DÉBonsFilms:Biteman, agent 47 cm, un film d'action testostéroné

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Synopsis – L'Agent 47cm sort une nouvelle fois de l'ombre pour y retourner de nouveau, puis en sortir, puis y retourner, puis en sortir, puis y retourner etc.


Gllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.pngGllaum4.png – Note de la rédaction de Bons Films
Gllaum3.pngGllaum3.pngGllaum3.pngGllaum3.pngGllaum3.png – Note des téléspectateurs


L'avis Bons Films – Fort des techniques tantriques que lui ont enseignées la CIA, le FBI, le Mossad et tous les services trois pièces secrets du Monde, l'agent 47cm, un homme inflexible, va devoir se sortir une nouvelle fois de la merde après que sa couverture ait sauté suite à des frictions avec sa hiérarchie.

Inutile de dire que ce film est un chef d’œuvre.

Les âmes sensibles – et en particulier les femmes – trouveront certes le film trop long, tant il est dur, et la vue insoutenable de tant de violence leur fera profondément mal au ventre : c'est le prix à payer pour avoir le plaisir de retrouver durant presque deux heures l'agent 47cm, de bonheur et de sueur, jusqu'à la fin que beaucoup ont encore du mal à avaler. Il faut dire que le twist final a de quoi surprendre : d'ordinaire dépourvu de plan, de Q comme dans James Bond et tout simplement de soutien, Biteman est pris à la gorge et ne peut s'en sortir qu'au prix de grosses percées bourrines pour pénétrer entre les rangs de l'ennemi, seul. Dans ce volet, il reçoit l'aide de quantité de protagonistes.

On y retrouve ainsi les personnages habituels : ce trou-du-cul d'agent John Smith, impénétrable, qui prend un malin plaisir ; une taupe, Katia van Dees, insatiable et que notre agent finit par retourner contre son gouvernement ; et la mystérieuse Diana, dont on ne voit jamais le visage, mais dont on comprend à postérieur que c'est nécessaire pour maintenir le suspens jusqu'à la fin.

On appréciera l'esthétique léchée du film, l'intrigue qui glisse toute seule, les money shots nombreux qui en mettent plein la face au spectateur et surtout d'enfin avoir une vraie adaptation, un peu tirée par les cheveux certes, mais infidèle au jeu vidéo.

On n'appréciera moins la durée du film, trop courte, et l'acte préliminaire quasi-inexistant, ou le manque d'implication des acteurs, qui arguent à chaque confrontation avec l'agent Biteman qu'ils ne font que leur métier avant que ce dernier ne les transperce de part-en-part avec son sabre.


Sabre qu'il employait déjà dans l'adaptation précédente, dans une scène hédoniste ambiguë avec trois autres clones à lui, où après une impasse mexicaine il enchaînait avec une toupie brésilienne jamais vue au cinéma.


Mais l'un dans l'autre, c'est un film génital que nous recommandons à tous les petits et les grands, et qui saura dans l'avenir faire son trou au sein des films faciles dont on ne se rappelle que très vaguement.


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