Edredonie

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L'Edredonie est un petit (et encore, c'est un euphémisme) État, situé quelque part aux abords de la Loire. L'esprit patriotique et la volonté de ne rien faire (autre nom de la paresse) y règne plus que tout. Elle forme une sorte de pâle copie bien meilleure de l'Union Européenne, l'Union Broodcoorens, avec six autres petits États : le Gourmandala, le Biblistan, la Démocratie Absolue et Utopique des Baktériumokielliens Enivrés, le Sválbórgógrad, l'Elici et la Luthénia. Il y a aussi une sorte d'ONU au stade micronational, la Ligue des Micronations (appelée LdM pour les fainéants).

Petite Histoire à l'image du Pays

Los Drapos

Le professeur Dimitri Volgodev Tolovitch Toplotoff fit un grand travail de recherches sur l'Histoire de la République Monarchique d'Edredonie, et a découvert qu'elle était divisée en cinq âges :

  • -52 ; 500 : Âge d'Or ;
  • 500 ; 1587 : Âge de Mercure ;
  • 1587 ; 1619 : Âge d'Argent ;
  • 1619 ; 1639 : Âge de Plomb ;
  • 1739 ; Aujourd'hui : Âge de Fer.

Cette histoire est bien évidemment incomplète, mais risquera d'être complétée dans peu (haha !) de temps.

Âge d'Or

Ce fut l'Âge primitif, et pourtant le plus évolué : ce fut le plus parfait, et nombre de personnes dignes de foi de la taverne d'en face affirment que l'on ne trouvera pas de meilleur moment dans toute notre histoire.

52 av. J.-C. : Fondation

Comme beaucoup de personnes le savent, Jules César a lancé de nombreuses conquêtes, contre les Gaules. Cette manifestation d’imposition de culture et de dirigeant irrita quelque peu certains gaulois armoricains. Quelques druides, bardes et paysans décidèrent de se regrouper pour décider de ce qu’ils devraient décider en cas de défaites de Vercingétorix. Il fut décidé qu’une enclave gauloise, cachée aux yeux des romains et de Jules César, continuera à exister. En 58 av. J.-C., Vercingétorix gagna la bataille de Gergovie. Les gaulois qui s’étaient réunis fêtèrent cela. Mais les druides, méfiants, décidèrent de rester sur leurs gardes. En effet, les six années qui suivirent se dégradèrent, au profit des romains, et c’est ainsi qu’en 52 av. J.-C., toute la Gaule est occupée par des Romains. Le petit groupe résistant fonda un village sur des terres que le grand Jules avait malencontreusement oublié d’annexer sur ses cartes. Ils décidèrent de donner du pouvoir à la famille la plus importante de ce groupe et qui en avait eu l'idée, et c'est le plus ancien membre de la famille qui prend les décisions exécutives. Le premier dirigeant devait avoir des origines scandinaves, car il avait pour prénom Oskar, et la famille devint naturellement la Famille d'Oskarie, mais la tradition veut que l'on l'appelle la Famille Royale d'Oskarie. Mais, comme on venait de le voir, laisser le pouvoir à une seule personne ne donnait pas toujours de bon résultats. C'est ainsi que les druides et les bardes, en une petite assemblée, décidait des lois du pays et des limites du pouvoir du chef du village. Il fut décidé que le pays serait alors basé sur la défense, essentiellement, et pour garder les valeurs et préserver cette magnifique culture. Ils se nommèrent les Toutomultètes, ce qui signifie le Peuple du Mouton. En effet, le mouton était considéré comme un animal placide, envoyé des dieux, et qui aidait les hommes sur de longues années. De plus, il était aussi un symbole du sommeil dans les idées des agriculteurs et artisans de l’époque.

