Jeux Zoolympiques

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« Le hennissement est le propre du cheval »
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Le constat est édifiant : dopage à grande échelle, records désormais imbattables, tricherie, corruption, plus de médailles pour la France... L’esprit des Jeux Olympiques tel qu’édifié par le Baron Pierre de Coubertin à la fin du XIXème siècle n’est plus qu’un lointain souvenir. Et en plus, c’est toujours des Noirs ou des Chinois qui gagnent à la fin. C’est pourquoi le CIO, dans son infinie sagesse, a décidé de créer pour l’Olympiade 2016 des Jeux Olympiques Modernes Modernes. Du passé faisons table en marbre. Et pour redonner le goût du sport à un public avide de coupures publicitaires hors de prix, ce ne sont plus des humains mais des animaux qui concourront dans ce que l’on appellera désormais…

Les Jeux Zoolympiques

Le principe reste exactement le même, seuls les acteurs changent.

Un grand honneur pour la France

Le logo officiel des 1ers Jeux Zoolympiques

De nombreuses villes se sont évidemment portées candidates pour être la première à organiser cet événement planétaire. Le vote final pour lequel concourrait encore San Diego, Thoiry et Varsovie fut épique. Ce n’est qu’au 5ème tour de scrutin et après un intense travail de lobbying de notre Président vénéré que la ville de Thoiry a été désignée à l’unanimité moins 50% des voix.

Il est vrai que le dossier de la « Cité du céleri rave en boîte de 250 grammes » était au moins l’un des 8 plus solides. Ses infrastructures héritées du zoo mondialement connu, les nombreux axes vicinaux qui permettent un accès aisé aux millions de visiteurs attendus et la proximité de l’hôtel Formule 1 de Gonflant-Sainte-Honorine ont rapidement fait pencher la balance en sa faveur.

"L'important n'était pas de participer mais de gagner"

Organisés sous l’égide du Comité International Zoolympique (C.I.Z.), les J.Z. de Thoiry 2016 auront pour parrains Brigitte Bardot et Alain Bougrain-Dubourg, qui ne cachaient pas leur émotion. Enfin leurs amis les animaux vont avoir aboiement au chapitre sur la scène internationale. Car après tout, « les animaux sont des êtres humains comme les autres » comme le disait si bien Stéphanie de Monaco.
La princesse a d'ailleurs reçu un soutien de taille en la personne de notre Président vénéré (NPV en abrégé). C'était en juin 2008, lors d'une visite à l'hôpital de Bourges. Emporté par un lyrique élan d'humanité toute bestiale, celui-ci aurait déclaré : "On ne doit pas laisser les gens mourir comme des bêtes ! D'ailleurs, les animaux sont des êtres humains."

Ce propos propice (and love) à la gent animale, donc à même de favoriser la cause des JZ, fut en son temps rapporté dans les colonnes du Canard enchaîné. Et force est de le constater, le canard (même enchaîné), tout comme l'élan (même lyrique) dont fit preuve NPV, étant bien des animaux donc non sujets à caution, la déclaration de NPV ne saurait être mise en doute. Toutefois, malgré cette publicité présidentielle, les deux espèces animales dont il est question n'ont pu obtenir du CIZ une participation dans l'une des épreuves sélectionnées pour la zoolympiade de 2016. Mais elles espèrent pouvoir figurer dans celle de 2020 et ont d'ores et déjà entamé, auprès de leurs jeunesses, un programme drastique de recrutement puis de sélection des meilleurs athlètes spontanés. Elles ont aussi proposé l'intégration future d'épreuves adaptées à leur qualités respectives :

-pour les canards : le défi à relever pour empocher le titre zoolympique serait une épreuve de lancer, dite "le lancer de canne", à tire d'aile et en appui sur un seul pied (obligatoirement palmé). Le vainqueur recevra une Palme d'or, inspirée de celle remise à Cannes. Mais il faudra toutefois prendre toutes les précautions, pour la version féminine de cette épreuve, afin qu'il n'y ait pas confusion entre les cannes à lancer et les athlètes canes en compétition. En effet, il faudrait à tout prix éviter qu'une concurrente irascible (une cane de Barbarie par exemple), lance une de ses challengers canes au lieu de la canne homologuée.

