Rugby

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« Les joueurs de Rugby laissent leur cerveau à l'entrée du terrain et l'oublient en partant. »
« Au rugby y’a 2 belles sorties : par saignement, et sur civière ! Et même sur la civière faut que tu montres que t’as envie d’y retourner ! »
« Le Rugby est le Football du con. »
~ Sacha Guitry à propos du rugby.



Le Rugby est un sport qui consiste à fracasser des têtes, déplacer des colonnes vertébrales, casser des mâchoires, faire des fourchettes, arracher les couilles le tout avec -et c'est important- un ballon ovale.

Le Rugby est — du moins en théorie — un sport de voyous pratiqué par des gentlemen qui est une opposition au Football qui est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous (n.b: ne pas confondre le Rugby avec le football américain qui, lui, est un sport de voyous pratiqué par des voyous). Le Rugby est un sport compliqué puisqu'une équipe qui marque moins de buts (ils appellent cela des "essais" mais c'est la même chose) que son adversaire peut gagner le match, le meilleur et le plus méritant ne gagne donc pas toujours : entre cela et la violence gratuite, le rugby n'est pas ce qu'on peut appeler un bel exemple pour la jeunesse.

L'une des meilleures définitions du rugby a été proposée par le Petit Robert non illustré: Sport qui se joue avec un ballon ovale et à la fin c'est les ALL Blacks qui gagnent.

L'élite junior du rugby sont les Pôle espoir. Il existe 3 formes de rugby, un jeu, le rugby à XV,le rugby à VII (joué lorsque trop de joueur de Rugby à XV ou à XIII sont blessé) et un sport le rugby à XIII. Autre variante: le footy ou football australien: sport de débiles joué par des descendants de repris de justice et de prostituées, bref d'Australiens.

Principe

Le principe du rugby peut être compris de plusieurs façons.

La première : L'amour du ballon.

Le rugby est un sport (Très) affectueux où 30 personnes veulent en même temps faire des bisous au ballon mais les joueurs ayant une relation fusionnelle avec celui-ci, ils sont légèrement possessifs et jaloux ce qui explique qu'en pratique le rugby soit un sport de brutes où deux équipes de 15 joueurs (ou 46 avec les remplaçants) se mettent sur la gueule pour l'écraser derrière le camp adverse. La Croix Rouge est souvent présente lors des match de Rugby, c'est plus efficace que la journée du sang... Par définition, le rugby est un sport qui se joue à XV et à la fin c'est l'USAP qui perd.

La seconde : C'est une gay-pride.

Le rugby est un sport qui se pratique par des personnes vêtu de vêtements super-moulants afin de mettre en évidence leur surcharge pondérale manifeste. Nous pourrions les considérer comme des grosses tafioles(tout comme les footballeurs), surtout qu'ils ne pensent qu'à se tripoter lors de leurs mêlées affectives, où le seul but est de se "faire des bisous", montrer leur fessier à leurs co-équipiers et libérer le suppositoire qui leur sert de ballon.

De plus, les joueurs de rugby sont vraiment idiots :

Ils sont 30 à courir après un ballon qui n'est même pas rond, Ils n'ont rien compris au foot, puisqu'il tire au-dessus du but et en plus ils le font exprès, Ils effectuent 2 mi-temps pour en avoir une 3ème alors qu'ils pourraient les éviter, Ils se sont rendu compte que le ballon a été conçu par un imbécile, et de ce fait, pas besoin de ce dernier pour se foutre sur la gueule.

Origine

Certaines sources font remonter l'origine de ce sport à Saint Denis, le premier évêque de Paris. D'autres prétendent que ce jeu a été inventé par une sarrasine de Carcassonne, Dame Carcas, qui jouait à ce jeu avec Charlemagne à l'aide d'un cochonnet vivant. Cependant ce jeu semble avoir été déjà pratiqué du temps de César. Le général romain écrit, dans la Guerre des Gaules, avoir vu des irréductibles Gaulois y jouer à l'aide d'un poisson. Plus tard, les nez étant devenus plus délicats, les poissons et les cochonnets malodorants furent remplacés par des ballons. Mais le rugby moderne a été inventé par les anglais qui en avaient marre de se faire écraser au foot par les étrangers. Ils ont alors décidé de changer la forme du ballon, pour que ses réactions (au ballon) soient complètement anarchiques et ainsi déstabiliser les joueurs adverses. Ce qui marche assez bien...