La légende dit que les druides et les bardes avaient lancé un grand projet de défense, avec des murailles infranchissables, des tours de guets avec des guetteurs en permanence, permettant une tranquillité absolue, et avec la sûreté que les valeurs gauloises ne seraient pas détruites. Mais la légende dit que lorsque les artisans virent ce projet fou, ils jetèrent l’éponge, en disant que pour avoir la tranquillité dans grands envahisseurs, il ne fallait pas se faire remarquer, et pour cela ne pas faire de grandes constructions. Les bardes et les druides furent tellement abasourdis par une telle stratégie qui ne leur avait même pas effleuré l’esprit qu’ils décidèrent de fonder une assemblée qui seraient composée de membres élus parmi les paysans et le peuple. Ceci est toujours du domaine de la légende, car elle dit également que, voyant qu’ils abusaient un peu de ce pouvoir, décidèrent, quelques années plus tard, de la supprimer. Ainsi se termine la légende. Ceci c’est-il réellement passé ? Les historiens sont divisés (ou plutôt le seul qui s'y intéressa vraiment), car il n’y a eu aucune construction défensive, et les Toutmultètes continuèrent de vivre dans l’amorphie qui les caractérise depuis leur fondation, caractère qui s’est perpétué durant les siècles.

98 ap. J.-C. : Fraternisation

Bien que les raids vikings ne développèrent leur légende de vélocité que bien plus tard, il y avait déjà une tribu scandinave qui avait des idées rudimentaires sur ce genre de commerce, et qui savait fort s'en servir. C'était la tribu des Dynwicks. N'attaquant au début que des villages dans les pays plus nordiques, notamment à l'emplacement actuel des Pays-Bas, ils décidèrent de descendre plus bas. Entrant dans l'embouchure de la Loire, ils débarquèrent chez les Toutomultètes. Ils virent ce peuple mou, et pensèrent que c'était une excellente proie. Mais ils découvrirent que ça ne leur apporterait rien du tout. Ils décidèrent de projeter sur les autres villages avoisinants. Mais après, le problème était : où se loger ? Ils étaient recherchés par tout le monde. C'est alors que, chez les Toutomultètes, ils trouvèrent un peuple d'une hospitalité sans pareille, et c'est à partir de ce moment là que la réputation énorme d'hospitalité des edredoniais fut fondée. Ils s'entraidèrent, et alors, nombre d'attaques partirent de cet endroit. Ils revinrent s'installer ici à chaque fois. C'est l'un des premiers jumelages qui exista. On raconte même que de jeunes Toutomultètes et Dynwicks échangèrent leurs places dans les différents pays, pour découvrir d'autres civilisations.

112 ap. J.-C. : Première guerre et résistances

En 112, Trajan règne sur l'Empire Romain. Il avait de nombreuses nouvelles de l'Ouest de la Gaule, se plaignant d'attaques répétitives venant d'un même endroit, par des hordes de barbares sanguinaires. Au début, l'empereur ne s'en soucia guère, il avait d'autres choses à s'occuper. Mais, après un certain temps, il se dit qu'il devait faire quelque chose, la situation devenant étrangement récurrente. Il envoya des émissaires dans cette région de l'Empire. Ils revinrent rapidement, disant que les villages étaient attaqués par des centaines, voire des milliers, de "barbares sanguinaires, barbus, des colosses énormes et poilus, plus grands que des ours, semant terreur et panique dans leur sillage" (Titus Caius Flavius Bolderus, 75-132 ap J.-C.). Trajan, voyant ceci, ou plutôt l'entendant, décida de faire quelque chose. Il prit ses meilleures légions, et partit d'un pas ferme sur l'Armorique.

Arrivé là-bas, il ne vit rien. Ce n'est que quand des habitants des villages voisins leur indiquèrent le lieu de départ de toutes les attaques. Heureusement, les vikings se trouvaient là, mais ils pensaient déjà à repartir. Ce n'est que des guetteurs, perchés en haut d'un bouleau, qui remarquèrent d'étranges mouvements de troupes. Les vikings, fort de leur savoir-faire, aidèrent les Toutomultètes à résister vaillament. Ce fut une guerre non pas sanglante, mais les légions de Trajan furent rapidement mises en fuite. En effet, les druides possédaient quelques secrets d'optiques connus d'eux-seuls. Ils les utilisèrent, et firent fuir les légionnaires romains. Les plus hardis, beaucoup moins nombreux, firent mis en déroute par les Dynwicks. Des liens encore plus forts furent resserrés entre ces deux peuples.

