Karim Benzema

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« Putain c’est pas vrai ! Quand c’est pas des Noirs, c’est des Arabes ! Eh ben elle est belle l’équipe de France ! »
« Ouais, t’as raison Zizou ! »
~ Samir Nasri
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Karim Benzema (né à l’OL le 17 août 2005, mort au Real Madrid le 30 juin 2020) est un célèbre technicien de surface de réparation qui se singularise des autres jeunes sportifs français par le fait qu’il semble répondre aux espoirs mis en lui. Il est en cela facile à distinguer d’autres ex futurs talents tels que Richard Gasquet, Hatem Ben Arfa ou Lucas Fliponnot dont on a pour certains oublié jusqu’au nom. Comme on le démontrera ici, son avenir était tracé depuis sa plus tendre enfance (comme tout le monde remarque).

Entraînement

L’enfance du petit Karim se passe sans anicroche. Grâce à ses parents attentifs à son éducation et à son suivi médical, il intègre en juin 1989 dès l’âge de 18 mois la halte-garderie Véronique-Courjaut de Rantigny (Rhône) où il effectuera des débuts remarqués ainsi que l’évoque Micheline Grimbert, la directrice-adjointe du centre :

« Ah ça oui alors, on peut le dire ! »
~ Lydie Grimbert à propos de ce qu’aurait dit sa mère si elle n’était pas atteinte de la maladie d’Alzheimer
Karim lors d’une séance de jonglage particulièrement impressionnante

Très à l’aise sur tous les terrains, il montre toutefois des prédispositions pour la piscine à boules dans laquelle il évolue de façon gracieuse et aérienne, n’hésitant pas à passer à quatre pattes entre les jambes d’adversaires totalement mystifiés, certains ayant pourtant parfois près de 6 mois de plus que lui. Profitant de ses excellentes aptitudes physiques, il parvient à enchaîner séances d’entraînement, matchs et siestes sans montrer de signes de fatigue. Seul bémol, un gros bobo sur le doidoigt consécutif à une chute de toboggan qui l’éloigne des terrains de jeu pendant près de 36 minutes. Doté d’un fair-play hors du commun, il salue systématiquement ses adversaires à la fin des rencontres d’un gros poutou sur la joue et est toujours le premier à échanger sa couche avec le plus méritoire d’entre eux. Mais attention, derrière cette apparente nonchalance se cache un vrai tigre. Il est même à plusieurs reprises mis au coin suite à ce que la commission de discipline qualifiera de "morsure au bras sur un camarade à terre'"

La renommée du petit Karim commence à dépasser les limites du Quartier des Lucioles. À l’intersaison 1990, il est même pressenti pour intégrer la maternelle Émile-Louis de Villeurbanne mais par peur de gâcher un avenir prometteur, et malgré l’insistance de son agent de l’époque, ses parents refusent. Ils préfèrent continuer de faire confiance à l’expérience de Micheline Grimbert et son équipe de préparateurs physiques et mentaux.

Échauffement

Mais ce qui devait arriver arriva. À la fin de la saison 1990-1991, il quitte non sans émotion sa halte-garderie de formation et est propulsé dans une véritable pépinière de jeunes talents, la maternelle Michel-Fourniret de Villefranche-sur-Saône. Karim étant en fin de contrat, son transfert n’est pas rémunéré, au grand dam de son agent qui décide tout bonnement de quitter ses fonctions. Il est remplacé par Claude Allègre, personnage à la réputation sulfureuse mais qui connait bien les arcanes de l’éducation.

« Sévère mais juste », voilà comment Karim évoque le souvenir de Mlle Clumier

Bien qu’encore amateur, Karim signe un contrat de 3 ans dans son nouveau centre. La première année est particulièrement difficile. Se sentant déraciné notamment par le fait de devoir rester à la cantine le midi et que le jeudi il y a toujours des haricots verts et qu’il n’aime pas ça, il met moins d’ardeur aux deux séances d’entraînement quotidiennes, entre 10h et 10h30 le matin et entre 15h et 15h30 l’après-midi, alors que ses partenaires voient ça comme de véritables récréations. Parfois il refuse tout simplement de "jouer au foot avec les autres" comme le dit avec ses mots simples son entraîneur de premier cycle, Mlle Josiane Clumier. Il pense même à tout plaquer dès le mercato d’hiver mais sous l’influence de ses parents, son agent et ses amis, il s’accroche et parvient tout de même à passer en deuxième année.

Dès lors tout change. Prenant conscience de son potentiel, Karim ne rechigne plus à la tâche. À chaque séance d’entraînement, il ne lâche plus le ballon et prouve à ses partenaires l’étendue de son talent. Tirs dans la lucarne de la porte des toilettes, tacles glissés dans les flaques d’eaux automnales, marquage de Killian Grangevin à la culotte et au feutre indélébile, tout y passe. La presse locale commence à s’intéresser à son cas et on l’apercevra même une fois lors d’un reportage de France 3 Rhône-Alpes consacré aux enfants surdoués. Pourtant tout n’est pas rose dans la vie de Karim. Alors même qu’il filait le parfait amour avec Ludivine, 4 ans et demi, elle le repousse sans explication en n’hésitant pas à s’exclamer en plein match : "ze suis plus ton namoureuse, na !".

Ludivine, cruelle à l’époque, aujourd’hui repentante.

