Utilisateur:Lemondedartus

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Étendard de la principauté d'Artusye
Grandes armes de la principauté d'Artusye
Fichier:Artusye petites armes.jpg
Petites armes de la principauté d'Artusye







Préambule


Cher Monsieur Brisset,

Au Temps des Lumières, les Créateurs et Scientifiques dédiaient leurs oeuvres & publications aux Princes &que Puyffants Saigneurs. Je vous remercye du fond du coeur et suys esmu de vostre dÉdicace. J'essuye les larmes qui me coulent le long du coude et me mouillent avec un mouchoir en dentelle de Malines qu'un fidèle sujet m'envoyât comme cadeau à l'occasion de mon dernier moisiversaire.
Vostre confiance ne sera pas desçue. Monsieur, nous sauront encourager vos estudes &que vous accorder nostre protection.

Je vous auroys volontier visité en vostre villégiature à l'enseigne d'Hotep. Malheureusement, la caravane passe et cela me donne le mal de mère.
Je vous prie, une fois, de transmettre mes hommages à Madame Vandepudt vostre muette mais nezenmoins courageuse espouse.

Dans l'attente de vous lire, j'espère, Monsieur Brisset, que mon courrier vous touvera de mesme.

Artus princeps-comes
Poste restante
Poste Principale d'Artusyeville (PPDA)
Le monde d'Artus

Vestibule


L'Artusye est une Nation séceffionniste depuis le 17 mai 2007. Son Territoire, aux frontières imprécises, est enclavé dans celui de la République françoyse (en artusien moderne : la Raie publique). Le pays est encore en pleine dÉorganisation.

Nous avons très tôt oeuvré à établir des Relations Internationales avec quelques collègues monarques icy &que là. Nous avons un consulat à Marchin et un autre à Maastricht &que un Bureau biplomatique à Klow.

En 2008, nous avons noué des relations avec la principaté de Sealand et avons esté créé baron par la Famille Royale (Lettres patentes accrochées sur le mur des toilettes privées du Palais - droit de visite : 1 artus-or ou 3,05 €).

Nos ambassadeurs sont accrédités auprès de SM (Sa Majesté) Vérence II de Lancre et du Patricien d'Ankh-Morpock Havealock Vétérini.


Prince protecteur des Arts et des Sciences, l'un de nos premiers soucis a esté de créer un Opéra pour y ouïr de la vrai musique (ahque pas celle des centres commerciaux) &que une Académyie de doctes Éternels pour discuter du Savoyr Ancien &que Présent &que Avenir. Prince versificateur, nous taquinons la Muse de la poëzie en amateur, mais, Prince avisé, contrairement à Néron, nos ne mettons pas le feu à nostre capitale. Le Rhum : nous, on le boit !

La principauté est laïquo-multithéïste et les saints patrons sont tirés au sort régulièrement lors de soirée où le bon peuple, moyennant quelques pistoles, est convié à deviner qui sortira vainqueur. C'est l'Artusienne des jeux qui organise. Ça fait un petit pactol d'oboles pour nostre K7.
Tous les joyeux évènements nationaux sont l'occasion de Te Deum (artusien ancien : tédéoum ; artusien moderne : tédé ; verbe : tédéer) qui sont non-célébrés pour cause de disputes par les dÉformations musicales l'Harmonye et la Discorde sur le parvis de la cathédrale de Huy. Ou à l'intérieur selon la météo.

Que dire encore ? Les préposées de nos bureaux des Postes & Télécommunications (PETS) proposent un large choix de collections de timbres personnalisables. Elles sont disponibles en deux modèles : autocollantes ou à lescher (les collections de timbres veux-je dire, pas les préposées).

Première lettre


À : Anne Marie de Champagne de Villaines de La Suze
Secrétaire mermétuelle de l'Académye

Madame la Secrétayre mermétuelle, Chère amie,

Pourrois-je porter à vostre connoissance qu’un M. Polycarpe Brisset nous offre (à moy) toute sa considération &que dédicace. Vous lirez avec intérêt ses nombreuses publications in édith et autre formats. Ottodidakte belge, M. Brisset présente toutes les qualiphycations pour devenir un Membre Correspondant et Mérite de nostre vénérable Académye et je vous prye bien de vouloir luy en faire part.