On attribue l'origine du rugby à un jeune anglais de la ville de Rugby, William Webb Ellis (WWE) qui, lors d'un match de football et après avoir abusé un peu trop de la bibine (faut le comprendre, il était étudiant. Les étudiants font pas ça de nos jours?) a confondu son main avec sa pied, les panneaux publicitaires avec le but, téléfoot avec la 7ème compagnie (y a que là où on prend du plaisir à se jeter dans la boue). Il aplatit donc le ballon derrière la ligne de but. L'arbitre siffla main. Il fut expulsé. Le Rugby était né. Plus tard William Web Ellis, lassé de voir que la boue dans laquelle les matchs de rugby ne permettait pas de mettre en valeur la superbe musculature de ces athlètes superbes, quoiqu'elle fût excellente pour la peau, il décida d'inventer un autre sport, le catch, pour le show et les maillots moulants. La société qui exploite ce sport? ( show? machin?) porte encore son nom: la WWE.

Son origine britannique explique le fait que le rugby mondial soit dominé par des nations anciennement anglaises, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du sud, les bœufs, la France, le Danemark et bien sûr l’Italie.

Le rugby est une vraie passion pour ses joueurs : "c'est la passion du ballon, c'est la baston!" Le rugby se pratique avec dit on une Beuchigue et des Pagelles...

Il existe plusieurs compétitions de rugby. La coupe du monde est la plus internationale. Mais celle qui intéresse le plus les Européens, c’est le Tournoi des 6 Nations.

Comme à son habitude, la France pratique régulièrement le Hold-up dans ce tournoi et l'Italie finit bonne dernière (cela n'a vraiment rien à voir avec les Football).

Il existe aussi le Tournoi des 3 Nations dans l'hémisphère Sud parce qu'il n'ont pas trouvé assez d'équipes pour faire un vrai tournoi. Et encore, "équipe" c'est un bien grand mot, la plupart sont en effet des îles minuscules dont personne ne connait le nom; d'ailleurs, suite à l'engloutissement prochain de ces îles à cause du réchauffement climatique, le tournoi des 3 Nations deviendra bientôt le tournoi de la Nation, où l'Australie (seul pays assez grand pour subsister) affrontera l'Australie dans de grands matchs (enfin surtout un).

Une autre théorie veut que les équipes candidates pour participer à ce championnat soient initialement au nombre de 10, mais qu'elles aient retiré leur candidature lorsque les équipes actuellement présentes ont présenté leurs "joueurs" (tous anciens guerriers ou repris de justice, voire les deux).

En France il y a le TOP 14 (remporté une fois sur deux par le Stade Toulousain) et la PRO D2 (dans lequel luttent des clubs masochistes pour atteindre le TOP 14 et redescendre l'année qui suit en PRO D2...) dans lequel s'affrontent des villes plus ou moins rugballistique (cf : Narbonne n'a rien à voir avec le rugby ; ça fait toujours rire ses voisins Biterrois — qui sont maintenant en Fédérale 1 — quand on parle de Rugby là bas... Le mot "Biterrois" fait rire le reste de la France pour d'autres raisons). On peut aussi citer une ville que personne ne connait, Oyonnax (bien prononcer le x à la fin comme les commentateurs de sport +) bien connu comme étant une citadelle imprenable gardée par le pilier Richard Menotti !

Le Championnat de France a pour particularité d'être le Championnat de Toulouse et sa banlieue, mais d'être toujours remportée par Paris ou Biarritz. En 2009, fait exceptionnel, ce sont des étrangers qui ont remporté le championnat : les Catalans.

Dans l'esprit rugbystique et étant de grands gentlemens les joueurs de l'ASM Clermont Auvergne offrent généreusement (comme quoi les auvergnats ne sont pas que des radins) le fameux trophée tant convoité le bouclier de Brennus a leurs adversaires. Bernard Laporte a dit "quel fair-play cette équipe ! offrir le bouclier". Et depuis 3 ans, à Saint-Denis en juin on entend les adversaires de l'ASM chanter ce joli refrain cher à Georges Brassens : "Elle est à toi cette chanson / Toi le Jaunard qui sans façon / M'a offert le Bouclier/ Euh... de Brennus !". En 2010, les arbitres offrent le titre à l'ASM. C'est comme pour le permis, au bout de dix essais c'est donné...

