Gard
Le Gard (30) est un dÉpartement du sud de la France et de la région Languedoc-Roussillon-Suds-de-France. Ses habitants sont les Doryphores. Leur langue, qu'on appelle également le "gardois", n'est ni écrite ni orale mais gutturale puisqu'à base de grognements. Les ricains appelent ce département : " The Fucking French Texas", en rapport aux taureaux, aux beuveries, aux voitures pleines de boue, et à la tendance politique très à droite.
Géographie
Le Gard se situe malheureusement dans la région Languedoc-Roussillon, au grand dam des habitants de la Lozère, de l'Ardèche et de l'Hérault, le Gard étant limitrophe de ces trois départements et ce depuis plusieurs millénaires. Il est également limitrophe aux Bouches-du-Rhône mais ces cons-là sont trop imbibés pour s'en apercevoir (heureux les simples d'esprits).
Villes
- Chef-lieu : Nîmes
Le Gard présente cette particularité douteuse qu'il est le département le plus insignifiant de France, avec une préfecture, Nîmes, qui est la ville la plus insignifiante de France. C'est donc un double-combo. Néanmoins la ville de Nîmes est célèbre pour son arène dans laquelle chaque année s'affrontent à mort des centaines de combattants étrangers, aussi appelés touristes. La ville reprend ainsi une vieille tradition romaine qui mélangeait harmonieusement des chrétiens et des félins pour produire des spectacles grandioses réputés dans tout l'Empire romain. De nos jours les chrétiens se sont raréfiés et la plupart des félins sont protégés par Brigitte Bardot, aussi les autochtones ont été obligés de les remplacer par des fans de Metallica ou autres Daft Punk. Mais on ne manquera ces festivités sous aucun prétexte.
La ville d'Alès est célèbre pour son école d'ingénieur, qui produit à la chaine des crétins diplômés, et pour sa ligne de chemin de fer, le Cévenol, lien direct entre les mafieux marseillais et les proxénètes espagnols. Malgré la rayonnance villageoise de cette cité, la ville a voulu toucher la modernité et la civilisation en possédant non pas un mais trois restaurants McDonald's. Et là encore rien ne va plus, il est à savoir que les McDonald's d'Alès ne sont pas comme les autres de France, certains produits n’y sont pas distribués et la commande multiple au drive y est impossible. Les habitants jalousent secrètement Nîmes, parce que eux, ils sont notés sur les cartes d'agendas de gamins.
La ville du Vigan n'est pas célèbre. Faites un test autour de vous, personne ne sait ce qu'est un Vigan, au mieux on vous répondra qu'il s'agit d'un vieux sex-toy. Le célèbre archéologue Jacques-Hugues Ambroise Hégésippe Livingstone, de retour d'Afrique, tenta une exploration du Vigan, et conclut que si Le Vigan n'était pas célèbre, il y avait une raison, qu'il oublia de préciser.
- Autres villes : il n'y a pas d'autres villes que Nîmes dans le Gard. Qualifier Alès et Le Vigan de villes est vraisemblablement une plaisanterie locale.
- Autres patelins aux noms plus ou moins étranges : Uzès, Marguerittes, Aigues-Mortes, Beaucaire, Bagnols-sur-Cèze, Quissac, Redessan, Rousson, Génolhac, Trèves, Vauvert, Rochefort-du-Gard, etc.
Santé publique
Tous les experts s'accordent à dire que le Gard, par son existence, est la première cause de suicide en Languedoc-Roussillon.
Politique
Le Gard s'est distingué lors de l'élection présidentielle de 2012 en étant le seul département français au monde à placer le Front National en tête au premier tour. Les analystes y voient la conséquence directe du phénomène de fuite des cerveaux qui fait que toute personne normalement constituée ayant le malheur de naître dans ce département sinistré aura tendance à s'enfuir le plus loin possible. D'autres experts trouvent l'explication de cette singularité dans ce célèbre proverbe gardois : "Le problème, c'est l'autre". Les plus perspicaces remarqueront que les territoires votant le plus à droite sont à proximité directe du département de l'Herault. Il est donc possible que le Vidourle ne soit pas suffisant pour protéger les habitants du sud du Gard des Heraultais. Le Gard est également connu pour ne jamais être clair dans ses choix politiques. Outre l'extrême droite bien ancrée dans le département, les dernières élections ont vu fleurir un député écologique dans une circonscription abritant Nîmes, une Ville UMP elle même dans un département PS. Les plus grand spécialistes qui se sont penchés sur la question n'ont pas su trouver d'explication rationnelle. Ce mystère est dans la lignée du célèbre Pont du Gard construit par les esclaves des Romains qui est 2000 ans plus tard photographié sur toutes ses coutures par des touristes japonais qui feront un malaise en apprenant le prix du parking et casseront malencontreusement leur appareil photo dans la panique. Il faudra également remarquer que les tarifs exorbitants ont été appliqués par le département de gauche. Tout ceci résume la politique claire et incompréhensible de ce département qui admettons dispose de beaucoup de soleil.
