Michael Bay

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« Boom, Badaboom »
~ Leeloo
« Ça va péter ! »
« A la fin Bruce Willis, il meurt »

Enfance

Michael Benjamin Bay est né le 17 février 1965 d'un père vivant et d'une mère enceinte.

Dès sa plus tendre enfance, il est attiré par tout ce qui explose, aussi est-il tout heureux de subir sa première poussée d'acné (ses amis moins...).

A 14 ans, alors qu'il s'amuse avec des pétards, il en met un dans la chaudière à gaz de ses parents, heureusement partis chez Wall Mart acheter du bœuf, du poulet, 3 haricots, une plaquette de beurre, 15 pots de beurre de cacahuète, un magazine de fitness et une douzaine d'huîtres.

On a jamais retrouvé la maison. Ni le chat. Ni le frigo d'ailleurs. Par contre, on a retrouvé le petit Michael s'écriant "Badaboom" de toutes ses forces. Sa passion du cinéma engagé vient de là.

Carrière en tant que réalisateur

Malheureusement son génie de la mise en scène est boudé par les producteurs, aussi est il obligé de tourner des publicités pour manger. Il tourne notamment une pub pour lel bœuf, une pour le poulet, 3 sur les haricots, une sur le beurre, 15 sur les pots de beurre de cacahuète, une sur un magazine de Baspace et Baspace et les Secret Cite et une douzaine sur les huîtres. Il ne réalisa par contre aucune pub sur les maisons. Ni sur les chats. Ni sur les frigos d'ailleurs.

C'est alors qu'un gentil producteur le remarque. Il s'appelle Jerry Bruckheimer et veut produire des films engagés a fort contenu philosophique et arborant un langage soutenu, déplorant la dégradation du langage dans les productions de l'époque.

Nous sommes en 1995, et le petit Michael peut enfin se faire plaisir : il réalise le film de ses rêves. Il est beau, profond, intelligent, peuplé de personnages complexes et d'une poésie quasi-lyrique. Il s'agit de Bad Boys.

Conforté par le vibrant accueil critique de son film, il embraye sur The Rock, où il peut aller plus loin dans son art : les textes susurrés d'une voix calme et posé par un Nicolas Cage en grande forme y sont pour beaucoup. Et là, Michael Bay se créé sa madeleine de Proust, celle qui lui fait se remémorer son adolescence, ce jour de courses au Wall Mart pour du bœuf, du poulet, 3 haricots, une plaquette de beurre, 15 pots de beurre de cacahuète, un magazine de fitness et une douzaine d'huîtres, ou il a trouvé sa vocation. Mais pas sa maison. Ni le chat. Ni le frigo d'ailleurs.

En 1998, alors au sommet de son art, Michael Bay invente un genre : la science-fiction-qui-te-décolle-le-slip, grâce à Armageddon. Certains disent qu'il est alors au sommet de son art. D'autres s'y opposent et précisent que ces trois films sont très sympathiques, oui, mais à condition de ne pas venir avec son cerveau.

Le monde est alors divisé en trois camps : ceux qui vénèrent Michael Bay au point de se prosterner devant sa photo, ceux qui lui reconnaissent qu'il fait des films cons, mais très divertissants si on s'y prépare convenablement, et ceux qui s'en foutent.

Le virage dans sa carrière s'amorce en 2001, où il filme l'une des histoires d'amour les plus bouleversantes de tous les temps : Pearl Harbour. On en pleure encore. La première heure et demie de pur statisme, le jeu époustouflant de Ben Affleck, le final d'une intelligence rare resteront à jamais gravés dans les mémoires.

Souhaitant continuer sur sa lancée, il filme avec justesse et retenue les relations complexes entre deux policiers et la vie des cubains dans le grand Bad Boys II.

Le reste de sa carrière se compose principalement de deux œuvres majeures : un nouvel exemple de son style en constante mouvance :

  • The Island, maître-étalon de la Science-fiction-qui-te-décolle-le-slip-après-t'avoir-fait-croire-que-c'était-intello
  • et un revival que seul un génie du cinéma comme lui aurait pu oser : le retour des dialogues comme-dans-Power-Rangers qui émaille avec brio son nouveau film de science-fiction-de-chez-Bandaï. Il s'agit bien évidemment du grand, de l'émouvant Transformers, qui ne loupe sa nomination aux Oscars qu'à cause du lobbying honteux des éleveurs de poulpes.

Ce film, d'une rare intensité, a tellement marqué les esprits lors de sa sortie, que Michael Bay a décidé d'en faire une suite, que l'on peut supposer au moins aussi puissante et poétique que l'original.

Carrière de producteur

Parallèlement à sa carrière de réalisateur, Michael Bay produit également des films. C'est grâce à lui qu'un fameux dyptique sur la jeunesse, les premiers amours et le bois de chauffage a pu voir le jour : Massacre à la Tronçonneuse et Massacre à la Tronçonneuse, le commencement.

Il a également produit deux autres remakes : un vibrant appel à un retour à l'enfance (Amytiville) et une ode à l'auto-stop (Hitcher).

Légende

La personnalité et l'histoire de Michael Bay sont émaillées de multiples anecdotes qui font rentrer le bonhomme dans la légende. Néanmoins, toutes les affirmations ci-dessous sont à prendre au conditionnel. Ou au passé composé pour les nuls en conjugaison.

  • Son premier mot semblerait avoir été "Badaboom".
  • Son second aussi.
  • Son troisième on ne sait pas, et franchement, on s'en fout.
  • Il compte son argent en "explosions de cinéma" (cinema's badaboom en anglais). Ainsi sa maison coûte 13,5 Cinema's badaboom et un café 0,000012 Cinema's badaboom.
  • Son fils s'appelle Pyrotechny.
  • C'est grâce à Armaggeddon que l'on a maintenant l'expression "A la fin Bruce Willis, il meurt", utilisable pour spoiler n'importe quel film. Surtout ceux sans Bruce Willis dedans.
  • Il ne se nourrit que de bœuf, de poulet, mange 3 haricots, une plaquette de beurre et 15 pots de beurre de cacahuète par jour. Il ne lit que des magazines de fitness et prend son bain avec une douzaine d'huîtres. Et un canard en plastique jaune qui fait "Coin" quand on appuie dessus.
  • Il a une peur panique des maisons. Et des chats. Et des frigos d'ailleurs.

Les mauvaises languesIl n'y a pas de mauvaises langues, il n'y a que des filles frigides.

Un réalisateur et producteur de son talent ne pouvait que s'attirer les foudres d'une meute imbécile à la langue acerbe ne débitant que des mensonges. Dans sa grandeur d'âme si caractéristique, Michael Bay ne les a jamais attaqués en justice. Voici un florilège de leurs pires exactions :

  • Ses premiers films sont des films d'actions bodybuildés dopés aux explosions marrant à voir avec plein de pop-corn et sans son cerveau.
  • The Island est un film infect ou il tente de greffer un scénario parano a son habituel chapelet d'explosifs. La greffe est rejetée au bout d'une heure.
  • Transformers possède quelques uns des dialogues les plus cons du cinéma depuis Batman et Robin.
  • Il ne sait produire que des remakes crades de vieux films d'horreurs dont le seul intérêt est d'être ultra-choquants.

De tels phrases ne peuvent bien sûr que décrédibiliser ceux qui les profèrent tant elles semblent inconcevables pour un amateur de cinéma.


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