Désinformation:Le taux de mortalité est plus élevé chez les enfants dormant avec leurs parents

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<section begin=accroche /> Le taux de mortalité est plus élevé chez les enfants dormant avec leurs parents

De notre envoyé spécial  Thaumasnot - ‎le 13 avril 2009

Charlotte, Caroline du Nord, États-Unis d'Amérique — D'après l'organisation militante américaine Child Care, le taux de mortalité est anormalement élevé chez les enfants dormant avec leurs parents.

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Child Care a réalisé une étude dans la ville de Charlotte, Caroline du Nord, montrant que 1 enfant sur 100 meurt quand il dort avec ses parents, soit 3 fois plus que le taux de mortalité infantile national. Les causes sont multiples, mais le rapport cite, par ordre d'importance, les suivantes, qu'on trouve souvent mélangées :

  1. Suffocation
  2. Coups et blessures
  3. Négligence parentale
  4. Leucémie
  5. Cancer des amygdales
  6. Boustrophédon (en particulier le boustrophédon par suffocation leucémique)
  7. Etc.

La suffocation se produit quand l'un des parents (souvent la mère), beaucoup plus lourd que l'enfant, s'asseoit sur ce dernier pour lire un livre après un repas. « Je lisais le Grand Larousse illustré, quand j'ai senti un craquement d'os », rapporte Mme Porridge.

Les accidents par coups et blessures surviennent lorsque les parents s'adonnent au devoir conjugal en présence de l'enfant. Celui se trouve alors dans ce qu'on nomme dans le jargon scientifique un "champ de bataille", où les coups de coudes et de griffes, les ruades et les gifles érotiques pleuvent à foison. L'enfant est comme perdu dans le no man's land entre deux tranchées ennemies, avec son fidèle petit drapeau blanc pour implorer la clémence des tirs croisés. La situation où l'enfant se trouve éjecté du lit par la force des ressorts du sommier pour se briser le crâne sur le sol, est également très courante. Elle fait inévitablement penser à un trampoline en plein no man's land, sur lequel l'enfant ricocherait de plus en plus haut entre les balles.

Selon le lacaniste Bernie Moreno, l'enfant au milieu du lit conjugal exprime la topique du complexe d'Œdipe, et les parents, malgré qu'ils en soient le fondement étiologique, tentent inconsciemment supprimer ce complexe afin d'établir le noyau familial. Ils ferment donc les yeux en butant l'enfant.

À l'opposé, la situation où l'enfant épiait les ébats par le trou de la serrure apparaît nettement préférable, même si elle a été diagnostiquée dans les plus célèbres cas de névroses de tueurs sériels (John Wayne Gacy, Ted Bundy, Eddie Gein, Charles Manson). Il est donc recommandé aux parents, avant de faire l'amour, de penser à renvoyer l'enfant en lui disant gentiment : « Bon papa et maman on va faire un bébé. Tu veux bien aller épier derrière la porte ? »

La négligence parentale n'est pas en reste. Dans chaque cas, les parents pensent, à tort, que la proximité immédiate de l'enfant les dispense de se soucier de l'enfant. Or, dans au moins 4 cas étudiés, ce dernier avalait sa langue et en mourait sans que les parents ne fassent attention. « On croyait qu'il faisait encore son intéressant », raconte Mme Da Costa en pleurant. Le fait que l'enfant devienne violet sous des draps violets (1 cas étudié) exacerbe un peu plus le "drame de transparence" de l'enfant. « On se disait qu'il avait acquis ce don de camouflage de Metal Gear Solid. Il arrêtait pas dernièrement de nous rebattre les oreilles avec son nouveau "Octo-Camo". »

En comparaison, laisser son enfant sans surveillance dans sa chambre est nettement moins risqué, à condition de fermer la porte de l'extérieur et de porter des boules quiès. D'après les statistiques Child Under Fire Stats, condamner la chambre d'un enfant en la barricadant avec de grosses lattes en bois diminue de 15% les risques par rapport à un enfant dormant dans le lit de ses parents. Il faut faire cependant attention à ne pas laisser le chien à l'intérieur, car entre les deux, dans une situation de famine, il n'est pas garanti que ce soit l'humain qui s'en sorte vivant. Mais même si vous laissez le chien derrière les barricades, il est fort possible que celui-ci gagne le duel et lui fasse avaler sa langue, comme le démontra brillamment Stephen King dans Cujo. En deuxième alternative, laisser son enfant dans le lit d'un étranger, a fortiori quand ce dernier est surnommé Bamby, peut s'avérer payant (dans un procès).

Conclusion de l'étude : ben si l'enfant devient Ted Bundy...


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