Habitants
Le Gard est peuplé d'un ramassis d'abrutis congénitaux qu'il est communément admis d'appeler "chauffards" (oui,les vauclusiens et les héraultais les repèrent de loin (plaque 30) et se garent sur le côté de la route pour les laisser passer) à ne pas confondre avec les gens dangereux au volant, qu'il est communément admis d'appeler "gardois". Dans un souci de clarté, l'habitant du Gard sera néanmoins nommé "Gardois" par la suite.
Le Gardois moyen se divise en deux catégories principales : le mâle (appelé "Gardon") et la femelle (appelée "Gardoise" ou "garce").
À l'heure actuelle, personne n'ayant été assez con pour pénétrer dans le Gard, hormis le Gardois, celui-ci reste un petit animal aux habitudes bien méconnues. C'est donc au travers de ses pérégrinations dans L'Hérault et la Lozère que le Gardois s'est fait remarquer de ses bien attristés voisins. En effet, le Gard étant un département totalement inintéressant, le Gardois lui-même préfère exercer sa profession, le plus souvent chauffeur d'un quelconque véhicule, hors des limites du Gard. À ce jour, personne n'a donc prêté attention à un Gardois ailleurs qu'au volant de sa voiture, nous considèrerons donc la voiture du spécimen comme une extension de son habitat naturel - véhicule qui est, rappelons-le, une espèce protégée du fait de son espérance de vie très limitée.
Légende locale
De nombreux habitants ont déja rapporté avoir vu des trafiquants d'eau entre Vergèze et Vestric-et-Candiac (parfois Vauvert, selon les versions). Cela est dû à l'implantation à proximité d'une importante usine de fabrication d'eau Perrier (leader international de la distribution de drogues dures comme l'eau). Cependant, personne ne sait exactement où se trouve cette usine. Certains la localisent près du village de Codognan, théorie qui est évidemment fausse car tout le monde sait que Codognan n'existe pas et n'est qu'une ville inventée par les francs-maçons qui voulaient embrouiller les usagers de la N113 en posant de faux panneaux qui les conduisent vers un champ où l'on ne trouve rien.
L'affaire est pour l'instant un grand mystère mais les voisins héraultais savent très bien que c'est une vaste plaisanterie qui sert juste à attirer les touristes, très rares dans la région et nourriture favorite du Gardois.
Coutumes locales
Les traditions étranges sont tellement nombreuses dans ce trou à rats pays incongru que nous ne pouvons ici toutes vous les lister. En voici quelques-unes :
- Narguer le voisin vauclusien sur les berges rhodaniennes de Roquemaure en l'affublant de jolis noms d'oiseaux tels que : PD, PD, PD, PD ou encore PD.
- Se gaver d'Haribo jusqu'à ce que mort s'ensuive tout l'été dans la région d'Uzès.
- Sauter dans les gorges de l'Ardèche et narguer le voisin ardéchois de la même façon que le vauclusien. (jusqu'à ce que mort s'ensuive)
- Brûler toutes les voitures immatriculées 34 sur toute la frontière avec l'Hérault (entre Campestre-et-Luc et Le Grau-du-Roi).
- Aller regarder des taureaux se faire découper et piquer à la broche dans les Arènes de Nîmes et d'Alès.
Météorologie
Dans le Gard il ne pleut pas, il inonde. La durée minimum d'une averse a été fixée par décret à 3 jours. En octobre 1988, cette durée légale a exceptionnellement été raccourcie à un jour, mais que l'on se rassure, le volume d'eau tombée du ciel a largement compensé ce manque de temps. Les infrastructures routières gardoises se reconnaissent à leur capacité à se transformer en bassin olympique ou en piste de ventriglisse à la moindre ondée. Sans doute faut-il y voir une raison de la victoire de Nîmes à Intervilles 2006. Enfin, non. Il faut rappeler que la victoire leur a été volée lors de la finale à cause d'une balance truquée. Bizarrement - et bien que le principe de l'alerte rouge de Météo France semble avoir été créé tout particulièrement pour ce département - le conducteur gardois semble incapable de dépasser les 50km/h dès lors que les essuie-glaces de son véhicule sont en fonctionnement (sans doute une curieuse facétie des manufactures locales). Exception sera faite en agglomération où chaque passage piéton devrait sous peu être équipé d'une trousse de premier secours. Lorsque les rivières du département se réveillent, c'est légèrement différent d'une banale crue de la Seine ultra médiatisée par BFM and co. Tout d'abord, la vitesse des crues est proportionnelle à celle des automobilistes. Lors des crues de la Seine, l'eau passe très lentement au point d'en devenir inintéressante pour tous. Dans le Gard, c'est l'inverse. Les troncs d'arbres passent plus vite sur un Gardon en furie qu'une voiture sur les Champs-Elysées. Second point, la durée des crues. À Paris, la crue est annoncée une semaine avant mais les parisiens trouvent le moyen d'être surpris et de se plaindre. À Sommières, si le tocsin sonne à 3h du matin, le pic de crue est à 5h et à midi, il n'y à plus d'eau ... Ni de maisons riveraines d'ailleurs ! Enfin, nous remarquerons que lors de la dernière alerte rouge, les médias parisiens s'en fichaient sérieusement mais lorsque la Seine monte de 10cm, il y a 3 envoyés spéciaux sur place.
