L'étrange cas de précognition de Johnny Smith

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Ce film de David Kronenberg, adapté d'un livre de Stephen King, relate l'étrange cas d'un homme doué de précognition. Johnny Smith, enfant de treize ans ordinaire, accompagne son amoureuse à une fête foraine. Il s'embrouille avec les forains, en prétendant qu'il a gagné un gorille en peluche au tir à la carabine.

Johnny Smith : File-moi le gorille, j’t’ai dit !
Un forain : Tes morts, sale bâtard.
Johnny Smith, lui tirant son dernier plomb de carabine dans les dents : Voleur !

Mais cette joyeuse soirée se termine mal: après avoir raccompagné son amie Sarah, Johnny est victime d'un accident et court tout nu dans les bois, poursuivi par les forains. Il se réfugie sous un grand arbre et est frappé par la foudre. Ce regrettable accident le laisse dans le coma. Il ne s'en réveillera, contre toute attente, que vingt-deux ans plus tard. À son réveil, tout a changé, comme le dit lui-même Johnny dans le monologue qui ouvre le film :

« J’avais une vie parfaite jusqu’à ce que je me retrouve dans le coma pendant vingt-deux ans. Quand je me suis réveillé, j’ai découvert que ma fiancée était mariée à un autre homme. Mon fils ignore qui je suis. Mon père est interné dans un hôpital psychiatrique. Tout a changé, y compris moi. Un seul contact, une seule pensée et je vois des choses, des choses qui se sont passées, des choses qui vont se passer. Vous devriez voir ce que je vois ! »

Johnny est donc devenu un médium, une sorte de mutant précognitif. Les médecins attribueront par la suite ses visions à une « zone morte » (dead zone) précédemment inutilisée de son cerveau, qui essaierait de compenser les dommages cérébraux survenus lors de son accident. Avec l'aide de Bruce Tara-Kitano, son para-psychologue devenu son ami, Johnny va mettre ses capacités hors du commun au service de la résolution d'affaires gouvernementales.

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Saviez-vous que...
le « O » de Dead Zone est purement fascinant. En effet, il est censé représenter l’anus de John Smith, grand adepte de stimulation prostatique manuelle.



Les premières visions

L’histoire se situe dans la ville fictive de Middlesex, en Virginie pendant la campagne présidentielle de 1988. John rencontre une charmante jeune fille, qui n'est autre que Sarah, mais il ne le sait pas encore. Cet événement est à la base de l’intrigue du film, car il entraîne l’altération de l’espace et du temps de ce monde.

John Smith

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

John Smith va faire ses courses à ED. Il croise une jeune fille fort attirante en tenue légère et décide de l'aborder subtilement.

Johnny Smith : Hè mad'moiselle... Hè mad'moiselle... Regarde moi quand je te parle ! T'es trop charmante, j'te paie une glace à la menthe ?

La jeune fille l'ignore et presse le pas.

Johnny Smith : Lesbienne ! Frigide !

Arrivé à ED, il achète un concombre et une motte de beurre. En rentrant chez lui, il recroise la jeune fille et est prit de violentes crises de spasmes. Des bribes de visions inquiétantes lui apparaissent. Il distingue clairement un concombre en train de crever l'œil de la charmante créature, le sang dégoulinant sur son visage horrifié.

L'inquiétante vision de John Smith.

À peine remis de sa vision, John Smith voit le concombre dans son sac s'agiter dans tous les sens, comme doté d'une volonté propre et belliqueuse, prêt à sauter sur son innocente victime. Notre héros s'en saisit vigoureusement, et, n'écoutant que son courage, se rue sur la jeune fille, la main en avant, dans l'espoir de parer toute autre attaque de concombre.

John Smith s'enlise dans un paradoxe temporel et fait une crise d'épilepsie.


Schplach !

La charmante jeune fille : Il m'a crevé un œil ce taré !
John Smith, comprenant à peine la situation : Hein, quoi ? Waah comme c'est paradoxal là.
La charmante jeune fille : Ça fait trop mal !
John Smith, laissant trainer une main baladeuse à tout hasard : Ouais mais c'est l'intention qui compte. À la base je voulais te sauver. Alors, on baise ?
La charmante jeune fille, s'enfuyant à toutes jambes : Espèce de psychopathe ! Au secours ! Au secours !
John Smith, dépité : Putain mais qu'est-ce qu'il faut faire pour serrer une meuf ?!






Johnny passe à la télé !