-pour les élans : l'épreuve serait classée dans la catégorie "vitesse", et aurait pour dénomination "la course d'élan". Elle pourrait devenir l'épreuve renne des futurs JZ. Le trophée remis au vainqueur serait une couronne de bois, taillés en forme de branches. Pour l'heure, nous n'en savons pas plus, sauf que l'épreuve se déroulerait à la fois sur l'heure et sur-le-champ.

Mais tout ceci relevant d'un futur hippopothétique, revenons à nos moutons actuels et donc aux épreuves validées pour la première zoolympiade de 2016.

Les nouvelles épreuves

Qui dit nouveaux jeux dit nouvelles épreuves. Fini le football et ses pseudo-supporters avinés, terminé l’athlétisme et ses athlètes carburant aux stéroïdes, aux oubliettes la gymnastique et son apologie de l’anorexie. Mens Sana in Z’Animos Sano, voilà la nouvelle fière devise de nos J.Z.

Les épreuves des Jeux Zoolympiques de Thoiry 2016 seront au nombre de 8, comme les doigts des pattes des rottweilers. Cet octathlon des forces vives de la nature mettra en avant le courage et l’intelligence mais aussi la ruse et l’esprit d’équipe de nos amis à poils, à écailles et à plumes. Car ici pas de discrimination, toutes les espèces de toutes les familles de tous les continents seront les bienvenues et seront traitées sur une même patte d’égalité.

corrida

Un point bien mérité

La corrida– encore appelée corriniet en Russie - est la seule épreuve où l’homme sera admis en tant que participant. Mais à l'instar de sports obsolètes ayant exploité les chevaux tels le polo ou le saut d’obstacles, l’humain ne servira ici que d’accessoire.

Le principe de l’épreuve est assez simple : de 1 à 5 hommes tous habillés de couleurs voyantes sont lâchés dans une arène circulaire d’environ 4000 m². Les athlètes sélectionnés parmi les races de taureaux les plus robustes entreront ensuite tous en même temps dans l’arène. Dès qu’un des hommes est transpercé d’un coup de corne ou piétiné, le taureau responsable marque un point et on remplace l’homme. Le premier taureau à 10 points est déclaré vainqueur.

Principaux favoris :

  • Furious Redbull (New Laredo,Texas, USA)
  • El Transpercador (Seville, Espagne)

Marathon reptilien

Tout se joue souvent dès le départ

Epreuve reine de ces J.Z., le marathon reptilien est une course effectuée sur une distance de 53,297 km. Dans un souci d’équité sportive, les participants seront répartis en trois catégories : testunides (tortues et dérivés), squamates (serpents et lézards, les lombrics sont admis sur dérogation du C.I.Z.) et crocodiliens (crocodiles (sans blague ?), alligators, caïmans). Il s’agit par ailleurs d’une épreuve mixte.

Principaux favoris :

  • Conchita Galapagos (Espagne)
  • Alligator Dundee (Australie)
  • Youri « the snake » Djorkaeff (France / Arménie)

Saut à la perche

L'équipe aquatique turque en difficulté aux Championnat d'Europe 2006

Prévue sur le bassin de rétention des eaux usées de Val-de-Bouse dans la banlieue ouest de Thoiry, l’épreuve du saut à la perche sollicite à la fois la faune aquatique et l’un des animaux les plus nobles et les plus menacés de notre planète, l’ours. Il s’agit d’un duel fratricide entre le poisson et le mammifère. Une douzaine de perches représentant chacune une nation doivent traverser le bassin de part en part en sautant obligatoirement tous les 5 mètres. Les ours placés sur le bord doivent attraper et dévorer le maximum de perches en moins de 7 minutes. Deux vainqueurs seront désignés : l’ours ayant mangé le plus de poissons et la dernière perche en vie, le cas échéant.

Principaux favoris :

  • Cannelle pour les ours (Pyrénées françaises)
  • Nemo Capdevilla pour les perches (Vénézuela)

Cristallisation du carbonate de calcium en milieu aquatique

Blessée à une épaule, Martine d'Oléron ne pourra pas défendre ses chances

Réservée aux mollusques et notamment aux huitres, cette épreuve aura la particularité de débuter 5 ans avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Zoolympiques. Comme son nom l’indique, elle consiste pour les athlètes à produire une perle. A la fin de l’épreuve, 6 juges humains mais néanmoins impartiaux seront chargés de noter la production à la fois sur la taille et la pureté.