Étrangement, ce fut la dernière visite des Dynwicks chez les Toutomultètes. Là, les historiens sont divisés. On pense qu'ils ont décidés de devenir sédentaire, et depuis, les contacts se sont coupés. Ou bien ils ont été bannis, et là encore ils y a plusieurs hypothèses. On pense soit qu'ils se sont disséminés dans toute l'Europe, soit ils ont traversé l'Océan Atlantique, et qu'ils ont fondés le Vinland, donc environ un peu moins de 900 ans avant le fils d'Éric le Rouge. Il n'y a eu qu'un seul Dynwick qui était resté chez les Toutomultètes, dont le nom ne nous est pas parvenu. Il oublia sa propre langue, sauf quelques exclamations, qui sont venus dans notre vocabulaire.

Âge de Mercure

Âge plus instable que le précédent, les poivrots de la taverne d'en face assurent que cette âge fut beaucoup plus dur à vivre (les réserves d'hydromel commençaient à manquer).

532 ap. J.-C. : Arrivée des Gourmandois

Les Toutomultètes coulaient des jours heureux, que rien n'avait chamboulé. Mais, par un beau matin de printemps (ou une sordide nuit d'hiver ou il tombait des hallebardes, les historiens sont divisés), il arriva un groupe de barbares venus de l'Est, "Velus, poilus, ventripotents, avec un langage à écorcher les oreilles, un appétit plus grand que mille fois mille sangliers affamés mais connaissant les bonnes manières" (Caracolix, barde, 501-542 ap. J.-C.). Ils se disaient venir de la lointaine Germanie, et cherchaient humblement un asile depuis leur lointaine contrée. Ils se disaient qu'ils avaient pour but de voir le monde et d'en faire un rapport détaillé à leur village. Les Toutamultètes, fidèles à leur hospitalité légendaire qu'ils garderont au fil des siècles, les accueillirent les bras ouverts. Mais, jour après jour, les germains, qu'ils se nommaient eux-mêmes "Gourmandois", restaient, vidant peu à peu les réserves de nourritures du vaste territoire. Et les Edredoniais ne connaissaient pas le sens du mot "sacrifice". Ils refusait de se serrer la ceinture pour des personnes qui engloutissaient tout lors d'un séjour bien plus long que prévu.

On dit que les Toutamultètes allaient faire une entorse à leur fidèle tradition d'hospitalité : ils allaient chasser les Gourmandois. Mais ils n'eurent pas à le faire. Ces derniers annexèrent une grande partie du territoire des Toutomultètes, la partie en hauteur, qui s'appelait le Mont Gourmandala. Le peuple des germains prit naturellement le nom de Gourmandala, peuplé des goumandois, connu de nos jours. Étrangement, les goumandois furent étonné de l'amorphie de leurs anciens hôtes. Mais ils découvrirent la raison assez vite. Le Mont Gourmandala était infesté de mites, ce qui détruisait les cultures, ce qui faisait que le territoire était inapte aux dites cultures. Les Toutomultètes rirent bien de ce retournement de situations, mais, montrant leur gratitude pour les avoir débarrassé de ce territoire, ils leur donnèrent plusieurs fois au cours de l'histoire, et toujours de nos jours d'ailleurs, des aides alimentaires, tandis que le Gourmandala, formant une monarchie absolue, commençait la première politique antimite de toute l'Histoire.

740 ap. J.-C. : Fondation du Luthénisme

Le Luthénisme naquit en 740, à Rebinot. Ce sont des ruthènes qui se sont déplacés vers cette ville, et s'y sont installés, profitant de la célèbre et reconnue hospitalité des Toutomultètes. Certains devinrent astronomes, dans le célèbre observatoire de la ville. Et ce petit groupe de ruthènes, en travaillant jour et nuit (enfin, plutôt nuit), se rendirent compte à quel point la Lune était belle. Elle ne mentait jamais : elle présentait toujours la même face, rassurant du même visage éternel le monde entier depuis des millénaires. Ils virent en cette figure rassurante la représentation céleste de la Vierge.