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Faites attention !
Vous pouvez vous aussi provoquer des paradoxes temporels en assassinant votre grand-père ou en forniquant avec votre mère avant votre naissance.

À peine remis de ce traumatisant paradoxe, John Smith décide de passer à la télévision mexicaine, dans le Gran Show Del Señor Presidente, une émission très regardée. Au milieu de son témoignage, un spectateur du public, Pedrito, utilise son art de la rhétorique pour mettre en doute ses déclarations en se fondant sur des faits scientifiquement avérés. John Smith lui demande de s'approcher. Soudain, alors qu'ils se tiennent la main, John fait de troublantes révélations sur la vie de Pedrito, et sur son avenir. Pedrito, désarçonné, s'efforce de garder le sourire. Johnny Smith remercie El Señor Presidente de l'avoir invité.

John Smith : Mucho Gusto, señor Presidente.

El Señor Presidente : Mucho Gusto, señor Smith...[1]

El Señor Presidente et Pedrito, désormais conscient de son avenir. John en profite pour voler son portefeuille car il savait que personne ne le regarderait à ce moment-là.

La recherche des origines de son pouvoir précognitif

Plus tard, John a une nouvelle vision. Il s'agit de son père, sur le point de lui faire des confidences sur le mystérieux pouvoir qui est désormais le sien.

Papa Smith, dans sa cellule capitonnée

Johnny se rend à l'hôpital psychiatrique pour personnes âgées où est interné son père. Il le retrouve dans la grande salle communale capitonnée, en train de jouer au bridge.

John Smith : Salut Papa, c'est moi.
Papa Smith : Johnny ! Tiens comme c'est ton huitième anniversaire, je t'offre ce beau stylo.
John Smith : Merci Papa. T'avais pas un truc à me dire à propos du fait que je sois devenu médium récemment ?
Papa Smith : Si ! Attends moi ici, je vais chercher les échographies de ta mère.

Quelques minutes plus tard...

Papa Smith : Hè mais qu'est-ce que tu fais avec le stylo que je viens de te donner !? Sale pervers !
John Smith : Mais non...heu...c'est pas ce que tu crois...
Papa Smith, dans sa cellule capitonnée

John se fait jeter de l'hôpital par deux videurs samoans. Dans la rue, il est tout de suite récupéré par des agents secrets qui lui mettent un sac sur le tête et le chargent dans le coffre d'une grosse voiture noire.

La rencontre avec Bruce

Johnny se réveille dans un lit d'hôpital, en compagnie de Bruce Tara-Kitano.

Bruce Tara-Kitano : Je suis le célèbre parapsychologue Bruce Tara-Kitano, directeur du Centre de Recherche sur les Mutations Parapsychique de Berkeley et actuellement, je travaille pour le gouvernement. Et vous semblez posséder un don de voyance, monsieur Smith.
John Smith : Exactement. Comment m'avez vous trouvé ?
Bruce Tara-Kitano : Nos chercheurs du CRMP sont partis du principe qu'une personne douée de prémonition serait plus apte à éviter les grandes catastrophes historiques que les autres humains. Nous avons donc remplit ce petit tableau qui nous a menés droit jusqu'à vous.
Nombre de fois présent sur les lieux d'une catastrophe, ou génocide :
9 Milliards 1 0 0 0
6300002 0 0 1 0
216 858 1 0 0 0
2 823 1 1 0 0
John Smith : Vous m'avez vraiment retrouvé comme ça ?
Bruce Tara-Kitano : On allait le faire quand vous êtes passé à la télé. Bon, racontez moi votre histoire.
John Smith : J'avais une vie parfaite...(bla bla bla)... Vous devriez voir ce que je vois !
John et Bruce se rencontent.


John Smith : Alors d'accord.
Bruce Tara-Kitano : En outre vous êtes aussi atteint de désordres du comportements fréquents chez les voyants le syndrôme de Cassandre et le syndrôme de Peter Pan.
John Smith : Merde ! Comme Michael Jackson ?
Bruce Tara-Kitano : Tout à fait. Sauf que vous êtes un enfant de treize ans dans un homme de trente-cinq ans et non le contraire.
John Smith : Pourquoi mes prédictions ne se réalisent pas toujours ? Comment puis-je influencer le cours du temps ?


L'espace-temps,dans une vue de coupe transversale.


John Smith : Bah...non. Pas vraiment.
Bruce Tara-Kitano : Je vais vous faire un petit dessin sur la nappe de la table. Je peux vous emprunter votre stylo ?
John Smith : Allez-y.
  1. Yo puedo habla español tambien.