Aveyron

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L'Aveyron est un département français qui fait partie de la région Midi-Pyrénées

Logo de l'aviron Aveyron.

Citations

« On ira tous en Aveyron, on la verra nous l'Aveyron, lalala ! »
~ Sacha Guitry à propos de son département préféré.
« Il vaut mieux une taupe dans son jardin, qu'un Tarnais comme voisin »
~ Proverbe aveyronnais à propos d'une population frontalière.

Situation

L'Aveyron (n'est pas rouge en réalité).

Contrairement à la légende, l'Aveyron n'est pas la patrie de José Bové : ce génie qui a démonté le seul "MacDo" du coin (hormis ceux de Ruthènes) est en fait girondin.

L'Aveyron est un chouette département, dans une belle région.

Peuplée à 25% de vieux, 25% de vaches, 25% de moutons (en local, fèdes) et 25% d'ex-hippies soixante-huitards. L'Aveyron n'en reste pas moins le 3ème département de la région en matière d'informatique. (Oui je sais, on s'en fout !)

Climat

Déprimant en hiver et étouffant en été. Conseillé aux amateurs de forts taux d'humidité en hiver, accompagnés de basses températures, et ceux qui apprécient un air brûlant en été. Seul l'aveyronnais est capable d'apprécier à sa juste valeur ce climat d'exception, propice au développement du penicillium roquefortii et des cèpes (à la grande joie du tarnais). Citons le microclimat de Baraqueville, ses 300 jours de brouillard par an, ses 3°C de moins que partout ailleurs, et son "aulte de Cassarou" qui font du lac de Baraqueville un réel coin de paradis.

Villes

Habitants

S'il est vrai que le département de l'Aveyron est principalement occupé par des bovins et des ovins, les proportions citées ci-dessus nous affirment que l'on trouve aussi 50% d'humanoïdes. Humanoïdes car, au contact de ces 50% d'animaux, on peut se demander de quelle façon a évolué le type humain dans ces contrées peu hospitalières.

Aveyronnais de base

L'aveyronnais, comme son nom l'indique, n'habite pas dans le Lot (et surtout pas dans le Tarn) mais bien à Paris (Bougnat du Sud) et accessoirement en Aveyron. L'aveyronnais moyen (d'Aveyron, pas celui de Paris) est un vieux (ou une vieille) portant un béret (sauf les vieilles), des habits vieux ou troués sous le prétexte d'habiter à la campagne (mais en vérité, c'est pour les rentabiliser au mieux) et parfois aussi une canne. Il porte aussi sur vous un regard méfiant, craignant sûrement d'avoir affaire à un tarnais. Bien souvent aussi, l'aveyronnais a au coin de la bouche un mégot éteint qui suit chaque mouvement de la lèvre à laquelle il s'est attaché (éteint, comme ça il se fume moins vite : rentabilisation). Comme vous l'aurez compris, l'aveyronnais de base est très plutôt radin économe. Aussi voue-t-il une haine sans borne à son voisin tarnais qui lui vole sans vergogne aucune les denrées qu'il s'échine à produire dans son petit champ. Les aveyronnais surnomment les tarnais les doriphores (espèce d'insecte qui... on s'en fout en fait). Ces derniers le leur rendent bien en surnomant les aveyronnais les rapias. Ce qui démontre bien la cupidité des aveyronnais fourberie des tarnais.

L'aveyronnais se révèle être une source de savoir intarissable sur de nombreux sujets (notamment s'il a fait la faculté d'Ampiac), tels la vie de ses ancêtres, les patates, l'agriculture en général, les villages avoisinant, ses voisins, et bien entendu la fourberie des tarnais. Contrairement à ce que vous pouvez croire, l'Aveyron est bien le troisième département de sa région en matière d'informatique (oui je sais, on s'en fout toujours autant) plaçant l'aveyronnais moyen au troisième rang d'utilisateur de l'informatique dans sa région. On se rappelle alors cette fameuse publicité pour une célèbre marque de voiture dans laquelle un laguiolain indique son chemin à un couple perdu sur les belles routes aveyronnaises (Si si ! Iclic à droite). Cet exemple nous confirme que l'aveyronnais peut se révéler branché.