Mais, quand ils en parlèrent aux autres, ils leur éclatèrent au nez. La Vierge, la Lune ? C'était une énorme ineptie, et si les autres cultes n'étaient pas autorisés, ils seraient brûlés sur le champ. Mais, heureusement, les autres religions étaient autorisées. Ils en profitèrent. Faisant leurs valises, ils partirent. Ils se divisèrent en trois groupes : un qui voulait s'installer non loin de la ville (ils étaient déjà imprégnés de la culture edes Toutomultètes), et ils s'installèrent dans la Cathédrale Notre-Dame Lunaire (ou NotreDame des Désespérés Dépressifs) ; Un autre qui préférait s'installer à un endroit ou l'observation de la Lune serait la meilleure. Ils s'installèrent au sommet du Mont Rakalp, ou ils commencèrent à fonder la Très Sainte Cité (basée à l'endroit précis ou se trouve le tombeau de Saint Alphonse, premier Grand-Père des Grands-Pères et fondateur du Luthénisme). Enfin, le dernier groupe décida d'être nomade pour prêcher la bonne parole partout dans le pays et le monde intermicronational. Ce furent les premiers Stavropégiaques. Mais tous s'accordèrent sur un point : il leur fallait un un chef dans chaque abbaye, qui serait nommé Père ; quelqu'un pour commander sur des territoires assez étendus : les Grands-Pères. Et enfin, un chef suprême, qui devra tout diriger : le Grand-Père des Grands-Pères. Le hasard voulut qu'il fasse partie du groupe qui s'installa au sommet du Mont Rakalp. Ils devinrent même indépendant, et fondèrent un État, le Hameau d'Anachorète.

Chez les Toutamultètes, les prêtres luthéniens prirent une place de plus en plus importante, remplaçant les druides et les bardes dans le domaine de la religion.

1382, 1385 et 1388 av. J.-C. négativement : Guerres Qirziliennes et Jeux Qirziliesques

Depuis la fondation du Califat de Mouchkat, les tensions entre les mouchkatiens et les toutamultètes sont très fortes, bien que les toutamultètes soient trop occupés à ne rien faire pour le montrer. Mais un conflit éclata à cause d'un cerisier. Il était ici depuis longtemps, et les toutamultètes, ainsi que les mouchkatiens, les considéraient comme propriété du peuple du Mouton. Mais le calife mouchkate actuel, Arhin Aliptirhin, décidé que ce cerisier était propriété totale du Somptueux Califat Immortel de Mouchkat. Normalement, les toutamultètes n'aurait pas réagi. Mais ce cerisier était un symbole de la région (ce sera plus tard Saint-Glinglin-des-Prés), et, contrairement qu'avec les gourmandois, les mouchkatiens ou les luthéniens, ils ne voulurent pas se défaire de cet arbre.

Il s'engagea alors une guerre qui restera longtemps dans les Annales Edredoniaises comme seul véritable acte de courage par ce peuple. Ils se mirent dans le cerisier et autour, et s'armèrent. Non pas d'épées ni d'arcs, objets inconnus dans la Monarchie Gérontocrate, ni de haches, de pelles ou de faux, objets bien trop lourds pour les bras flasques des autochtones. Ils s'armèrent de noyaux de cerises. Et quand ils virent des cueilleurs mouchkatiens arriver, ils les bombardèrent par les "canons buccaux", autrement dit la bouche. Ils firent vite demi-tour, submergés par les noyaux accumulés comme trésor au fil des siècles.

La guerre fut officiellement déclarée. Mais le gouvernement Toutamultète ne pouvait lever une armée aussi vite que les mouchkatiens. Mais les riverains du cerisiers veillaient encore. Le 2 janvier 1382, les armées mouchkates débarquèrent. Les toutamultètes les bombardèrent. À cause des armures, cela ne fit quasiment rien aux soldats. Mais les noyaux entrèrent par les interstices de la cuirrasse, et cela les handicapa rapidement. Ils durent faire demi-tour. Quelques jours, voire quelques mois plus tard, arriva l'Armée Toutamultète, mais trop tard, bien évidemment.