Artus princeps-comes

PS Chère Prasline, ta dernière réception fut parfaite et charmante ! Mon bon souvenir aux enfants et à M. de Choiseul.

Entracte I

En travaux, pas touche !

Résumé d’avant : la famille royale Syldave ou ce qu’il en reste, est en exil sur les rives du lac Nasser en Égypte. Le lac Nasser est un lieu réputé du tout Alexandrie, Le Caire &que Louxor et de la jet-set pour ses villégiatures, palais pharaoniques et ses régates (L’Egypt’s cup étant la plus réputée).

Le prince Kathar (connu sous le nom de l’Éxilé dans la généalogie des Roys Syldave) grandit en force, beauté et intelligence. Au cours d’une régate il rencontra la doulce princesse Meritt-Karton dont la beauté n’avait d’égal que la bonté (ou vice et versa). Ce fut le coup de foudre réciproque. Après que l’orage ce fut éloigné, ils se marièrent et aurait pu avoir beaucoup d’enfants.

Las, comme on le verra, les dieux sont jaloux et cruels !

Après les neuf mois réglementaires, la doulce princesse mis au monde un adorable petit garçon que ses parents prénommèrent Kathar-Mosé.

Quelques mois après, alorsseque la météo avait annoncé du beau temps pour le week-end, la petite famille parti un cognito (c'est-à-dire avec des lunette de soleil Ray-karton) pique-&que-niquer dans le désert.

C’est là qu’eut lieu le drame.

Alorsseque le prince changeait les couches de son fils dans le carrosse (s’était un père qui partageait les tâches merdagères), la princesse, après avoir étalé la nappe à carreaux vichy rouge sortait le repas de la glacière.

C’est alors qu’une horde de lions surgit de nulle part…

Entracte II

En travaux, pas touche !

Résumé d’avant : Exilé en Égypte, le prince Kathar, héritier légitime du Trône de Syldavie, son épouse la princesse Merritt-Karton Ahmosé et leur fils nouveau né vont pique-niquer incognito dans le désert. C’est alors qu’une horde de lions surgit de nulle part…

Surgie de nulle part une horde de lions &que rendus féroces par la couleur rouge de la nappe (c’est bien connu que les lions sont rendus furieux par la vue des nappes à carreaux vichy rouge – voir l’expression « voir rouge ») dévorèrent la pauvre princesse en entrée. Ensuite les lions encore affamés dévorèrent les chevaux du carrosse « krok-krok » comme plat de résistance. Et ce sans que le valeureux prince ne puisse intervenir. Réalisant que son fils pourrait être un dessert royal, le prince se jura qu’il tuerait son fils et lui après plutôt que de finir dans l’estomac des bêtes féroces. Celles-ci, après avoir longtemps tournoyé sournoisement autour du carrosse, virent que les foumiz se régalaient du pique-nique abandonné. Leur sang ne fit qu’un tour et elles se ruèrent sur les fourmiz et la boustillaille. Ces agapes terminées les lions sont un peu somnolents. Il faut dire que le repas fut bien arrosé avec un fût de bière et moultes amphores de vin de palme « Cuvée du Patron » bien frais sortis de la glacière.

Le prince profita de se moment pour mettre à exécution un plan qu’il avait élaboré à la vitesse-lumière. Il rassembla dans un couffin des couches, le talc et le lait hypo-allergique spécial fessier royal de son fils, pris celui-ci sous un bras et le couffin dans l’autre descendit du carrosse. Le prince savait qu’il ne pourrait rejoindre des zones habitées avant que la meute de lion le retrouve. Heureusement il y avait un mirage tout près et le prince s’y réfugia dare-dare &que précipitamment. Il monta dans les branches d’un olivier-martini-gin (1/3 de gin, 2/3 de martini dry, terminer par l’olive). Il avait ainsi de quoi se nourrir et s’abreuver. Mais le petit prince, lui était encore nourri au sein de sa mère, et s’était justement l’heure de sa tétée. Qu’allait faire le prince… ?

À suivre