La Métamorphose
La Métamorphose est une bande dessinée de Franz Kafka, qui relate les aventures de Frrrch, un cancrelat doté de super-pouvoirs et qui doit faire face aux difficultés engendrées par sa nouvelle puissance.
Création
Frrrch sortit un matin de ses rêves troublés pour se retrouver transformé en un horrible monstre.
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C'est par ces mots célèbres que commence l'œuvre célèbre de Kafka. Dans le premier épisode de la Métamorphose, paru pour la première fois en 1915 dans le supplément dominical du journal austro-hongrois Envahir l'Italie : un droit ou une nécessité ?, les lecteurs découvrent un auteur au style particulier qui aura une influence marquante sur plusieurs générations d'écrivains.
Ce qu'il est convenu d'appeler une nouvelle relate l'expérience de Frrrch...
| Attention ! Le texte qui suit révèle des moments-clés de l'œuvre ! |
Frrrch se réveille un matin...
| Méfiez-vous ! Le texte qui suit contient des spoilers ! |
...et se retrouve transformé...
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...en un...
| STOP ! Le texte qui suit donne toutes les astuces pour comprendre la bande dessinée ! |
...horrible...
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monstre.
| ATTENTION ! Fin du spoiler. |
Les débuts
Frrrch est un paisible cancrelat qui vit sous l'évier de Mme Prödl, avec sa famille : ses deux parents, Scrchhh et Sprrrtch, ainsi que sa sœur Zbrrrsr et ses 7000 autres frères et sœurs. Il a une vie de cancrelat modeste, mais travailleur, ses principales occupations étant de manger les morceaux de pomme de terre moisis qui traînent dans les interstices du plancher de la cuisine, de dévorer le cadavre de ses frères retrouvés morts au matin et de s'enfuir se cacher derrière la boîte de pastilles détartrantes pour le lave-vaisselle quand Mme Prödl ouvre le placard sous l'évier.
Ses rapports avec ses parents sont très bons, et il n'a jamais essayé de les manger, même quand son père a fait la grasse matinée un matin tardivement et que tout le monde croyait qu'il était mort. Il a une tendresse particulière pour sa sœur Zbrrrsr avec laquelle il entretient des liens très étroits, si bien qu'elle n'a jamais tenté de s'adonner au cannibalisme sur son frère préféré.
Mais un matin, Frrrch se réveille transformé en un...
| ATTENTION ! Le texte qui suit- |
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La nana aux cheveux bleus dit : |
| TA GUEULE ! |
...horrible monstre.
Frrrch est allongé sur le dos et son corps a pris une apparence étrange : à la place de ses petites pattes poilues et chitineuses se dressent deux bras bronzés et deux jambes bien découplées, et au lieu de ses élytres brillantes, il porte une chemise Zara homme, la mode au meilleur prix.
Frrrch est changé en voyageur de commerce, et plus rien ne se passera comme avant pour lui, désormais.
Le pourquoi
Il est extrêmement étrange que dans l'œuvre de Kafka, il n'y ait aucune piste sur les causes de la transformation de Frrrch. Beaucoup d'analystes ont prétendu que l'auteur préférait garder pour des développements futurs ces explications, et réaliser des épisodes flash-back.
Mais pour d'autres, l'auteur est un coutumier du fait, puisque dans plusieurs autres de ses bandes dessinées, cette notion de causalité floue est aussi un trait caractéristique. En particulier dans le Procès, le héros, Joseph K. fait face sous son pseudonyme héroïque du prévenu à des ennemis déterminés à le faire participer à de longues discussions théoriques.
Il est à noter que dans le Château, ce thème sera retourné par l'auteur : le héros, Captain Arpentage étant obsédé par les causes de ses pouvoirs qui lui permettent de passer de longs coups de téléphone et de boire de la bière dans des auberges.
Ce point n'ayant jamais été éclairci par Kafka lui-même, d'autres auteurs ont repris la thématique à leur compte. En particulier Max Brod a dessiné la genèse de Frrrch, dans laquelle on apprend que le héros aurait mangé une peau morte du neveu de Mme Prödl, ce qui lui aurait conféré ses super-pouvoirs.
Intrigue générale
Les aventures de Frrrch ont lieu sur deux registres différents. D'une part, il continue à participer en tant que cancrelat à la vie familiale et à ses défis quotidiens, ce qui tend à le rendre particulièrement attachant : quand sa grand-mère tombe malade, c'est lui qui la mange ou bien il copule avec sa sœur et mange tous les œufs qu'elle pond. Tous ces petits détails de sa vie quotidienne de cancrelat sont considérés par les exégètes comme un exemple frappant de catharsis menée à son extrémité.
Mais d'autre part, Frrrch enfile parfois son costume de VRP pour accomplir son devoir de héros de la vente de brosses à dents au porte à porte. C'est dans cet exercice qu'il est confronté à de grands périls, face à ses ennemis jurés, comme Mme Sänckl qui porte un dentier et qui lui demande de façon récurrente s'il n'aurait pas du Corega Super à vendre, ou encore M. Bratzleiner, le placier en encyclopédies qui survient toujours quand Frrrch mange des cigarettes russes sorties d'une boîte en fer blanc chez Mme Stadtlmeyer, une cliente chez qui il revient régulièrement vendre des modèles de brosses à dents à manche ergonomique.
Au fur et à mesure des épisodes, les deux domaines auront tendance à interférer de plus en plus et Frrrch sera tenaillé entre ses deux personnalités, comme quand il essaiera de vendre une brosse à dents à Zbrrrsr qui le croira fou ou quand, pris d'un accès de démence, il tentera de se cacher sous le paillasson de la véranda de Mme Stadtlmeyer lorsqu'elle lui ouvrira la porte.
Symbolique
| Attention ! Le texte qui suit révèle des moments-clés de l'analyse de- |
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La nana aux cheveux bleus dit : |
| FERME TON PUTAIN DE CLAQUE-MERDE ! |
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La nana aux cheveux bleus dit : |
| Je vais chercher une pelle, enfoiré. |
Du point de vue de la symbolique de l'œuvre, on a dit beaucoup de choses, mais aucun consensus- *BEUM!*
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La nana aux cheveux bleus dit : |
| La symbolique de la série La Métamorphose est claire, mais passionnante. Le héros, taraudé par sa super-personnalité essaie de faire au mieux et d'améliorer le monde autour de lui. Le message est évident. Nous sommes tous, à notre simple mesure, des Frrrch. Nous sommes tous des représentants de commerce en brosses à dents. |
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La nana aux cheveux bleus dit : |
| Mais nous pouvons aussi tous finir écrasés sous une espadrille géante. |
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