Peuplades aveyronnaises

Carl Friedrich Gauss.jpg Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
« Pour plus de détails sur ces intéressantes analyses sociales des taux d'alcoolémie comparés des habitants de l'Aveyron, vous pouvez vous reporter aux archives de Big Brother qui contiennent une documentation importante sur toutes les villes pourrites qui ont été sacrées à la poubelle »


Le laguiolain

Laguiolain occupé à la préparation du Laguiole

Fier et rude habitant de Laguiole, le laguiolain est toujours d'origine parisienne. Là-bas, ses aïeux vendaient du vin de Marcillac et du charbon à d'autres laguiolains venus vendre du charbon et du vin de Marcillac à d'autres laguiolains venus acheter du charbon et du vin de Marcillac.

Une fois revenu en Aveyron le laguiolain partage ses journées entre l'affûtage de son couteau, la préparation de la fouace et le ski. Le laguiolain est le seul type d'aveyronnais capable de se vanter qu'il peut admirer la magnifique sculpture de taureau de Laguiole quotidiennement. Attention de jamais dire que le fromage de Laguiole ressemble à du Cantal, au risque de se retrouver avec un Laguiole (le couteau, pas le fromage, suivez un peu) planté dans la gorge.

L'Aubraquois

Fier, têtu et rude n'habitant pas Laguiole, l'Aubraquois aime son pays par dessus tout. Quand il doit quitter son plateau pour survivre, il y revient toujours (pour survivre aussi.) Le pur Aubraquois n'élèverait pas ses enfants ailleurs, surtout pas à la ville.
Particularité de l'Aubraquois, le doryphore n'est pas tarnais (éloignement): pour lui, ce sont les Parigots (sans racines aubraquiennes.)
qui viennent polluer son paysage, bousculer sa tranquillité (ici, les Parigots peuvent venir de Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Nice, Jérusalem...).
L'Aubraquois aveyronnais se moque de ses homologues Lozériens et dénigre les Cantalous.
L'Aubraquois sort très peu de chez lui sauf le weekend venu. Là, il descend dans la vallée faire la fête (picoler comme un trou) si une fête de village perchée sur son plateau ne lui permet pas de s'amuser (picoler comme un trou.)

Le rodézien

Réunion à la MJC de Rodez

Le rodézien est l'habitant de Rodez, capitale de l'Aveyron. Comment reconnaitre un rodézien ? Facile ! Il est de droite et vote toujours pour le même maire depuis 30 ans (sauf en 2008... hum... même en 2008 !). Le rodézien était grec sous l'antiquité, donc un petit peu homosexuel. De cette période lointaine, le rodézien garde une certaine honte honteuse qui le pousse à regarder d'un air torve les jeunes garçons qui se promènent main dans la main.
Une rumeur affirme qu'il y eut un jour des jeunes à Rodez. Cette rumeur est évidement à prendre avec des pincettes et aujourd'hui rien ne permet de l'affirmer.
Rodez est aussi la Capitale de l'Aveyron, les rodéziens sont très fiers de cela, comme ça ils peuvent traiter les millauvains et villefranchains-de-rouergue de "gros paysans".
Les rodéziens possèdent en outre un très bon club de foot, le RAF (Rien A Foutre) qui est sûrement le meilleur club de foot de l'avenue Victor Hugo.
Certains pourraient être étonnés voire choqués de ne pas nommer les habitants de Rodez des ruthénois, fils des ruthènes ; mais les ruthénois sont de moins en moins nombreux. C'était une ancienne tribu de cueilleurs de café sur les pentes de Layoule ou dans les travers de Banocre, le réchauffement climatique a complètement déréglé la floraison des caféiers et la production est devenue de nos jours très anecdotique. Ainsi s'il boit du thé c'est un rodézien, s'il boit du café, c'est un ruthénois.

Le cul-rouge

Le cul-rouge habite la région de Decazeville-Viviez-Aubin-Le Gua-Cransac, autrement connue sous le nom de Bassin Houiller.