Comme par hasard, la Coupe d'Europe porte le nom d'une boisson pétillante qui fait roter (non, pas du Coca ou du Pepsi, c'est pas un sport de tapettes le rugby — quoique, enfin bref...) et qu'on trouve dans les pubs. Il aurait été étonnant que Cacolac — déjà parrain d'un footballeur — ou Perrier soient sponsors du rugby, donc c'est Heineken. La "H" Cup pour les intimes (on rigole pas !).

Les rugbymans

Il existe deux types de rugbymans (du moins d’après les femmes) :

Les moches et les beaux.

Les moches

Deux moches se battant pour la possession du ballon.

Les moches appelés aussi « avants » sont facilement reconnaissables par leur tête sans cheveux ou presque, leurs oreilles de formes cubiques, leurs arcades de formes cubiques et leurs mâchoires sans dents de formes cubiques. Pour les reconnaître sur un terrain, c’est très simple : lors des mêlées ce ne sont pas eux qui sont derrière à attendre tranquillement le ballon mais plutôt ceux qui vont se cogner avec les « avants » de l’équipe adverse.

Les beaux

Un beau qui en attendant qu'on lui donne le ballon, s'entraine à poser pour les calendriers.

Les beaux sont généralement bruns, avec des cheveux allant de long à mi-long, souvent une barbe pour se donner un style « négligé et sauvage » et posent à poil dans les calendriers. Pour les reconnaitre sur un terrain, c’est très simple : lors des mêlées ce sont eux qui attendent derrière tranquillement que les « cubys » leur donnent le ballon et ils courent ou font des passes. En fait, les beaux sont des footballeurs ratés, pas assez bons pour jouer au foot et qui ont dû se rabattre sur le rugby pour se faire connaitre et se faire des bonnasses comme les footballeurs pros.


Cependant les moches et les beaux ont plusieurs points communs : une mémoire capricieuse à cause des coups reçus à la tête (la maladie d’Alzheimer se déclare en moyenne à l’âge de 14 ans et 2 mois chez les rugbymans) et surtout un comportement social très particulier.


Drame d'Alzheimer chez les rugbymans : "Certes, je joue au rugby avec un bébé, mais dans ce cas qui ai-je bordé et à qui ai-je donné le biberon avant de venir au match !?"


En effet le rugbyman (surtout depuis la démocratisation de ce sport) éprouve toujours la nécessité d’exprimer et de montrer au monde (surtout au sexe féminin) qu’il est un rugbyman et donc un homme fort et viril.

Ainsi le rugbyman est toujours habillé d’un maillot de rugby même quand il ne joue pas au rugby, toujours dans le but de montrer à tout le monde que c’est un rugbyman (attention mesdames, ne vous laissez pas abuser pour autant, un homme qui porte un maillot de rugby n’est pas obligatoirement et systématiquement un rugbyman, il existe des leurres, des imitations, n’oubliez pas « l’habit ne fait pas le moine »).

Dans le même registre, le rugbyman lorsqu’il sort avec ses amis rugbymans boit et se bat toujours dans les soirées, bars ou discothèques. Bin oui, le rugbyman est fort et viril donc il se bat, d’autant plus en présence de femmes à impressionner.

Car oui, le rugbyman est un peu casse-couille pour les non rugbymans. Vous aurez toujours sur votre lieu de travail, votre promotion à la fac ou dans votre voisinage un ou des rugbymans qui se sentiront obligés de vous casser l’épaule avec une violente tape amicale à chaque fois qu’il vous croise ou qui proposera sans cesse de faire "un petit ruby (prononcez ruby)" après les heures de boulot ou de cours, pour le simple plaisir de fracasser ses collègues et d’exprimer sa virilité devant la gent féminine et/ou les secrétaires. En fait, c’est surtout cela « l’esprit rugby ».