Principaux favoris :

Une huitre ne pouvant produire qu’une seule perle tout au long de sa vie, impossible pour l’heure de faire ressortir un concurrent parmi les autres. Mais la Chine et le Japon seront sans doute sur le podium, comme d’habitude.

Roquet sur gazon

Rex légèrement blessé se fait soigner sur la touche

Le plus fidèle ami de l’homme ne pouvait évidemment pas être oublié dans ces Jeux Zoolympiques. Le tournoi de roquet sur gazon est joué par équipe de 9 chiens, toutes races confondues. Le praticable, qui reprend à peu de chose près le format d’un terrain de rugby australien, a la particularité de n’être délimité par aucune ligne. Pour marquer un point, une équipe doit parvenir à garder la possession de la côte de bœuf faisant office de baballe à son chienchien pendant au moins 30 secondes consécutives. La partie se joue en 5 vaches. A la fin de la 5ème vache, l’équipe avec le plus de points est déclarée vainqueur.

Principaux favoris :

  • Pitbull Death Mortel Club de Garges-Lès-Gonesse (France)
  • Amicale des Gentils Yorkshires à leur Mamie (Monaco)
  • Les 101 Dalmatiens (Disneyworld, Floride, USA)

Lemon insecte

L'équipe gabonaise 3 fois championne du monde à l'entraînement

Des Jeux Zoolympiques sans nos amis les insectes ne seraient pas imaginables. Il a fallu toutefois longuement réfléchir pour trouver une épreuve fédératrice. Le « lemon insecte » a l’avantage d’être très télégénique. Chaque pays peut choisir son insecte fétiche, le nombre de participants par nation n’étant pas limité. On met une douzaine de citrons au milieu du stade et on libère simultanément toutes les nuées d’insectes inscrits, chacun devant revêtir un dossard pour permettre une plus grande clarté de l’épreuve. Les équipes dévorant le plus de citrons en en temps minimum ont gagné.

Principaux favoris :

  • Criquets pèlerins (Gabon)
  • Moustiques géants des marais (Cambodge)
  • Fourmis rouge du désert (Arabie Saoudite)

Saillie chevaline

Idéal du Gazob aux Interclubs de Chantilly

Malgré l’engouement populaire suscité par les J.Z., les organisateurs veulent mettre toutes les chances de leur côté en proposant une épreuve un peu plus… olé-olé (un peu comme le Bitch-Volley féminin en string à l’époque des anciens J.O.) Et quoi de mieux pour cela que de faire appel à la plus noble conquête de l’homme, le cheval. Chaque pays participant pourra inscrire un étalon de son choix. Ce dernier devra réaliser le maximum de saillies en moins de 4 heures sur des juments volontaires choisies au hasard. Notons qu’une saillie entraînant une fécondation réussie rapporte le double de points.

Principaux favoris :

  • Idéal du Gazob (Grande-Bretagne)
  • Rocco Siffredi (Italie)

Fiente et Guano

Une épreuve beaucoup plus spectaculaire depuis qu'on utilise une Twingo

L’ultime épreuve mettre nos amis les oiseaux à l’honneur. Chaque équipe sera composée de vingt volatiles comportant au moins 5 espèces différentes. Elles joueront à tour de rôle. On place une Twingo noire à une quinzaine de mètres de la volière et on libère les 20 oiseaux. On mesure le temps nécessaire pour recouvrir l’ensemble de la carrosserie de fiente, l’équipe gagnante étant évidemment celle ayant réalisé le meilleur temps.