Les habitants du Bassin sont aussi connus pour leurs fameux bals "clés à molette" dont le principe sainement distrayant, consiste à se battre avec vindicte dès la première chanson dans une fête de village, en utilisant des accessoires divers et variés. Une variante très prisée de ce type de bal et qui fait très rire les cul-rouges, est de l'exporter dans les bals des autres villages, meme si en général, il n'y a que les cul-rouges qui se battent. Les grands rassemblement "clés à molettes" restent depuis des décennies (hors Bassin Houiller, qui est et restera le berceau de ces bals ...) le Tarn (parceque bon, hein, ...), Villefranche, et Figeac (Lot) où chaque année ont lieux les plus belles démonstrations, se soldant parfois(souvent) par des morts. Le cul-rouge se nourrit généralement de tripoux et de Marcillac au petit déjeuner, recette très prisée lors des Kermesses. Le reste de son alimentation est répartie avec équilibre entre la soupe au fromage, l'aligot, et le veau d'Aveyron et sans oublier la charcuterie.

Le Millauvain

Le Millauvain (Millavois ou Millaunais pour les étrangers tels les doryphores, encore eux !) habite Millau, capitale du gant et connue pour son viaduc.
Le Millauvain est de droite et vote toujours pour le même maire depuis 20 ans (Jaques Gode Frein) sauf en 2008 où les Larzaciens hippies ont réussi à faire pencher la balance dans l'autre camp.

Le Millauvain constitue un curieux mélange de cultures. Froid comme un Auvergnat, expansif comme un Catalan, il vit dans une névrose permanente consistant à en dire le moins possible en gesticulant beaucoup.

Le capdenacois

Les capdenacois sont les habitants de Capdenac-Gare, à ne pas confondre avec Capdenac-Port ou Capdenac-Le-Haut, villes toutes deux situées du mauvais côté de la frontière, c'est-à-dire de l'autre côté de la rivière Lot, dans le département du même nom. La pire honte -inavouée- d'un capdenacois, c'est justement d'être né chez leurs meilleurs ennemis, en l'occurrence à Figeac, ville du Lot située à environ 7km de Capdenac-Gare et disposant d'un hôpital et même d'une clinique...
D'ailleurs, au moment des années lycée, la question se pose : Figeac (avec le petit train du matin) ou Villefranche de Rouergue (et la pension jusqu'au vendredi) ? Choix à la Hamlet : "Etre ou ne pas être aveyronnais".
Assimilé parfois par les aveyronnais de Rodez ou de Millau à des habitants du Bassin Houiller (aussi appelés "culs rouges"), les capdenacois sont en fait une sorte de village gaulois, mais ouvert à tous car sa gare (magnifiée dans les vitraux de Notre Dame des voyageurs) permet d'atteindre des contrées aussi exotiques et lointaines que le Puy de Dôme (Clermont-Ferrand), le Limousin (Brive), et même l'Aquitaine (Cahors-Fumel) par bus SNCF (Snif, snif le Quercyrail) et bien sûr la capitale régionale Toulouse et Carmaux via Tessonnières.

La ville dispose de deux feux rouges, un au centre ville et un au parc de capelle. Capdenac dispose aussi d'une piscine municipale couverte, qui est sans aucun doute la seule activité que les lotois viennent pratiquer en terre aveyronnaise lorsque le temps ne permet pas de faire un plongeon dans le célé ou dans leur piscine à vague, mais pas couverte. Cela constitue une fierté pour les capdenacois, et l'on assiste souvent à des cassures entre les deux parties, comme par exemple: "- Capde c'est trop mort, Figeac au moins il y a des bars ouverts après 22H..." "- Ouais ben t'es bien content de venir tremper ton c*l chez nous c*n de lotois."