Il vivra alors 3 heures difficiles mais parviendra à rebondir, comme seuls savent le faire les grands champions. La 3ème année de formation de Karim à la maternelle lui permettra de s’affirmer encore davantage comme l’un des artistes les plus doués de sa génération. Dès Noël 1993, on lui promet monts et merveilles et pas mal de surprises, mais sa famille ne lui fait pas de cadeaux, préférant attendre quelques mois, soi-disant pour raisons religieuses. À la fin de cette 3ème année, la directrice de la maternelle essaye désespérément de faire signer Karim pour une saison supplémentaire, insinuant une dramatique baisse de résultats qui nécessiterait de reprendre toute la dernière année. En réalité, c’est une manœuvre habile effectuée dans le but de pouvoir négocier son transfert à la hausse.

Première mi-temps

Le chauffeur scolaire attendant Karim en bas de chez lui.

Peine perdue ! Flairant le bon coup, l’école primaire Lee-Harvey-Oswald située au cœur de la périphérie de la banlieue de Plounièrgues-en-Somme (Isère), parvient à remporter la mise en mettant dans la balance les nombreux avantages et extras auxquels Karim aura droit s’il signe chez eux : ramassage quotidien à son domicile en Porsche Carrera GT ou SUV Cayenne selon disponibilités, vestiaire personnel et toilettes séparées filles/garçon, pas de haricots verts le jeudi à la cantine, offres de sponsoring des feutres Velleda et des gommes Mappa, etc… Les parents hésitent encore mais le directeur du Centre, Jean-Pierre Loupin, les convainc définitivement en proposant également de préparer le jeune espoir à sa reconversion en lui donnant – gratuitement – des cours de musique, poterie et même de natation. Il signera finalement pour 5 ans.

Les trois premières saisons se passent comme une lettre à la Poste (en tout cas la Poste d’avant le début de la privatisation). Karim fait des progrès constants et ne cesse d’épater ses éducateurs qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Il finit premier de sa classe 3 ans de suite, s’attirant parfois la jalousie de certains de ses camarades, les plus virulents allant jusqu’à le tacler par derrière en disant des méchancetés dans son dos. Mais ces critiques ne touchent jamais leur destinataire (comme une lettre à la Poste, mais cette fois après le début de la privatisation). Karim poursuit son rêve sans se préoccuper du tourbillon qu’il provoque autour de lui.

Coup de théâtre lors de l’intersaison 1998, deux ans avant la fin de son contrat, il est contacté par un centre de formation étranger. Et pas n’importe lequel, l’école primaire Francisco-Franco de Madrid. Il est au bord de succomber à la tentation malgré les mises en garde de ses entraîneurs qui essayent de la convaincre que ce changement trop précoce nuira à sa carrière. Heureusement, le 12 juillet 1998, la France remporte la Coupe du Monde de Sudoku. Karim y perçoit le symbole de la supériorité du système éducatif français et décide finalement de continuer sa formation à Plounièrgues-en-Somme.

Seconde mi-temps

Le centre Raymond-Barre

Il termine ses deux ans d’apprentissage quand ses entraîneurs constatent qu’ils n’ont plus rien à lui apprendre. Ils l’orientent alors vers le plus grand centre de formation de la région Rhône-Alpes, le Collège Raymond-Barre de La-Ferté-Allais. Il va alors sur ses 13 ans et, prudent, il préfère ne signer que pour 4 ans. S’il a toujours dominé de la tête et des épaules ses camarades les années précédentes, il constate rapidement que le niveau est ici bien plus relevé. Oh, certes, il est toujours devant les autres mais la concurrence est un peu plus rude.

Doté d’un budget faramineux grâce à son ministère de tutelle dirigé à l’époque par le stupéfiant Jack "toujours sur la ligne blanche" Lang, le centre Raymond-Barre offre à Karim la possibilité de disposer d’un entraîneur spécifique pour chaque domaine qu’il doit étudier. Il semble bien loin le temps où Mlle Clumier, son entraîneur de maternelle, assurait à elle seule tous les pans de son éducation. Systématiquement sélectionné pour toutes les épreuves, Karim Benzema ne cesse de marquer les esprits par sa technique et son perfectionnisme mais il apprend aussi à se tourner vers les autres, notamment ceux qui sont mieux placés et qui savent se démarquer. Il participe à quelques projets en équipe avec une dizaine de ses camarades, obtenant le plus souvent le score maximal.

Fin du match

Jean-Michel Aulas présentant la dernière création de son entreprise : la cravate géante en aluminium brossé.

Après toutes ces péripéties il enchaîne en étant naturellement propulsé au Lycée Patrick-Dils de Lyon. Mais il a déjà 17 ans et il aspire à mieux. Au lieu de parfaire son éducation, il se laisse finalement convaincre de sortir du milieu scolaire qui lui a pourtant si bien réussi. Alors qu’il était promis au plus bel avenir, il n’ira pas jusqu’au bac, préférant signer un contrat d’apprentissage chez une obscure PME Rhodanienne étrangement baptisée Olympique Lyonnais. Malgré les critiques, Jean-Michel Aulas, le président de cette entreprise, le met d’emblée sur le devant des scènes française et européennes. Il fait même quelques heures sup’ à la succursale parisienne de l’entreprise, pompeusement appelée Équipe de France de Football et dirigée par l’inénarrable Raymond Domenech.

En dépit de son manque de maturité dans certains domaines, Karim parvient tout de même à s’en sortir. Mais lassé par les incessantes récriminations d’Aulas, il décidera finalement à la fin de la saison 2008-2009 d’émigrer en Espagne, peut-être avec le regret de ne pas l’avoir fait plus tôt. En tout cas, cette fois c'est sûr, ce transfert ne se fera pas gratuitement mais putain qu'est-ce qu'il aura pas fallu faire pour en tirer de la thune de ce type !

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