Les prises

Le rugby comme tous les arts martiaux, possède un panel de coups puissants qui permettent de terrasser l'adversaire. En voici quelques uns :

  • La "mouillotte" : consiste à tremper un crampon dans l'œil de son adversaire, quand celui-ci est à terre.
  • Le "coton tige": même principe que la "mouillotte" mais le crampon est trempé dans l'oreille.
  • Le "croissant au beurre" : défoncer le ventre du joueur adverse en donnant de grands coup de pieds dans l'estomac.
  • Le "bouquet de persil" : tondre son adversaire en utilisant ses doigts ou ses dents.
  • "1000 ans de souffrance" : enfoncer le ballon dans le postérieur de l'adversaire d'un puissant coup de pied sauté.
  • Le "oreilles de mickey" : enfoncer le ballon dans le conduit auditif d'un trois-quart centre, s'il y a résistance n'hésitez pas à y aller à deux.
  • Le steak tartare : écrabouiller, mâcher ou malaxer son adversaire à coup de crampons sur le corps (se fait généralement à plusieurs).
  • Le "bisou baveux" : dans la mêlée, arracher la joue ou l'oreille de l'adversaire avec les dents et la mâcher jusqu'à ce que les morceaux soient aussi fins que des bouts de steak hachés. Ensuite, crachez-les à la figure d'un autre adversaire, après une enquête et un test ADN, c'est lui qui va se faire coffrer.
  • Le biscotte : deux joueurs plaquent un adversaire pendant qu'un troisième vient lui piétiner les cervicales avec les crampons. Ecrasez une biscotte dans votre main pour voir.... Bah oui, ça fait le même bruit !
Mais les Rugbymen sont aussi de fins chirurgiens : si vous avez besoin d'une ablation ou d'une amputation, 
appelez les... (et ils vous remettent la mâchoire en place gratuitement... même si elle n'était pas déplacée).

Les postes

Au rugby, les postes sont liés à la boisson : les avants ont une alimentation faite à base d'apéros, avant les festins habituels (où il est très dangereux de leur offrir du poisson). Ils sont carrément appelés première, deuxième et troisième bar. Les demis sont les moins buveurs, ils n'ont pas le temps, eux qui doivent déjà faire les beaux. Enfin les trois quarts, eux aussi élevés à la bière ou au vin (un bon verre de rouge avant le match leur permet de ne pas trop se les geler), sont tout de même plus "sobres" que les gros.

