, pourraient voler au-dessus des demi-finales, de la finale et du podium, mais cela ne leur importe guère, ce sont des miraculés.


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