Les toutamultètes n'entendirent plus le pas cadencé des armées mouchkates pendant trois ans exactement. Mais, le 2 janvier 1385, ils revinrent. Les toutamultètes durent se défendre au pied levé, mais réussirent néanmoins à défendre chèrement leur cerisier. Ils décidèrent par la suite que, dans 3 ans, ils se préparèrent pour les combattre plus efficacement.

Mais le 2 janvier 1388, ils ne virent personne. Alors, pour rentabiliser leurs efforts, ils organisèrent des jeux de lancers de noyaux de cerises avec la bouche. Le lancer buccal de bouchettes est né. Au départ, ce n'était que des noyaux de cerises, mais après des ingénieurs améliorèrent leur aerodynamicité, et, depuis le 2 janvier 1388, à cette même date, des jeux de lancers buccaux de bouchettes sont organisés, à cet endroit, tous les trois ans, en souvenir du cycle d'attaques des mouchkatiens.

Ces deux grands évènements tiennent leurs noms du fait que "cerise" en edredoniais se dit "qirzilia".

Âge d'Argent

Âge le plus pur d'entre tous, bien qu'assez court, de multiples industries se mirent en marche, comme la Zentrale Manufacture Hydromelique Nationale Edredoniaise, dont les historiens de la taverne d'en face on attribuer comme métal l'Argent, métal, selon eux, plus pur que l'or (mais moins pur que l'hydromel).

1587 ap. J.-C. : Fondation officielle de la République monarchique d'Edredonie

Alios Ederek (1557-1639 ap. J.-C.), petit commerçant de pots de fleurs néerlandais et quinzième et dernier fils d'une famille nombreuse, possède deux rêves : explorer le monde pour fonder une colonie pour sa patrie, et démocratiser le reste de l'Europe. Ses deux rêves étant impossibles à ses yeux, il se décide de mener une exploration pour cartographier les grands fleuves. Aidé de sa femme Whilelmine, et d'un petit groupe de personnes recrutées, il se met en chasse. Il commence par le Rhin, puis la Seine. Ensuite, il va sur la Loire. Curieux, il interroge également les riverains sur leurs coutumes. Et, un jour, il tombe sur un pêcheur sur une barque en train de faire la sieste. Sans respect pour cette noble activité, Alios réveille ce pêcheur, pour l'interroger sur ses coutumes. Ce dernier s'exprima d'abord dans un langage incompréhensible, mais, après moult efforts, il se décide enfin à baragouiner quelques mots de français. Oubliant tous les principes de précautions établis pendant des siècles pour garder l'anonymat, il informe Ederek et son équipe sur son pays. Après quelques explications, il veut même bien les y conduire pour la nuit.

Ils marchent pendant quelques instants, puis ils rentrent dans un endroit avec une pancarte : "Madzul hous Toutamultètes" (Bienvenue chez les Toutamultètes). Alios fut tout de suite charmé par la beauté du site, et du calme loin des rues marchandes d'Amsterdam. De plus, comme c'était un minuscule pays, on pouvait facilement faire changer les choses. Dont transformer une monarchie gérontocrate en démocratie flamboyante. Il se mit au boulot d'arrache-pied, au grand dam des Toutamultètes dont certains devenaient malades rien qu'en le voyant, et au grand bonheur de son expédition qui pouvait enfin se reposer dans un ancêtre du hamac, sirotant de l'eau, les doigts de pieds en éventail.