  • Pilier (N°1 et 3) ou pilar : Sorte de croisement entre un sanglier atteint de schizophrénie et de nain de jardin. Le pilier de base est généralement petit, gras comme un moine, de petits yeux porcin, de la bave aux lèvres et questionne régulièrement ses collègues de cette phrase relativement philosophique "Quand est ce qu'on mange ?". Il fait partie de la première ligne, avec son camarade le talonneur et son autre compagnon pilier. Ces sympathiques joueurs ont l'immense honneur de se foutre sur la gueule directement avec leurs homologues adverses lors des mêlées fermées. N'hésitez pas à croquer les oreilles de vos adversaires : elles sont là pour ça ! Plus un pilier a le sourire à la fin d'un match, plus son adversaire est en sang. Le pilier droit est encore plus fada que le gauche, et pourtant le gauche ne sait pas toujours que le rugby se joue avec un ballon. Lors de la troisième mi-temps, si vous ne trouvez plus le gras dans votre assiette, il est certainement au fond de leur gosier. Il faut également noter que le QI d'un pilier avoisine généralement le numéro qu'il porte dans le dos.
  • Talonneur (N°2) : (ou Talon) De la même sous-famille que le pilier (la première ligne, aussi prisée sur le pré que dans les tranchées), sauf qu'il est plus petit (et légèrement plus intelligent, mais vraiment un tout petit peu), mais possède les mêmes mœurs carnivores. Contrairement a ce qu'on peut penser, le talonneur a bel et bien pour rôle de coller un bon coup de talon dans le ballon quand le nain de jard... le demi de mêlée l'introduit dans la mêlée (je me répète et je vous emmerde). Il lui incombe également la tâche ingrate de lancer le ballon en touche, allez savoir pourquoi puisqu'il a souvent les plus grosses mains et les moins habiles ! Sans doute les créateurs du jeu trouvèrent que ce poste était trop ingrat (son rôle se limitant à taper du talon une fois tout les quarts d'heures dans le ballon ...), jugèrent plus judicieux de lui rajouter un petit quelque chose pour équilibrer (bien que cela reste moins fun que de coller un ballon entre les deux perches). Amateurs de bonne chair, ils aiment enfoncer les fourchettes dans les yeux de leurs adversaires.
  • Deuxièmes lignes (N°4 et 5) ou deuxièmes Lattes (ou deuxième barres): Avoisinant généralement les 2 mètres, ce sont les plus grands de l'équipe, et ils sont bien souvent aussi cons qu'ils sont grands... Ce joueur bourrin (pléonasme) n'a généralement aucun scrupule a déboîter le fémur de son vis-à-vis ou à l'enterrer vivant dans l'en but. Son rôle est néanmoins important car ces deux grandes perches sont ceux qui contrôlent la direction de la mêlée, et qui sont capables de la retourner (relativement difficile, car il faut encore manœuvrer les 3 gros porcs en première ligne...). Leur gabarit en font également de parfaits sauteur en touche, les rendant adeptes des batailles aériennes. On a tendance à dire qu'un bon deuxième ligne sauteur en touche équivaut à 5 bombardiers B52. Les oreilles de choux leur donnent un style inimitable, sauf pour les premières lignes.
  • Troisièmes lignes ailes (N°6 et 7) ou "flankers" parce qu'ils en flanquent à tout le monde : Un esprit d'avant dans un corps de 3/4... ou l'inverse !!! Véritables cauchemars des demis de mêlée, leur rôle consiste principalement à aplatir la colonne de ce dernier lors de sa sortie de mêlée, pour l'empêcher de distribuer son ballon aux arrières. Ils plaquent généralement comme des malades, que l'on ait le ballon ou non n'est pas leur problème, on n'a qu'a pas être devant eux... Ils ne sont jamais les derniers quand il s'agit de déclencher une générale, mais sont en revanche les premiers à sortir sur carton tout postes confondus (et les premiers responsables des sorties sur blessures curieusement).
  • Troisième ligne centre, N°8 dont il reprend souvent la forme : C'est l'espèce d'énorme tas de muscles au bout de la mêlée. Il est moyennement bien placé dans la mêlée (il a les culs des deux deuxièmes lignes juste devant les yeux) mais possède un rôle assez équilibré comparativement aux autres avants. En effet, il est bien rare que ces derniers arrivent à traîner leurs grosses carcasses maladroites jusqu'à l'en but sans se faire ensevelir par une horde de crevards auparavant. Un bon numéro 8 doit se montrer percutant et faire regretter sa naissance au malheureux qui aurait eu l'audace de tenter de le plaquer. Comprenez par là que si un petit malin pense pouvoir se la ramener en tentant un plaquage sur ce véritable char d'assaut, il y a davantage de chance qu'il finisse éparpillé aux quatre coins du terrain que d'arriver à le ralentir ne serait ce que d'un millième de seconde. Faut pas déconner.
  • Demi de mêlée (N°9) : Le plus petit gabarit de l'équipe. Autant dire que le demi de mêlée doit régulièrement être remplacé, pour peu que la troisième ligne d'en face se montre pour le moins hargneuse. Son rôle consiste à introduire le ballon dans la mêlée pendant que les deux packs sont occupés à s'euthanasier joyeusement. Puis, si le troisième ligne centre ne s'en saisit pas, il le récupère à sa sortie. Notons que dans ce deuxième cas, c'est là qu'il risque le plus de se ramasser un énorme troisième ligne sur le râble. Il doit également avoir un bon jeu au pied, si il veut survivre assez longtemps pour finir le match, car expédier loin un ballon peut éviter le plaquage (ou pas hélas ...). C'est souvent le plus malin (et oui, il en faut un quand même, et même si tout est relatif), ce qui lui permet de survivre parfois. Mais la chose rigolote (il faut le visualiser) c'est qu'il est le plus petit de l'équipe mais qu'il engueule ses avants et fait chier les avants d'en face (ce qui leur vaut le surnom de fouine, merdeux, nabot, nain de jardin, roquet, petite merde). Un bon neuf est à un avant ce qu'Asterix est à Obélix, l'avant ne sait jamais trop sur qui il doit taper, son maillot comme celui des autres étant couvert de boue, il attend donc que le demi de mêlée le lui indique en déclenchant une générale.