Les mémoires de cet ancien nous éclairent quant à la psychologie du Capdenacois et sa vie quotidienne (présente ou passée). Le CCAC Rugby est célèbre pour avoir disputé la rencontre la plus courte de l'histoire de ce noble sport : 2' 46 avant arrêt définitif de l'arbitre (match contre... Figeac - comme quoi le naturel aveyronnais reprend vite le dessus le dimanche après la semaine toute entière consacrée aux civilités)

L'espalionnais

Groupe social qui s'estime particulièrement, les espalionnais regardent de haut ceux de la montagne comme ceux du Causse (laguiolais, aubracois divers, bozoulais, ruthénois), et méprisent leurs fouaces leurs tripous et leurs farçous. Ils sont fiers d'avoir un "vieux" pont, une "ancienne" église, un "vieux" chateau, un "vieux" Palais, un "ancien" foirail, une "ancienne" prison, un "ancien" collège, et une pimpante maison de retraite.
Le nombre des licences IV est encore considérable, bien qu'en diminution par rapport aux 30 débits des anciens temps, ce qui faisait un bistrot pour 100 à 150 indigènes environ (et un chemin de croix pour les divers élus et assureurs, attentifs à fréquenter tout le monde pour d'obscures raisons).
Sa réputation de patrie du bistrot parisien a eu deux conséquences sociales : le prix de l'immobilier, et l'accès précoce à la vieillesse (on demandera volontiers à quelqu'un de 50 ans s'il... travaille encore, ne pas hésiter à répondre "miladiou, non bien sûr !", pour éviter le masque de la commisération).
Patrie hasardeuse du scaphandre, ce qui est "ancien" aussi, donc bien, Espalion dispose d'un musée ad hoc, une des rares nouveautés acceptées il y a quelques dizaines d'années.
Ce groupe aime confusément le féminin, comme l'attestent son parler ("manger une aligot", "l'argent elle est mieux dans ma poche") et son monument aux morts (une paysanne implorante devant une pierre fièrement érigée), ainsi que la quille de huit, sport prochainement inscrit aux J.O. (ou alors c'est pas juste). Autre symbole fort, le (vachement vieux) château est présenté dans une mise en scène de "forteresse assiégée", ce qui sied parfaitement au lieu.
Avertissement aux touristes, la cité n'est ouverte que de mi juillet à mi août (sauf le dimanche, et sauf bien entendu pour les cauteleux tarnais), le reste du temps, on pratique "la quine" entre soi, en attendant de passer.

Le réquistanais (ou ségalis)

Le réquistanais (communément appelé « le ségalis ») et ses variantes, le durenquois, le saint-jeannais, le selvois est fier et travailleur: normal c'est un aveyronnais. Il est de droite, comme tous les aveyronnais, mais vote à gauche... On retrouve là la mauvaise influence exercée par les tarnais, plus communément appelés doryphores, vous l'aurez compris. Parce qu'en effet, le réquistanais se trouve dans une position géographique particulièrement délicate qui l'amène, malheureusement, parfois, a entrer en contact avec le tarnais. Bien souvent, le réquistanais s'en va quérir quelques tarnaises, tel le romain qui s'empare des sabines pour construire son empire: c'est donc par pure nécessité de préservation de sa lignée que le réquistanais franchit les portes de son département et pactise avec l'ennemi.
Le réquistanais se trouve confronté au même dilemme shakespearien que le capdenacois: où aller s'instruire ? à Albi, capitale ennemie, mais beaucoup plus proche ou à Rodez, capitale de la civilisation aveyronnaise. Le sens du devoir dont fait preuve le réquistanais l'amène généralement à choisir la seule capitale légitime, Rodez.
Fier, le réquistanais l'est avant tout se ses brebis: il se targue dans toutes les conversations de vivre dans "Le canton moutonnier le plus important d'Europe"... Fier, mais aussi jaloux de son homologue laguiolain et de son taureau de bronze: c'est pour ça qu'il fit édifier une statue en l'honneur de sa reine: la fèda (la brebis) ; animal célébré chaque premier dimanche de juin par une procession remontant l'avenue de Millau au cours de laquelle des brebis, se prenant pour des aubracs en transhumance (jalousie quand tu nous tiens) revêtent quelques pompons et drapeaux... A noter que le réquistanais n'est pas supporter du RAF mais bien de son club à lui (il est très possessif), l'Union Sportive Réquistanaise (USR) marquée depuis quelques années par le spectre d'une décadence inavouée.
La variante durenquoise du réquistanais est très particulière. Elle vit recluse autour d'un Moulin ayant vu naitre, jadis, un écrivain que l'on dit célèbre... Frrrrançois Fabié, chantrrrrre de la rurrrrrralité et du Rouerrrrgue. Le durenquois est constamment partagé entre son attachement au réquistanais et l'appel du Lévezou et de ses quilles dont il est si friand.