Le Gardois au volant
Le mode de vie du gardois est bien différent selon que l'on s'intéresse au mâle ou à la femelle, car ils ne semblent pas dotés des mêmes capacités de contrôle de leur voiture. Le mâle semble ne prêter attention qu'aux fonctions motrices de sa voiture, et délaisser totalement l'aspect sécuritaire de sa conduite pour se pencher plutôt vers une recherche de l'extrême limite, du danger et de l'adrénaline. Ce choix de vie a rendu obsolètes certains équipements automobiles :
- les clignotants ne sont plus installés sur les véhicules destinés au Gard depuis 1953, le Gardois ayant toujours été incapable d'en trouver le levier de commande ;
- les pleins-phares sont désormais le seul mode d'éclairage sur route utilisé par le Gardois, et après tout il aurait tort de s'en priver, il faut avouer que c'est sécurisant de bien voir les véhicules qui arrivent en face, la nuit ;
- la pédale de frein est sciée à la vente par le concessionnaire, un rituel censé symboliser la propriété et qui offre par ailleurs un bien meilleur confort des jambes. De toute façon, le Gardois freine au frein-à-main. Tout cela mène le Gardois à une passion incommensurable, "cong", pour le tunning. La voiture du Gardois est de couleur vive, fait boum boum, avec de préférence un aileron pour "mettreu le feug à la routeu".
Il résulte de tout cela certaines scènes cocasses sur les routes de l'Hérault ou de Lozère. Ainsi, lorsqu'on est bon dernier d'une file de 12 voitures, il n'est pas rare d'apercevoir dans son rétroviseur l'éclair métallisé d'une hostie de ciboire de tabarnak à calice[1] de Gardois vous fonçant dans le cul à 240km/h tous phares allumés, son rictus complice lorsqu'il tire un câble à 3 nanomètres de votre pare-choc, le filet de bave ondulant au vent lorsqu'il se penche par la fenêtre pour gueuler « Dégage de là !! » d'une voix suraigüe et d'entendre son rire triomphant lorsqu'il rétrograde pour doubler d'une traite les 12 voitures dans un virage sans visibilité, arrachant au passage les douze rétroviseurs en essayant d'éviter le convoi exceptionnel surgissant en face. Les témoins finissent généralement par se manger une jambe de rage de voir le Gardois se sortir vivant d'une telle entreprise.
L'incapacité mentale (due à un fort taux de consanguinité) de saisir le principe du rond point s'additionne à leur incapacité mentale (là aussi liée à la consanguinité) à se servir du clignotant. Ceci explique d'ailleurs la présence des "ronds-points à feux", spécialité nîmoise. Le Gard est le seul dÉpartement français sur lequel ne s’appliquent pas les lois de l’environnement ; en effet le jet de détritus par la fenêtre de la voiture y est autorisé et même encouragé. Tout automobiliste devant traverser ce « département » est encouragé à garder, voire accumuler ses détritus dans son automobile afin de les restituer lorsqu’il traversera le Gard. Ces détritus serviront de nourriture et de matières premières pour les vêtements du Gardois.
Le Gard souffre aussi d’un mal bien connu de nos jours la nuquelongosite, mal touchant le mâle et plus précisément le mal possesseur d’un scooter. Plusieurs types de nuque longue existent, mais la forme la plus grave reste la nuque longue décolorée.
La femelle est quant à elle plus réservée dans sa conduite. Se complaisant dans son éternel esprit de contradiction, la Gardoise roule généralement à 60km/h sur route et à 130km/h en ville. Faisant fi du code de la route et de ses usagers, elle est responsable chaque année de millions de morts en Languedoc-Roussillon.
Et la fête dans tout ça ?
Dans certaines villes se produisent des évènements que les Gardois appellent "Férias" (tradition millénaire qui remonte à 1952) qui tiennent lieu de période de reproduction. Ces "Férias" sont perçues par les Gardois mâles comme des fêtes où l'alcool prolifère, alcool avec lequel ils sont censés trouver la force pour séduire la femelle. Ce sont dans ces "Férias" que le Gardois se "met la tête", beugle comme un taureau, aboie comme un chien, grogne comme un cochon et braie comme un chèvre, en pensant attirer la femelle... sans jamais réellement y parvenir légalement. Dans la plus grande désolation il finit par vomir sur ses congénères. Et c'est d'ailleurs pour limiter les risques d'éclaboussures qu'on ne les fait voyager qu'en train lors de leur retour chez eux, dans des wagons appropriés où sont inscrits les mentions obligatoires : "'IVRE EN LANGUEDOC ROUSSILLON".
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