  • Demi d'ouverture (N°10) : C'est celui qui ressemble au mannequin de la pub Armani. Généralement un ancien footballeur qui a su retrouver sa lucidité, il doit pouvoir alimenter intelligemment ses trois quarts en bons ballons, tout en étant parfaitement coordonné avec son demi de mêlée. Théoriquement un des joueurs les moins exposé au plaquage avec l'arrière, cela peut très rapidement changer pour peu qu'il s'aventure au delà des 22 adverses en possession du ballon. Il doit être lucide quand les avants ont le nez dans la boue et l'esprit au même endroit. Star de l'équipe, c'est grâce à son génie que l'équipe gagne, mais c'est de la faute des gros qui se sont échappés si l'équipe perd. Un type aurait un jour vu un ouvreur plaquer, en 78, et c’était en Nouvelle Zélande.
  • Trois quarts ailes (N°11 et 14) : Les trois caractéristiques de ces joueurs sont leur vitesse, leur rapidité et leur vélocité. C'est tout ce qu'il faut pour être un bon ailier ! Rien d'autre. Oh, peut être savoir un peu plaquer des fois que votre vis-à-vis ait survécut aux bombardements des troisièmes lignes et que l'arrière soit encastré dans la pelouse à ce moment là, mais généralement, à part attendre qu'on vous refile le ballon directement dans les mains et filer à tout allure vers l'en but adverse, vous risquez de rentrer dans une phase de sommeil post-traumatique assez rapidement. Ils justifient leur salaires en faisant vibrer la foule de pas de danse chaloupé à l'heure de la confrontation physique. Ils appellent ça un "cadrage débordement". Les ailiers suscitent l’incompréhension des avants, qui ont du mal à comprendre pourquoi ils restent la bas derrière alors qu'on est si bien dans la mêlée. Sentiment partagé par les ailiers, qui ne voient pas quel est l’intérêt d'aller se rouler ans la boue alors qu'il suffit d'attendre prés de la touche pour marquer des essais. Plus que les autres sujet au rhume, le jours de match sous la pluie avec jeu en percussion.
  • Trois quarts centres (N°12 et 13) : D'aucuns tentent de distinguer le premier centre, chargé de percuté la défense avant de faire sa passe au second centre, dont la vocation le pousse à enfoncer la défense adverse avant de ne pas faire sa passe (un second centre qui se respecte est toujours persuadé qu'il peut enfoncer les deux troisième lignes pour aller à l'essai tout seul). Malheureusement pour toi, si tu n'a jamais commis d'homicide volontaire, tu ne pourra pas jouer à ce poste. Ces joueurs ne montrent aucune pitié pour leurs adversaires, ils ne parlent à personne, rentrent tout seuls chez eux le soir, sans doute pour aller découper leur voisine à la scie sauteuse. Ils se nourrissent exclusivement de vin chaud et écoutent de la musique bretonne durant leur temps libre. Des gens dangereux... Les centres doivent savoir tout faire, et pourtant sont moins félicités que les autres trois-quarts, qui marquent des essais. C'est probablement de là que leur vient leur soif de sang. Heureusement pour eux, les piliers sont là pour leur rappeler qu'ils ont encore du chemin sur la voie de la déchéance humaine.
  • Arrière (N°15) : Un proche parent du demi d'ouverture, mais plus complet, car en plus d'un coup de pied irréprochable, l'arrière doit savoir délivrer des plaquages impeccables et avoir une bonne vitesse de pointe. Sans doute le poste le plus stressant du jeu, car si jamais vous vous amusez à faire le con avec vos potes les avants pour aller casser du trois quart, vous risquez fort de vous en mordre la queue en voyant déambuler à fond les ballons cette saloperie d'ailier vers la ligne d'en but. En outre, vous devez résister à une charge sauvage d'un troisième ligne et être prêt à subir une pendaison généreusement offerte par votre équipe au cas où vous plantiez votre plaquage. On ne répétera jamais à quel point il faut aimer la douleur et l'ennui pour jouer à ce poste.
  • Le "17" surnommé l’anesthésiste, le bucheron, l'assassin, l’égorgeur... ou plus simplement Dédé la castagne. Si traditionnellement il s'agit du pilier remplaçant, son rôle se résume le plus souvent à une séquence de deux minutes entre la 62eme et la 64eme minute de jeu, dans laquelle il doit déclencher une générale afin de briser le neuf, éclater le dix, décalquer ce "connard de douze", et si possible entrainer dans sa chute le talonneur adverse. Ces actions sont généralement mal vue par l'arbitre, qui lui remet donc la seule récompense qui compte vraiment, le carton rouge de la passion qui anime ce fin connaisseur de l'ovalie.
  • Le coupeur de citron, également connu sous le nom de porteur d'eau : cet énergumène est en général petit, maigre et avec un tête proche de celle d'un Hobbit. Son niveau de jeu est relativement, voire carrément nul à chier. Sa présence sur le bord du terrain s'explique donc essentiellement par la flemme des entraîneurs de distribuer eux mêmes des denrées aux joueurs. Mais certains s'accordent à penser que les entraîneurs ont en fait peur d'être mangés tout crus par les piliers, ils envoient donc le coupeur de citron à leur place, celui ci nourrissant un fol espoir de voir un jour son nom inscrit sur la feuille de match qui le pousse à accepter cette situation. Notons également l'amusement que tirent les autres joueurs de sa situation, puisque ceux ci passent leur temps à le victimiser telle une sous merde aux entraînements. En bref un coupeur de citron est le pigeon de l'équipe, à la fois des joueurs, des entraîneurs mais aussi des leurs mamans, grand-oncles et hamsters.
  • L'arbitre : Doit avoir la vue perçante et l'ouïe faible.