Le Parisien

Peuplade assimilée à l'Aveyronnais.
Se caractérise par un phénotype assez marqué avec de nombreux comportements similaires à l'Aveyronnais de base (passion de l'argent, du travail bien fait, de l'aligot, et bien sûr du Marcillac).
Vote Delanoë car il a quand même vécu un peu en Aveyron.
Ne sort jamais sans son Laguiole. La ville, c'est dangereux.
Son habitat traditionnel se situe plutôt dans les cafés et restaurants,qu'il possède pratiquement tous, essentiellement à proximité de la Gare d'Austerlitz, même si la concurrence est rude désormais.
Chaque été, le Parisien migre vers l'Aveyron, en particulier les plateaux de l'Aubrac. La raison de ces migrations saisonnières est encore indéterminée (peut-être la saison des amours ?). Des études ont montré que, jusqu'à la troisième génération, le Parisien est capable de retrouver seul la direction de l'Aubrac. Des chercheurs américains (Ohio State University) ont voulu utiliser cette qualité pour augmenter les performances des pigeons voyageurs en les croisant avec des Parisiens. Sans succès jusqu'à présent : les rares spécimens meurent rapidement étouffé car leur gésier ne leur permet pas de digérer l'aligot.

L'Anglais

L'Anglais est une subdivision de l'espèce aveyronnaise qui n'a fait son apparition que très récemment dans le milieu naturel aveyronnais (après diverses tentatives au cours du Moyen-Age, cf. le "Cimetière des Anglais" non loin de Creissels. Merci Jeanne !) Sa vitesse de reproduction y est impressionnante, sûrement que l'Anglais trouve dans le climat aveyronnais les meilleures conditions pour se développer. L'Anglais peut être distingué facilement des autres peuplades aveyronnaises. D'une part, il maîtrise l'idiome anglais, d'autre part, il achète toutes les bicoques en ruines que peuvent lui présenter les autochtones. Des études très sérieuses ont été menées pour expliquer ce comportement compulsif de l'Anglais qui consiste à investir dans l'immobilier aveyronnais. Les conclusions sont sans appel. En effet, les Rosbifs Anglais semblent toujours avoir convoité la richesse du sol français, le seul problème étant qu'il était déjà peuplé... par les Français. Ensuite, il semble que l'Aveyron est l'un des départements français où l'on trouve le moins de Français (même si l'on y trouve des Aveyronnais) en France. Idéal donc pour l'Anglais qui n'a plus qu'à profiter de la terre aveyronnaise sans se soucier des mœurs françaises. L'Anglais peut-il s'apparenter à un Tarnais d'outre-Manche ? C'est en tous cas la thèse soutenue par de nombreux indigènes.

Patrimoine

L'Aveyron possède un patrimoine impressionnant recensé dans Le guide Gault-Millau :

  • Le viaduc de Millau
  • L'aire de repos du viaduc de Millau
  • Le péage du viaduc de Millau
  • Les moustaches de José Bové
  • Les moustaches de Maurice Astruc
  • Marguerite, vache de Marcel Rouquier.
  • Laguiole et sa célèbre fouace
    Le célèbre couteau de Laguiole
  • Laguiole et sa célèbre coutellerie
  • Laguiole et son célèbre fromage
  • Laguiole et son célèbre restaurant à bras cadabrantesque
  • Laguiole et sa célèbre station de ski ouverte un seul dimanche par an généralement le troisième du mois de janvier
  • Laguiole et ses célèbres laguiolains, fiers comme des taureaux (de Laguiole) qui ne supportent pas que l'on parle de la fouace de Laguiole sans parler des stations de ski de Laguiole. Merde, j'ai oublié de citer les couteaux de Laguiole... j'en vois deux qui se rapprochent, ils ont l'air féroce des bêtes sauvages de la montagne...
  • Rodez et ses vieux de droite
  • Millau et ses vieux de droite aussi
  • Najac, son ancien maire saxophoniste, son maire actuel qué canto et son futur maire qui sera sûrement pétomane