Alios travaillait de plus en plus pour écrire une constitution qui devrait plaire à tout le monde et qui ne serait pas trop avant-gardiste. C'est le 15 février 1585 il trouva la combinaison parfaite : la Constitution que nous avons aujourd'hui, sauf que le chef de l'État reste le doyen de la Famille Royale d'Oskarie. Il présenta ce projet à Jocelyne la Voluptueuse, la doyenne de l'époque, ainsi qu'au conseil des Sages (les prêtres luthéniens, les artistes et les alchimistes). Et, le 2 juillet 1587, la Constitution fut adoptée. Alios et Whilemine Ederek, ainsi que leur équipe, réussirent à se faire naturaliser, et se convertirent au luthénisme.

La République Monarchique d'Edredonie fut acceptée en 1587, mais elle fut officiellement proclamée le 21 mars 1639, avec la fin de la Dictature d'Eleutheria. Avant, le gouvernement Toutamultète avait du mal à se défaire, peu de personnes allant aux élections de l'Assemblée législatrice Nationale, n'étant pas habituée.

Âge de Plomb

Âge vil entre les Âges vils (et également le seul), les ancêtres de la taverne d'en face assurent que ce fut le pire âge pour la démocratie (ainsi que pour l'hydromel). Heureusement, il fut court, et les abeilles se remirent au travail (sales communistes).

1619-1639 ap. J.-C. : Dictature d'Eleutheria

Depuis 1581, l'Edredonie se met en place, doucement, mais sûrement. Il y a encore quelques traces Toutamultètes, mais tout va pour le mieux. Jusqu'au jour ou la Famille Royale d'Oskarie s'éteint subitement, surement victime d'un complot. Toute la famille péri, auprès du Lac des Mystères. Les edredoniais sont sous le choc, et ils ne savent pas quoi faire. Alios Ederek, dans sa naïveté de son ignorance encore quelque peu présente dans l'Histoire des Toutamultètes, propose de mettre une autre famille sur le trône. Il fut comdamné pendant un mois à boire une nouvelle drogue venue du Nouveau Monde qui tient éveillé : le café. En effet, les edredoniais portaient une affection toute particulière à cette famille, et se serait une souillure que de les remplacer. Le temps qu'Alios réfléchissent à une solution de rechange, un groupe de nationalistes souverainistes prennent le pouvoir, et mettent en place une "Démocratie Absolue". Elle est dirigée par Ivan Iturique, probelliste convaincu et athée acharné. Selon lui : "une démocratie pour le peuple ne doit avoir en aucun cas le moindre contact avec une religion qui pourrait la corrompre avec ses principes de droit divin" (Ivan Iturique, 1562-1639 ap J.-C.). Ce dernier fait donc une politique laïque à l'extrême, se manifestant par une interdiction des cultes religieux, puis par une expulsion de tous les catholiques. Cela se termina, comme beaucoup de personnes le savent, par la Guerre de Dix Ans. Cette dictature se termina officiellement le 21 mars 1639, par la mort accidentelle d'Ivan Irturique dans le Lac des Mystères.

