Périgueux

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Capitale du timbre, des coups bas et des hivers pas marrants. Préfecture de la Châtaignie-Inférieure.

A la question "Tu viens d'où ?", la réponse "de Périgueux" entraîne immanquablement des réactions du type:

1)"C'est quoi"

2)"Haaa, sympa, c'est en Savoie, non ?"

3)"Paris... Quoi ?"

Ce genre de réponse n'est pas étonnant venant des gens de la capitale (culture géographique se rapprochant de celle de l'Américon [très] moyen, ou d'un reporter de la CNN) , mais force est de constater que même des citoyens respectables de bourgades diverses et variées ne connaissent pas Périgueux.

Cependant, pour les quelques personnes ayant déjà ouï dire qu'une telle ville existait, un autre type de réaction se manifeste alors :

1)"Oh mon/ma pauvre, tu dois te faire ch... là-bas !"

2)"Whaou, et t'as une ferme avec des vaches ?"

3)"Ça doit être mort comme ville !!!"

4)"Kenobi veille sur vous. Heureux les péquenots, ils seront rassasiés."

C'est là bien méconnaître la véritable nature de cette cité mirobolante aux mille atours.

La population

La population périgourdine est tout à fait écclectique. En effet, outre les Périgourdins de souche, qui représentent 95,76% des habitants, Périgueux est aussi un foyer d'Anglois. Après la lutte acharnée de la guerre de 100 ans pour bouter les Anglais hors de Périgueux (et du petit royaume qui l'entoure), les Anglais ont en effet décidé de réenvahir la région au XXè s., sous une apparence un peu moins offensive, à savoir des chaussettes dans des sandales, un bob vissé sur le crâne, et un sac à dos renfermant diverses potions magiques dans des boîtes de pudding. Si quelques Périgourdins persistent à cracher sur les Anglais, c'est plus parce que ce sont des touristes que des Anglais... Les touristes Hollandais subissent en effet le même sort. Il est intéressant d'observer la courtoisie du Périgourdin travaillant dans le tourisme envers les touristes (bien que ça ne soit pas à proprement parler une spécificité locale). Il est aussi intéressant d'observer le Périgourdin dont le travail ne dépend pas du tourisme... A partir de là un léger retour à la mentalité de la sus-dite guerre de 100 ans se fait sentir. La moyenne d'âge quant à elle a tendance à se situer dans le haut du tableau (c'est-à-dire plus proche de 150 que de 0). En effet la moyenne d'âge se situant au dessus de la retraite, cette ville se trouve ainsi être le paradis du jeune retraité en quête de sensation forte sur le pavé. Ainsi point de touriste de moins de 60 ans en quête de l'âme soeur dans cette ville ! ( A moins qu'il n'aime les vaches )

L'économie

Périgueux jouit surtout de l'économie touristique. Comme vu précédemment, les Anglais et les Hollandais aiment à se promener dans les rues pittoresques de la vieille ville, passant tour à tour devant la cathédrale St Front, la tour Mataguerre, la tour de Vésone, le Beauty Success, etc. Pourtant, la ville a beaucoup d'autres ressources : c'est bel et bien à Périgueux que siège l'usine de TIMBRES, fierté locale s'il en est une. Hé oui, tous les petits timbres que vous léchez avant de les mettre sur une enveloppe ont vu le jour dans la ville.

A noter le dynamisme remarquable de l'usine de Fromarsac, où sont fabriqués le Chavroux et le Tartare. Tout Périgourdin qui se respecte refusera d'acheter du Brebiou ou encore du Boursin pour leur préférer les fromages locaux, fabriqués avec du lait importé localement de Pologne.