Principaux favoris :

  • Pigeons de la Place Saint-Marc (Italy)
  • Goélands du port du Havre (France)
  • Clubs des grands condors de la cordillère des Andes (Chili con Carne)


Une épreuve non homologuée, en démonstration ou en remplacement

Le succès des JZ ne faisant aucun doute, l'organisation envisage d'intégrer d'autres épreuves lors des éditions futures. Dès 2016, l'une d'elles serait présente à Thoiry, elle pourrait aussi servir de joker en cas de besoin. C'est du moins l'information rapportée dernièrement dans les colonnes du Dauphiné libéré par ses meilleurs journalistes, rebaptisés pour l'occasion "le gratin dauphinois". Il semblerait qu'une des épreuves homologuées soit menacée : celle de la "cristallisation du carbonate de calcium en milieu aquatique". Aux dernières nouvelles, il aurait été impossible de dénicher les 6 juges humains impartiaux prévus dans le règlement, non parce qu'ils sont humains mais parce que l'impartialité n'existe pas chez les humains, selon l'avis rendu par les experts divins du village de Pommard, mandatés pour étudier cet épineux questionnement.

Aussi, si cette épreuve devait connaître les affres d'une annulation, le CIZ dispose d'une solution, un spectacle tout aussi faramineux et à même de générer un nombre incalculable de vocations : une sorte de tournoi de basket, qui serait popularisé sous le nom évocateur de "panier de crabes". En effet, les athlètes appelés à se produire seraient exclusivement des crabes. Ce choix est lié au fait que, de par le monde, beaucoup de monde en pince pour eux. Donc, ce sont des recettes publicitaires énormes qui pourraient en résulter et contribuer ainsi à sponsoriser les futurs jeux zoolympiques d'hiver.

Les règles du jeu ont été définies : 2 équipes de cinq crabes s'affronteront sur un terrain aménagé dans le bassin de rétention du Val-de-Bouse, ce qui permet d'utiliser les infrastructures actuelles sans débouser un euro supplémentaire. 25 remplaçants seront acceptés par équipe, dont au maximum 3 unijambistes. Pour éviter toute confusion, les manchots ne peuvent participer afin qu'aucune équipe ne puisse subrepticement recruter un manchot de la terre Adélie.

Les filets des paniers seront issus de la récupération en pleine mer de filets abandonnés par des flibustiers depuis le 16ème siècle jusqu'aux corsaires ayant exercé au plus tard en 1842. Ceci afin d'avoir un matériau totalement écologique. La structure en dur du panier, du panneau et le pied fixant tout ce matériel au terrain seront en corail recyclable.

Afin de se prémunir contre tout soupçon de favoritisme ou corruption, lié à l'ancestrale rivalité ou à l'immémoriale solidarité entre espèces maritimes, il a été décidé que les arbitres seraient choisis parmi la faune terrestre. Après mûre réflexion, les bousiers ont été désignés par tacite reconduction, en raison de leur excellent rapport qualité/prix : ils galopent à n'en plus finir, peuvent chuter sans risque, sont donc increvables. En outre, ils fourniront à profusion une pièce essentielle pour le tournoi du "panier de crabes" : le ballon, sous forme de splendides boules de bouse qu'ils fabriquent en quantité depuis des temps immémoriaux.

Les matchs dureront 42 minutes et 13 secondes et se dérouleront en apnée totale. Toutefois, pour permettre la rentrée de remplaçants afin d'apporter de la pince fraîche aux équipes, chaque match sera divisé en quarante-deux quart-temps d'une minute, avec pause d'une seconde et cinq dixièmes entre chaque. Les 13 secondes restantes se répartiront en 13 périodes d'une seconde, ce seront des temps morts mis à disposition des entraineurs de chaque équipe. Ces temps morts seront destinés à la stratégie d'équipe mais pourront aussi servir à la reproduction (toutefois uniquement pour les athlètes mariés ou pacsés et sous réserve que la copulation s'accomplisse avec une partenaire crabe préalablement enregistrée comme concubine, auprès des instances du CIZ, et impérativement avant le début du match.

Egalement prévue avant le début de la rencontre, une animation musicale et sensorielle par une équipe de pom-pom girls recrutées parmi les plus jolies crevettes roses de Cancale, dont le nom de troupe sera "Lit d'eau strip-tease club". Leur prestation durera 4 heures 16 minutes afin de chauffer à blanc les tribunes, la rencontre de "panier de crabes" commençant sitôt que les crevettes seront totalement étuvées.