Aveyronnais Célèbres

  • Le viaduc de Millau
    Le Viaduc de Millau (vue d'artiste)
  • Zizou (enfin, ses beaux-parents)
  • Dark Vador (enfin, ses beaux-parents)
  • Léonce Rudelle (merde, même pas, il est tarnais !)
  • L'Avare
  • Nanard Laporte ( en anglais Laporte c'est ze dor et zedor c'est rodez à l'envers)
  • Madame Poil
  • La famille "chauves de droite" qui fut fondée au XXème siècle par Roland Boscary-Monsservin. Elle connut deux branches, farouchement hostiles : celle des Censi (premier de la lignée Marc Censi - dit Marco le Chauve -) et celle des Puech (premier de la lignée Jean Puech - dit Janot le Chauve -). Après s'être affrontés comme des cochons, les deux patriarches sont détruits au début du XXIème siècle. Seul survit, dans l'isolement l'héritier de Marco le Chauve (Yves Censi) dit Yvon le Paterrible. Le fils de Janot le Chauve (Thierry Puech) dit Thierry Lafronde fut projeté à mille lieues du Rouergue par Yvan le Paterrible...

Culture Aveyronnaise

Cuisine

Plus encore que le curé du coin (celui de Camarès...et son célèbre problème morphologique), l'Aveyronnais voue un culte à la nourriture (et au porte-monnaie aussi...), grasse de préférence. On peut notamment noter comme spécialités :

  • Le tripou (panse de veau) : Cette recette à base de tripes de veau dégage une forte odeur, juste assez forte pour éveiller en douceur les sens du brave Aveyronnais au petit matin. S'ils ne sortent pas de la maison Charles Savy, c'est qu'ils sont pas bons. C'est comme ça.
  • L'aligot : Ancêtre de la purée au fromage. Composé de patates, de crème fraîche, et de tome (sorte de Cantal de Laguiole, donc meilleur). L'aligot a l'étrange propriété de panser l'estomac, et aussi de très bien colmater les fissures dans les murs. Se consomme généralement avec un morceau de saucisse et quelques litres de Marcillac.
  • Le Marcillac : Vin pas terrible. Le plus difficile est de faire passer le premier verre, après ça va tout seul. (Ce vin semble être le seul à avoir la vertu d'empêcher que l'aligot n'adhère définitivement à la paroi de l'estomac.) Il faut aussi ne pas oublier de se méfier du Marcillac car il possède l'étrange spécificité de coller les joues au dents... (cette qualité étant tout de même revendiquée par le vin de Broquiès...)
  • La soupe au fromage : Autre pansement au ventre. Fameux au petit déjeuner, surtout quand le Marcillac a un peu trop coulé la veille.
  • Le gâteau à la broche : Petit gâteau, léger, pour digérer après une bonne assiette d'aligot. Ingrédients : 1 kg de farine, 1 kg de sucre, 24 œufs, 1 Kg de beurre, 1 cuillerée à café de sel, 6 à 8 sachets de sucre vanillé, 2 paquets de levure et un verre de rhum.

(Cette recette n'est vraisemblablement pas aveyronnaise d'origine, au vu du nombre important d'ingrédients à fournir.)