1621-1629 ap. J.-C. : Résistances Luthènes

Au cours des siècles, il y eu plusieurs tentatives d'union et de désunion. La plus célèbre eu lieu au moment de la révolution qui mena à l'Eleutheria ; en effet, les religieux avaient très peur du nouveau régime ouvertement laïc, et même au-delà. Le Grand-Père des Grands-Pères organisa rapidement la défense du Hameau d'Anachorète, ou fut installé la totalité de l'administration Grand-Patriarcale (trésor et archives) ainsi que le Très Saint Conseil. C'est à partir de ce moment que l'organisation hiérarchique Luthénienne fut officiellement proclamée. Le Hameau d'Anachorète, à l'origine simple ensemble d'ermitages, devint rapidement comparable à un petit Vatican, à tel point qu'un Baron du Nord du Gourmandala, le Baron Von Schtrüdelinn, décida de lui constituer une petite armée, appelée les Maréchaux de la Garde. Néanmoins, la situation des fidèles à travers le pays ne faisait qu'empirer. De plus, le gouvernement eleutheriais utilisait, avec habileté, les dissensions entre les différentes branches du Christianisme présent sur le territoire de la République. Le Grand-Père des Grands-Pères, Alphonse IV, se rendit secrètement dans les différentes micronations ou les Luthéniens étaient assemblés, afin de s'assurer le concours de ces Etats au cas ou une répression massive et sanglante s'abattait sur les confessions eleutheriaises. Celui-ci fut sûr du soutien inconditionnel du Royaume du Gourmandala (ce qui n'est guère étonnant, étant donné qu'une bonne partie de la population de cet Etat était de cette confession), ainsi que de la D.A.B., malgré les différences entre le Grenadinisme et le Luthénisme. Mais il reçut aussi le soutien du Royaume Feminois. Ce soutien fut longtemps considéré comme un acte de pur cynisme politique. Néanmoins, l’ouverture des Archives Luthèniennes de l’archevêché métropolitain du Babyland, nous apporte une solution très particulière. Le papolite Mathieu XVII avait reçu plusieurs lettres des supérieurs des abbayes croslatienne présentes sur le territoire de l’Eleutheria, ces lettres décrivaient avec moult détails la résistance héroïque des fidèles et du clergé Luthènien, face aux pressions du gouvernement Eleutheriais. Le courage dont faisait preuve cette population amena à faire penser pour les abbés qu’il était inconcevable que les Luthèniens étaient des schismatiques et des hérétiques. Lors du Synode de Lithonsberg de 1726, le clergé croslatiens dans sa totalité, leva l’excommunication contre les Luthèniens, et leur reconnu l’indépendance patriarcale. Depuis lors, le vieux papolite décida que, jusqu’à sa mort, il défendrait les intérêts des Luthèniens ou qu’ils se trouvent, car il savait très bien que le Grand-Père des Grands-Pères ne pouvait quitter le Hameau d’Anachorète sans mettre sa vie en danger. Dans les mois qui suivirent le Concile, un envoyé du papolite arriva secrètement au Hameau d’Anachorète et, au nom du papolite, donna le résumé du Concile au clergé Luthènien et Croslatien qui s’étaient rassemblé suite aux pressions récentes du gouvernement eleutheriais. Le papolite reconnaissait au Grand-Père des Grands-Pères la suzeraineté de tous les chrétiens (autres que les catholiques et les croslatiens) d’Eleutheria, et lui assura qu’il ferait tout son possible pour convaincre le gouvernement de l’Union des Petites Seigneuries de la Péninsule Bretonne (ancêtre du Royaume Feminois) de protéger tous les Luthèniens ou qu’ils se trouvent. Cet acte permit de protéger tous les chrétiens d’Eleutheria jusqu’à l’expulsion générale de 1729. Les Luthèniens, loin d’être des ingrats, cachèrent, à cette époque, une bonne partie des fidèles croslatiens et catholiques dans leurs abbayes et églises, ils rejoignirent même en masse le Gouvernement d’Edredonie, réintroduit par les feminois. Cet acte priva le gouvernement d’Eleutheria d’une grande assise populaire (les chrétiens représentaient à l’époque 86% dont 65% de Luthéniens, 1% de catholiques romains et 15% de croslatiens, le reste étant 10% de taoïstes, et 4% d'athée).

1629-1639 ap. J.-C. : Guerre de Dix Ans

En 1629, les catholiques sont encore majoritaires en Eleutheria. Restés fervents monarchiques, ils voient d'un mauvais œil la mise en place d'une démocratie absolue. Le clergé catholique est dirigé par le primat Théodore XVIII, grand théologien et orateur, mais farouche adversaire de la démocratie. Fort de ce constat, le Gouvernement central de l'Eleutheria décide d'interdire le culte catholique pour atteinte à la sûreté de l'Etat. Aussitôt, la plupart rentrent en résistance et proclame le retour de la République Monarchique d'Edredonie, ou même du Gouvernement des Toutamultètes (il n'avait pas véritablement encore eu le temps de s'enlever face à la réforme de 1587), et demande l'aide de Royaume Féminois et ses alliés.

