Théorème du Connard et de la Princesse

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Énoncé du théroème en langage des signes.
Sodomie surprise...

« Toutes les femmes sont des princesses! »

~ Sacha Guitry à propos d’un moment de délire absolu

« Je suis un connaware ! »

~ Jean-Claude Van Damme
« Les chemises, c'est trop la classe. »
~ Odette Ruimoilanus

Domaine de définition

Cette partie décrit les composantes environementales du sujet.

Princesse au sens littéral.

La princesse

La princesse dans le sens théorique du terme représente la femme en manque d'amour ou d'affection. Plus généralement appellée la fille naïve ou seule. On peut aisément la décrire par "La fille qui veut se faire sauter par un mec bien, mais qui ne sait malheureusement pas reconnaître le bien du mal.", dernier point qui nous intéresse d'ailleurs puisque c'est ce qui donne naissance au contexte du théorème.

Attention La princesse ne représente pas une fille mignonne (bien qu'elle puisse l'être) et en aucun cas la fille d'un roi. Le mot "princesse" sous-entend plutôt fille naïve, ou encore mieux, dans l'expectative.

Exemple de connard (sans chemise).

Le connard

Le connard, le vrai, celui qui nous intéresse, sera ici juste décrit comme étant un homme ne convenant pas à la sus-citée princesse, mais qui par tous les moyens cherchera à la "tringler" ou encore tout simplement à lui faire l'amour de façon bestiale sans sentiment aucun envers elle.

À noter que le connard est souvent bien habillé, et est capable de répondre à tout, même s'il a tort, car il faut savoir que même si parfois le tort tue, eh bien le connard n'a jamais tort. Même si parfois, il est bien tort-du !

Mec sympa dans son élément.

Le type bien

Le type bien est souvent celui qui s'en cache le mieux. On le repère par son air dépressif, ressemblant vaguement à celui du Colley. Il est souvent habillé de façon banale, se comporte correctement, ne se fait pas remarquer. On peut lui faire confiance et il nous fait confiance de façon tout à fait transparente et agréable, c'est pourquoi on ne se rend jamais compte qu'on a un type bien en face de nous.

Le type bien ne fait jamais de mal, il a toujours trop peur d'en faire, d'ailleurs il ne fait jamais rien car il a toujours trop peur de tout casser.

Procédé

Le théorème se base sur une procédure simple, qui s'applique, quel que soit le contexte, comme ceci (le temps est une notion complètement indéfinie ici, même s'il s'avère que dans la pratique, l'ensemble de la procédure prend rarement plus d'une semaine, pour les cas les plus longs, on utilisera plutôt le théorème dit du "tu t'es bien fait baisée conasse" ou pis encore, celui du "mariage").

Cheminement procédural

Contexte

  • Le connard n'a jamais peur de tout faire foirer par opposition au type bien. Donc le connard, il parle beaucoup ! Il a mis une chemise ce jour là.
  • La princesse, comme tous les jours, porte ses vêtements habituels, mais en plus elle porte un joli débardeur funky à la mode, car aujourd'hui est un jour spécial. Dans la pratique, le jour spécial est souvent une soirée à thème, ou un tonus (soirée étudiante).

Algorithme

La princesse a décidé de se refaire une santé aujourd'hui, elle va partir à la rencontre de nouvelles personnes, c'est décidé !

Ce jour-là, le connard est ici pour la même occasion que la princesse (en l'occurence souvent une soirée à thème donc), mais évidemment pas pour les même raisons, puisque lui il veut tringler.

La princesse, elle aime bien les mecs en chemise, car les chemises, c'est classe, seul un homme élégant et de bon goût peut porter une chemise. PREMIÈRE ERREUR !

(Vous remarquerez que le connard s'appelle souvent Gregory (ou Anthony, Vivien, Gary, Thomas,...).

Ce jour-là, le connard décide de parler à cette princesse-là, pas une autre, flairant la bonne prise. La princesse est évidemment contente, un mec qui sait parler, qui se laisse pas décontenancer par tant de présence féminine autour de lui, quel homme ! quelle classe avec sa chemise !

Mais on parle on parle, on en oublie l'intrigue principale... revenons donc à nos moutons.

Le cerveau du connard.

Le connard, il est petit, aime les enfants, mais il est surtout marrant, il fait beaucoup rire la princesse (DEUXIÈME ERREUR : si vous pensez que le connard est drôle, vous vous trompez, en réalité, il essaye d'être intéressant, mais il ne l'est pas, seulement, une connerie pareille émanant de quelqu'un, on pense pas ça possible, donc ça passe pour du comique volontaire.)

Mais la princesse, elle sent pas le coup venir, le poisson ferre, tout se passe au mieux pour le connard! Une petite main qui frôle le cou, au cours de la discussion. Un bras qui frôle la hanche quand il se lève pour aller pisser. Tous les moyens sont bons, tous fonctionnent.

Et là elle se dit qu'elle aime bien les mecs directs, car elle pense sincèrement qu'un mec bien est forcément aussi direct que ça, seul les connards cachent ce qu'ils pensent. Qu'en pensez-vous, vous ? ne préférez-vous pas qu'un ami soit le plus direct du monde ? Bien sûr, bien entendu ! vous ne pourriez pas lui faire confiance, sinon ! Et en plus, lui, il l'écoute...

Le piège se referme.

La princesse s'efface, le rôle de victime commence. Deux jours après, elle le revoit, ils vivent une formidable aventure, il tr... se vide les c... profite de la vie, elle se sent en sécurité, écoutée, et surtout, proche de quelqu'un.

Le connard y met les doigts.

Le connard, ou pour l'instant mec bien (d'après la princesse), il met les doigts. Un, deux, ... puis bien plus que les doigts.

A la fin de la période (une semaine après dans le cas pratique nominal), la fille se rend compte de la supercherie ! Elle a été utilisée ! Mais que diable ! Comment est-ce possible ?!

Princesse vénère !

Et là, le drame. Elle pleure ! Et oui, parce la fille bien, alias la princesse, quand elle se rend compte que c'est un énième connard (on peut rarement les compter, ils sont nombreux), elle pleure. Elle se sent plus seule que jamais, et quelque peu mal à l'aise, quelle idiote, elle s'est encore trompée, on a foulé son jugement, quel niaise!

— "Tous les mecs sont des connards ! les mecs bien se cachent ! c'est des tapettes !"

Elle est énervée. Et elle recommence.

Bien sûr, tout ceci n'est pas opaque, le type bien, il rigole, il rigole à n'en plus pouvoir (il est habitué, ça fini par le laisser quelque peu indifférent, il en rit tellement c'est triste), et lui se dit que c'est pas possible, toutes les femmes sont des princesses, et putain, MAIS OUVRE LES YEUX CONNASSE !

Et c'est ainsi que le type bien passe pour un gros connard, un pervers, car lui quand il a dit quelque chose de direct une fois dans sa vie, c'était vrai !

Conclusion

  • Le connard, il est souvent en chemise.
  • Le type bien, c'est jamais celui qu'on croit (ou jamais celui qu'on veut, HEIN CONNASSE !)
  • Toutes les femmes sont des princesses.
  • L'auteur de cet article n'a jamais réussi à brancher une seule nana.
  • ... heu :) c'est pas vrai! Ceci dit tous les hommes sont un jour un connard.


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