Chaque panier marqué vaudra trois points. La courte échelle est autorisée entre crabes d'une même équipe mais dans ce cas, le panier marqué ne comptera que pour un point. L'équipe crabière ayant remporté le match aura l'obligation, dès le coup de sifflet final, d'aller serrer la pince de sa concurrente malheureuse. En guise de récompense pour leur rôle lors de la rencontre, les bousiers arbitres auront quant à eux, l'immense honneur de se voir remettre la bouse du taureau vainqueur de la "Décorrida". Pas n'importe quelle bouse, mais sa première consécutive à son triomphe. Ce qui implique que la "Décorrida" soit programmée avant le "panier de crabes", dans le déroulement des JZ.


Principaux favoris potentiels :

-"Freezies Crabs" (Alaska, USA. Team traininguisée by Tim Dream)

-"Pinçalinge ouinurses" (Essaouira, Maroc. Groupe sultanné par Ahmed Touchatou)

-"Felonic Albion fruits of sea" (Portsmouth, England. Corporation managed by : Sean Erman, alias "Popeye")

-"Tous à la [Gar]gamelle" (La Rochelle, France. Association de type loi 1901, menée à la baguette par Raoul Cuissetot). La référence à la [Gar]gamelle présente un double but, outre le clin d'oeil au zoolympisme de Rabelais et à sa chevaline devise devenue l'officielle du CIZ. D'une part, dynamiser l'esprit combatif des compétiteurs par cette mise entre crochets d'une partie du nom de l'équipe afin d'inciter chacun à crocheter l'adversaire pour marquer un panier, d'autre part rappeler qu'en cas de défaite ils seront cuits. Mais nos crabes français évoluant à domicile à Thoiry, nul ne doute qu'ils deviennent champions zoolympiques.


Principal outsider potentiel :

-"Nippons ni môvais" (Yokohama, Japon. Grappe sumotorisée par Chuck d'Erable, Québécois exilé au pays du soleil levant, d'où le nom original en vieux françois, porté par ces crabes japonais). Toutefois, la motorisation (y compris la sumotorisation) n'ayant pas encore été homologuée par le CIZ pour ce sport, la participation de cet outsider reste hypothétique. Ce qui aurait pour effet de brider leurs vues ambitieuses à bien figurer dans le tournoi.

Une sélection draconienne

Si les Jeux Zoolympiques sont ouverts à tous, il sera tout de même nécessaire de se qualifier pour pouvoir y participer. Il faut en effet éviter de retrouver lors de la même épreuve des animaux professionnels face à des bêtes totalement amatrices afin de ne pas faire tourner les J.Z. en parodie de sport. Le C.I.Z. a donc mis en place une série de minima qu’il faudra atteindre pour pouvoir prétendre à sa place au sein du Village Zoolympique. Pour que le spectacle conserve toute sa valeur, les athlètes champions du monde, champions continentaux et champions nationaux sont qualifiés d’office.

Cas particulier : étant donné le nombre très limité d’ours restant sur la planète, l’épreuve de saut à la perche sera ouverte à tous quel que soit le niveau (pas pour les poissons toutefois qui devront suivre le cursus de qualification classique).

Les infrastructures

Dès l’annonce du choix de la ville organisatrice, les instances françaises se sont démenées pour pouvoir commencer les travaux le plus rapidement possible. Le zoo de Thoiry était heureusement déjà très bien pourvu en infrastructures pour certaines épreuves mais il faudra tout de même lancer quelques gros chantiers pour accueillir les participants, les épreuves et le public.

L’Arène Zoolympique

Siège de l’épreuve de corrida, l’Arène Zoolympique Jean-Pierre Papin pourra accueillir 80 000 spectateurs et jusqu’à 500 journalistes. Conçue par Jean Ancienne et Ricardo Mochefil, elle est de forme circulaire mais présente la particularité d’avoir des tribunes inversées, les premiers rangs étant plus hauts que les rangs du fond. Mais grâce à un système de caméras et de miroirs, chaque spectateur aura une vue privilégiée sur les épreuves. Ainsi que sur les spectacles puisque cette arène sera le siège des cérémonies d’ouverture et de clôture.