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Faites attention !
Touriste ! Ne t'y aventure pas ! Le risque d'étouffement est réel !
  • La fouace : Pâtisserie culte. La fouace moderne tend à ressembler à une brioche. La vraie fouace c'est comme une brioche, en dix fois plus dense. Accessoirement la fouace sert de prétexte pour déboucher du vin blanc. Car seul les plus vieux aveyronnais sont capables de manger la fouace "sèche".
  • La pompe à l'huile : Cette recette s'apparente à une fine pâte composée de 80% d'huile, comme son nom l'indique, et qui aide à faire glisser les 20% de sucre qui vont avec.
  • Le roquefort : Fromage qui pue d'entre les fromages qui puent. Conçu pour pouvoir boire un coup de Marcillac entre l'Aligot et le Gâteau à la broche.
  • L'estofinade : Purée au poison poisson. L'estofinade ressemble à la brandade en plus "lourd" ( des patates, des oeufs cuits et crus, du poisson pourri séché, de l'huile bouillante et de l'huile froide, du persil pour faire plus bio. Seul le vrai Aveyronnais (du nord ouest), pas celui de Paris, est capable d'ingurgiter des kilos d'estofinade par tous les temps.
  • Le repountchou, plante vivace qui pousse dans les bartas du monde entier et qui permet de distinguer l'aveyronnais de l'homo sapiens mieux que la plaque d'immatriculation de sa voiture : quelqu'un qui ramasse les repountchous en Charente Maritime ou dans le Nord du Chili, c'est un aveyronnais, il n'y a qu'eux qui mangent ça. Et quelques carmausins, c'est dire. Le repountchou, en français, se nomme tamier commun ou herbe aux femmes battues. Ce n'est pas une asperge sauvage, les asperges sauvages poussent dans le Tarn et le Lot mais pas en Aveyron, allez savoir pourquoi, peut-être parce que c'est meilleur. Le repountchou a une saveur amère et des vertus innombrables dont les deux principales sont d'être (à la rigueur) comestible -à condition d'être préalablement blanchi et additionné de lardons, oeuf dur haché et arrosé de vinaigre chaud ayant servi à déglacer la poêle des lardons- et totalement gratuit. Mais on peut aussi en vendre sur le marché, au prix de la truffe ou du caviar. Il paraît qu'il y en a qui achètent.
  • L'Entubade du Tarnais : spécialité aveyronnaise, qui consiste à inviter des gens à manger en leur demandant d'amener le repas (c'est moins cher).

Traditions

On retrouve en Aveyron de nombreux jeux traditionnels tels que le jeu de quilles. Huit quilles en bois disposées en carré qu'il faut abattre avec une neuvième projetée par une boule également en bois selon des règles uniquement compréhensibles par les aveyronnais eux-mêmes (et encore...). Cette boule en bois est la seule boule au monde pourvue d'une vraie poignée, ce qui la rend bien plus pratique. Le must de cette discipline consiste à s'écraser le pouce entre la quille et la boule au moment du lancer, mais l'aveyronnais est maladroit et il n'y parvient pas toujours du premier coup. Néanmoins en cas de succès, il exécute sur le champ une petite danse pittoresque agrémentée d'un juron maison, le plus célèbre étant le "miladioudemiladioudemiladiou" (variante : "sesenta millars de bastiments cargats de paquetous de miladious". Peu usité mais pourtant efficace). Ce cri tout droit venu des îles Maldives (mais c'est pas sûr) possède l'avantage de pouvoir être prolongé à volonté proportionnellement à la douleur ressentie et ainsi renseigner l'assistance sur la gravité de la blessure. Cependant, si en de pareilles circonstances le joueur s'exclame "saperlipopette", c'est un Belge : il est immédiatement exclu du jeu. Un championnat de France (voire du Monde) est organisé dont les participants sont uniquement les aveyronnais de l'Aveyron et les aveyronnais de Paris.

Les aveyronnais sont également de fins pêcheurs. Ils sont capables d'attraper des poissons rien qu'avec des bouteilles. Ne me demandez pas comment c'est possible, je ne le sais pas toutefois je soupçonne une certaine complicité des dits poissons. La seule difficulté est qu'ils n'ont pas de bouteilles vides puisque ils les ont toutes ramenées pour toucher la consigne. Aussi, la veille vont ils soigneusement préparer l'expédition en buvant plusieurs bouteilles de Marcillac. A la première heure ils partent pêcher bien qu'ils se soient levés ronds "avé Roné"* dans l'Aveyron le vairon, mais pas la vairon qu'ils relâchent comme ça les gens la verront repartir. (*avec René)

La chasse: Parmis les 50% d'humannoïdes Aveyronnais, une certaine proportion semble descendre du sanglier et non du singe. Cette partie de la population court dans les bois d'aout à novembre, armée jusqu'aux dents et accompagnée de meutes hurlantes, à la poursuite de leur lointains ancêtres. Mal rasés, dodus et ventrus à souhait, leurs autres particularité est un stade d'ébriété plus ou moins avancée et un vocabulaire uniquement formée de jurons en occitan. Ils sont la meilleure protection contre les hordes de tarnais voleurs de champignons qu'ils terrorisent. Malheureusement, ils terrorisent aussi les chercheur(ses)de champignons aveyronais(ses)d'origine simiesque.