Les clubs

En France y'a plein de clubs qui essaient d'être champions mais en fait, ils s'en foutent. Ce qui les intéresse vraiment c'est de faire des repas d'après match. En fonction de la division, première ou deuxième, dans laquelle vous évoluez, la Ligue nationale de rugby -honorable institution qui permettait à Biarritz d'être champion quand Serge Blanco en était le président, comme dirait un Bayonnais célèbre- vous file plus ou moins d'oseille venant de Canal Plus. Donc les buffets seront plus ou moins garnis. Les principaux clubs de rugby en France sont:


RACING METRO 92

Là où évolue un être bizarre à mi-chemin entre l'homme et le Yeti, mais je ne donne pas son nom car je suis lâche et je veux pas qu'il me pourrisse. Club sympathique qui cherche son passé d'antan, celui des années 90. Précision: 1892 quand y'avait que des clubs parisiens en championnat et que le Racing était en finale. En 1990 ils sont champions de France en jouant avec un béret et un noeud pap' rose.


STADE TOULOUSAIN

Alors eux c'est le top du top! 18 titres de champion de France, 4 Coupes d'Europe et des envolées qui font ressembler leurs actions au vol du Goéland baudelairien (ah mince c'est pas un Goéland!). La combinaison de jeu spécialité des toulousains c'est le melon qu'ils transportent en permanence sur leurs épaules. Heureusement de temps en temps y'a des Britanniques qui leur font mordre la poussière sinon y'aurait que le TOP 1.


BIARRITZ OLYMPIQUE

Petit club de la banlieue de Bayonne qui cherche à égaler la capitale basque.


AVIRON BAYONNAIS

Petit club de la banlieue de Biarritz qui cherche à égaler la capitale basque (comme ça y'a pas de jaloux et l'ETA nous foutra la paix!)


ASM CLERMONT AUVERGNE

Club internationalement reconnue pour être quelque peu lent au démarrage... (11 finales pour se rendre compte que pour ramener le Bouclier, il faut la gagner). Mais qui a finalement atteint son but en rendant son bouclier a leur chef Vercingétorix, avant d'en profiter pour arroser ça dignement (c'est à dire en passant une semaine sous perfusion de bière). De plus, la légende voudrait que ce soit le club le plus protégé par les arbitres.


RUGBY CLUB TOULONNAIS

Club monté par un marchand de BD, entrainé par un ex ministre fan du jambon Madrange. Les supporters adorent tout ce qui est en pilou, et ce malgré le climat plus que clément qui regne la bas Les joueurs ont la particularité est de ne parler quasiment qu'en afrikaner, ou à la limite en anglais. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils gagnent tout ou presque, ridiculisant les toulousains et les clermontois. Car tout le monde sait que les Français ne peuvent pas gagner au rugby. Le stade Félix-Mayol est le lieu où se pratique le rugby le plus primitif ayant jamais existé. D'ailleurs, à l'entrée il est écrit: "Toi qui entre par ici, abandonne tout espoir". Mieux vaut y aller avec un maillot du club local sous peine d'être balancé dans la Rade avec un bloc de béton accroché aux c....... Vivant en plus!