Le Bassin Zoolympique

Une architecture très audacieuse

La présence du bassin de rétention des eaux usées de Val-de-Bouse, à moins de 30 km de Thoiry a été un poids essentiel dans la préparation de la candidature. Disposant déjà d’une tribune de 5 000 places, il va voir sa capacité d’accueil quadrupler pour atteindre 15 000 (dont 7 200 debout et 689 allongés). Sont programmées sur le bassin les épreuves de saut à la perche et de cristallisation du carbonate de calcium en milieu aquatique.

Le Stade Zoolympique

Bien que plus grand que l’arène en surface, le stade ne pourra recevoir que 50 000 spectateurs à cause de la proximité de la fosse aux lions de Thoiry, classée au patrimoine de l’Unesco et donc impossible à déplacer. On pourra y assister aux épreuves de roquet sur gazon, de fiente et guano et de lemon insecte. Signalons que le nom du stade est choisi par le public grâce à un vote par téléphone. Pour le moment, le Stade Terminal tient la corde, suivi de près par le Stade François Bayrou. Pour participer au vote, composez le 3269 et hurlez « Cocorico !» 1,34 € l’appel + 0,34 € la seconde

Ecuries zoolympiques

L’épreuve de saillie chevaline se tiendra aux écuries d’Auchiasse, en plein cœur du site zoolympique. L’édification du bâtiment sera assez rapide puisque seront utilisées les infrastructures des toilettes publiques déjà présentes.

Le village zoolympique

Tout a été prévu pour accueillir les athlètes dans les meilleures conditions. Piscines, volières, vivariums, étables… chaque animal aura droit à un home sweet home adapté à ses origines et à sa corpulence. Les organisateurs ont également pris soin de ne pas mettre à proximité des animaux voisins dans la chaîne alimentaire comme le serpent et le yorkshire par exemple. Les entraîneurs, les dresseurs ainsi que les spectateurs seront logés à l’hôtel Formule 1 de Gonflant-Sainte-Honorine.

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Informations pratiques

Comment se rendre sur le site

  • En voiture : prendre l’autoroute A15 depuis Paris et emprunter la sortie Jeux Zoolympiques
  • En train : gare grande banlieue de Gonflant-Sainte-Honorine puis taxi jusqu’au site (comptez 155 € pour la course)
  • En avion : accès direct par l’aéroport international Toulouse-Blagnac, puis train jusqu’à Paris-Montparnasse, puis métro jusqu’à la gare Saint-Lazare, puis TER jusqu’à Gonflant-Sainte-Honorine puis taxi jusqu’au site zoolympique (comptez 155 € pour la course)
  • A pied : à éviter depuis l’évasion des 5 tigres de la fosse aux félins du Zoo.
  • A la nage : n’importe quoi !

Numéros et contacts utiles

  • Zoo de Thoiry, Thoiry : 01 34 87 53 76
  • Hôtel Formule 1 de Gonflant-Sainte-Honorine : 08 91 70 52 28
  • Attachée de presse : Clémence-Eglantine de Vieillefeuille – cedv@riresetchansons.fr
  • Comité International Zoolympique : www.ciz.org
  • Présent Sarkozy : 01 42 92 81 00, poste 2007
  • Playboy : www.playboy.com

Sponsoring, marketing et media

De nombreux groupes industriels et annonceurs institutionnels se sont déjà manifestés pour parrainer les Jeux Zoolympiques de Thoiry. Les deux sponsors officiels principaux sont le Marché d'Intérêt National de Rungis et les Abattoirs de la Villette. Ils apparaîtront sur tous les dossards ainsi que sous forme de logo à l’antenne pendant toutes les retransmissions.

Côté habillement, c’est l’équipementier Bathing ape qui a tout naturellement été choisi, chaque tenue devant arborer la devise de la marque mondialement connue « vielle marque d’habille our les clocherds »

Notons également que dans un grand geste unanime de solidarité, tous les athlètes arboreront un t-shirt portant l’inscription « Non à la zoophilie » au début de chaque épreuve.

La production des images sera assurée par France 3 Auvergne qui met à disposition de l’évènement son meilleur cadreur, René Giscard d’Estaing. Un relai satellite assurera la diffusion des épreuves pour l’ensemble de la planète.