Les champignons:à moins d'être mort ou tétraplégique, l'aveyronnais a cherché, cherche ou cherchera des champignons. De plus c'est gratuit. La mycologie aveyronnaise est étonnament simple: 3 espéces. Les bons, composés d'une dizaine de variétés, les mauvais, composés de quasiment toutes les autres variétés existantes, et les douteux, composés des variétés que mangent les tarnais et pas les aveyronnais. Ceux-la se reconnaissent car ils sont vigoureusement détruits de coups de pieds rageurs dans les bois...non mais !

Les aveyronnais pratiquent aussi un sport automobile périlleux qui consiste à faire un maximum d'entorses au code de la route. Bien que ce sport puisse vous paraître répandu, vous qui possédez la civilisation, il semble que les aveyronnais soient les meilleurs à ce petit jeu là. Méfiez-vous donc du conducteur à la plaque portant le numéro 12, sa soif de risque est grande.

Le drapeau des fiers Aveyronnais.

Les aveyronnais ont pour habitude d'organiser des fêtes de village dans lesquelles on peut danser la bourrée, boire du Marcillac, manger des tripous ou de l'aligot, parler le patois, critiquer la jeunesse, critiquer la gauche, ... Vous l'aurez compris, les aveyronnais savent s'amuser.

Les aveyronnais vouent aussi un culte à leur drapeau qui représente une chèvre se prenant pour un lion, sûrement a-t-elle abusé du Marcillac.

les activités amusantes locales sont diverses et variés telles que le concours de plongeon organisé quotidiennement au viaduc (inscription sur flyingjunksatmillau.com ), le fouillage des corps (rdv quotidiennement sous le viaduc pour plus d'infos) et le concours de celui qui arrache le plus de trucs dans les champs (pour sa consommation personelle)


Particularismes linguistiques

L'Aveyronnais habite la partie sud de la France, que certains appellent Occitanie. En Occitanie, on parle une langue bizarre pleine de "ou", de r roulés et d'expressions aussi compréhensibles que charmantes ("vai t'en cagar a la vinha e porta me la clau" entre autres. Incompréhensible.). Cette langue est appelée par ses praticants l'occitan, ou langue d'oc (en opposition à la langue d'oïl, idiome rudimentaire tombé dans l'oubli et pratiqué par une seule bande de singes...) ou encore patois.

« Lol ! Tkt jparl pa a twa ! mdr ;) ;) »
~ Kevin à propos de l'Occitan.

La pratique de ce langage aux sonorités différentes du français a évidemment apporté à l'Aveyronnais cet accent inimitable, cette touche d'authenticité, que personne ne veut peut lui voler, même pas son fourbe voisin Tarnais. (Et d'ailleurs, même s'il pouvait, l'Aveyronnais ne le prêterait pas.)

Les principales modifications de prononciation :

  • Le r a tendance à s'enrouler dans la bouche d'un aveyronnais.
  • Le d final d'un mot est souvent remplacé par un t.
  • La syllabe "bl" est souvent remplacée par "pl".
  • La syllabe "s+consonne" en début de mot est remplacée par "es+consonne".
  • Le mot "année" doit obligatoirement se prononcer de façon décomposée. C'est-à-dire d'abord prononcer "an" (comme le mot "an". Comme quoi c'est quand même un peu logique) ; puis "née". Ce qui donne "an née". Tout aveyronnais qui enfreint cette règle risque la mort par injection d'aligot.
  • Articuler ne doit pas avoir la même signification en Aveyron.

Un exemple :

« Hé Davit ! A taple ! »
~ Un aveyronnais à propos de son accent.

S'il est vrai que l'accent aveyronnais peut surprendre voire dérouter les néophytes, ils ne sont malheureusement pas au bout de leurs peines. En effet, en Aveyron bon nombre d'expression de la vie quotidienne diffèrent du français classique. Ainsi, l'Aveyronnais :

  • ne vous donnera rien de toute façon, n'insistez pas.



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