STADE FRANCAIS PARIS

Club plus qu'atypique capable de faire venir 80.000 personnes toutes de rose vêtues au Stade de France pour encourager des hommes-sandwichs aux tenues bariolées stylisées par Karl Lagerfeld sous ecstasy (pléonasme). Désormais ils ont une madone qui ressemble à Notre-Dame de la Garde avec un côté Ségolène Royal en plus prononcé...Ils sortent aussi un calendrier "sans chemise, sans pantalon" qui fait fureur du côté de San Francisco. Un des clubs du Top 14 comptant plus de joueurs étrangers que tous les autres clubs réunis (concurrencé sur ce point par Brive depuis 2009 et incontestablement battu par Toulon).


USA PERPIGNAN

Un club qui porte le nom d'"Arlequins" faut le faire...y'avait bien "Pingouins" mais personne n'aurait cru que cette bête puisse habiter à Perpignan. Enfin, à Perpignan on n'habite pas en vrai, on est que de passage vers Narbonne et Béziers...


RC NARBONNE

Si le monument historique de la ville est aujourd'hui le Buffet de Narbonne et sa patinoire, où se presse tout le golfe du lion mis en appétit par tant de victuailles servies à volonté (virgule) Narbonne n'en possède pas moins un vrai joyaux historique désormais inscrit au patrimoine immatériel de l'UNESCO : son club de Rugby. Certes le Racing sent la poussière autant qu'il broute de la pelouse depuis dix ans, mais ça serait oublier qu'il fut l'un des quatre mousquetaires du Languedoc-Roussillon pendant un demi siècle avec Béziers, Perpignan et, euh... Pézenas ?. Non, les mousquetaires n'étaient que trois, l'autre, le chef de troupe avec la fine moustache et les cheveux longs c'était Molière.


AS BEZIERS

Club de sous-préfecture pinardière qui fut la capitale mondiale du Rugby pendant plus de dix ans au siècle dernier, à l'époque où la ville était dirigée par les communistes. La chute du mur de Berlin a finalement provoqué son effondrement en même temps que la construction du stade de la Méditerranée. Les cadets de cette époque, qui sont aujourd'hui grabataires pour la plupart, en parlent encore les yeux noyés de larmes anisées. Les quelques valides restants ont émigré à Montpellier, nettement plus cher mais nettement plus fun.


MONTPELLIER RUGBY

Jeune club de gentlemen player fondé à l'époque d'Alphaville et de Bronsky beat par des bourgeois socialistes, sous la dictature de Sir George Fresh, Baron de Septimanie. Ce club de sportmen habillés en schtroumpfs, adeptes d'un jeu aéré et rapide, respire le French flair autant que leur ville souffle le fun méditerranéen. La sainte ligue a cependant condamné Montpellier à perdre en demi-finale à perpétuité contre Castres, premier club éprouvette né dans un laboratoire clandestin.


SU AGEN

Ancienne gloire du passé, cassant le contrat de leurs meilleurs joueurs. Ne se bat plus pour le titre de champion, mais pour le maintient.


BOURGOIN

On s'en fout, personne ne sait où c'est de toute manière. Depuis quelque temps ils ont un autre régime que des salades intLaitables et visiblement ça leur donne des hauts-le-coeur.


CA BRIVE CORREZE LIMOUSIN

Patrick Sébastien en as dit "putain c'est génial". Habillés tels des zèbres ils courent comme des animaux en perdition que Noé aurait laissés sur la berge pour éviter le naufrage. Si un jour vous vous rendez au stade Amédée Domenech (tiens ce nom me rappelle une autre histoire de ballon) n'oubliez pas de venir en Mac Cormik afin de rester dans l'esprit local des supporters.


Sinon, y'a d'autres clubs avec que des intellectuels : Nice, Nîmes, Lavalette, La Seyne, et puis des anciens grands clubs comme Dax, Agen, Brive, La Rochelle, Lyon,...

Et puis y'a Castres mais personne ne sait où c'est, et c'est bien dommage !

Le rugby "naturel"

Searchtool.jpg Pour la désinformation principale, voir l’article Rugby naturel.
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