Les jeux zoolympiques d’hiver

Le succès attendu de ces premiers Jeux Zoolympiques 2016 ont incité le C.I.Z. à envisager la tenue des Jeux Zoolympiques d’hiver dès 2018. Quelques villes se sont déjà portées candidates dont Oslo, Reykjavik, Ouagadougou et Montréal (la ville gagnante sera annoncée l’année prochaine lors de l’inauguration de l’Arène Zoolympique de Thoiry).

Il faudra bien entendu définir de nouvelles épreuves adaptées à l’environnement hivernal. Plusieurs sont déjà certaines d’être présentes comme le roquet sur glace, la saillie phoquéenne (épreuve uniquement masculine) ou le saut à husky mais il faudra en ajouter d’autres pour que les Jeux Zoolympiques d’hiver soient à la hauteur de ceux de Thoiry 2016.


[[LES NOUVELLES EPREUVES ]]

Encore en cours de réflexion, les nouvelles épreuves s'ornent déjà d'une candidate phare, la "Kokoaalala". Elle tire son nom des athlètes en compétition, des koalas, qui devront oeuvrer par deux. Il s'agit d'une course d'escalade, prévue sur un à-pic rocheux et glacé de 100 mètres de hauteur au minimum (le site n'est pas encore choisi). Les koalas auront à gravir la paroi en tandem donc, l'un dit "le grappin" étant rivé sur le dos de l'autre, désigné comme "l'alpiniste". Il est possible d'échanger les rôles pendant l'escalade.

Le temps imparti pour remporter le titre serait au maximum de quinze mois, mais une extension serait envisagée jusqu'à dix-sept mois. Le ravitaillement en vivres des concurrents aura lieu par largage depuis un hélicoptère, une fois par jour, à midi. Seul le "grappin" aura le droit de saisir au vol le ravitaillement, et par une seule patte, laissée à son choix. Le matériel autorisé pour l'escalade est constitué d'un pis-aller (version zoolympienne du piolet), avec lequel "l'alpiniste" pourra se hisser ou se stabiliser sur la paroi. Ceci, afin de ménager la musculature des compétiteurs, car si les JZ se veulent avant tout promoteurs du beau geste et des capacités animales, tout ceci n'en reste pas moins du sport.

Au début de l'épreuve, chaque équipe ne devra pas peser plus de 25 kilos, fourrure comprise. Le duo vainqueur sera soumis à la pesée dès la crête d'arrivée franchie, et devra afficher un poids supérieur à 3,5 kilos, fourrure comprise, faute de quoi interviendrait une disqualification pour "jeûne intempestif". On comprend donc mieux pourquoi les équipes seront composées essentiellement de vieux briscards un temps festifs. En effet, si la "kokoaalala" est une épreuve d'endurance par excellence, le CIZ tient impérativement à ce que les compétiteurs ne prennent aucun risque pour leur santé.

A l'heure où nous écrivons, les équipes à l'entraînement auraient déjà établi plusieurs records : 1,5 centimètre d'ascension pour un seul coup de pis-aller, réalisé par la paire suisse ; 3 centimètres et deux millimètres gagnés dans une journée, exploit à mettre au crédit du duo français ; une très grosse feuille d'eucalyptus de ravitaillement attrapée au vol par le "grappin" australien (devançant ainsi le "grappin" colombien qui lui, n'a récupéré qu'une feuille jaunie et de taille normale).

Une centaine de blessés a déjà été prise en charge durant les séances d'entraînement, suite à des chutes heureusement sans gravité puisqu'aucun tandem n'a jusqu'alors dépassé 27 centimètres d'ascension, mais nous n'en sommes qu'au tout début de la phase de qualification. De grands espoirs sont donc permis pour les JZ d'hiver en 2018, puisqu'il reste quatre années aux compétiteurs pour parfaire leur technique et leur condition physique.


Les principaux favoris :

-"O'koala sitting" (tandem originaire d'Oklahoma, USA)

-"Coca koala" (tandem de Medellin, Colombie)

-"Les Grisons grisés" (duo de Coire, Suisse)

-"Bound beast" (équipe de Port Macquariekiki, Australie)

-"Les Grappalpistes" (paire de Chameau-nie, France)

-"Kuiala Poël" (duo de Kuala Languepour, Malaisie)


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