Le Royaume Féminois ne pouvait combattre l'Eleutheria sans aide. Il fit donc appel au Gourmandala, lui aussi très touché par l'expulsion des catholiques. Mais son économie ne pouvait supporter une guerre traversant la période annuelle de famine en début de l'automne 1629. Mais cette famine était plus importantes que les précédentes. Pour l'aider, le Royaume Féminois lui offrit une importante aide alimentaire. Le Gourmandala put alors se préparer. De sont coté, l'Eleutheria su qu'une guerre se préparait. Ces informations furent souvent prises comme des rapports des services secrets eleutheriais ; mais, en réalité, il s'agit d'une bavure des services féminois de contre-espionnage. En effet, un marchand ambulant, dans la force de l'âge, du nom de Bernard, de passage dans le Royaume, fut mis au courant par l'étrange concentration de militaires au Babyland. À son retour, il en parla aux services secrets, suite aux doutes des craintes du gouvernement d'Eleutheria. Il fonda donc les Forces Bernardiennes, nom des services secrets, plus connues sous le nom de FB. Suite à ces révélations, le gouvernement d'Eleutheria reçu l'aide du Royaume de Baktéri.

La bataille d'Eleutheria fut sans doute la plus grande victoire de l'armée féminoise. En effet, elle vit l'effondrement de l'Armée Républicaine, et ses maigres débris se replièrent dans le Royaume de Baktéri, ou ils participèrent à la défense du Royaume, et à sa défaite. Le 12 octobre 1629, les forces coalisées arrivent au Sud du fleuve Radiateur. Ils libérèrent rapidement les territoires situés au Sud. Néammoins, l'unique pont sur le fleuve est tenu par le douzième régiment d'infanterie d'Eleutheria. Le pont est donc tenu par l'un des régiments républicains les mieux entrainés (pour être plus juste, c'est le seul régiment sérieusement entrainé). Les coalisés mirent donc au Sud du pont les forces catholiques d'Edredonie afin d'empêcher un repliement général sur le Califat de Mouchkat, situation qui serait catastrophique pour les coalisés.

Le 15 octobre, au petit matin, profitant du sommeil des soldats eleutheriais, les forces coalisées lancèrent l'attaque. Le régiment résista vaillamment, mais, pris sous le poids du nombre, ils capitulèrent. Ils firent prisonniers la totalité des soldats (étonnement, il n'y eu aucun mort). De là, malgré des résistances sporadiques, la route pour l'Eleutheria était ouverte.

La bataille d'Eleutheria. Peut-on appeler de bataille ? Assurément, non. Mais la tradition a donné à la capitulation inconditionnelle de l'Eleutheria le nom de bataille. Le 17 octobre, après après avoir éliminé toutes les résistances autour d'Eleutheria, les forces coalisées entrèrent rapidement dans la ville et arrivèrent rapidement près du palais du gouvernement. Mais, quand ils y entrèrent, les membres du gouvernement avaient fui. La guerre, espérée courte, durera plus de dix ans.

Conscient qu'il ne pouvait pas tenir le pays sans la collaboration d'un gouvernement légitime, le Royaume mit en place un gouvernement monarchique, et proclama le rétablissement de la Monarchie Gérontocratique des Toutamultètes (ils n'étaient pas encore au courant de la révolution). Le nouveau gouvernement lance un grand travail de réforme en annulant les lois anti-cléricales votées par l'Eleutheria, notamment. Beaucoup d'historiens tentent de faire le rapprochement avec plusieurs Etats qualifiés de fantoches durant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut nuancer ces propos car, bien qu'installés par une armée d'occupation, le gouvernement Toutamultète est réellement populaire et est totalement libre, aussi bien en politique intérieure qu'extérieure. Le gouvernement est rapidement accepté par la population car elle n'aimait pas l'attitude des "technocrates utopistes" -texte de Mgr. le primat Théodore XVIII- et surtout leur politique agraire (collectivisation des exploitations agricoles).

Suite à l'effondrement de l'Eleutheria, le Royaume de Baktéri est menacé au Nord par le Gourmandala, et au Sud par les féminois. De plus, le Royaume est séparé en trois grands territoires (des corums), reliés par un fin Korridhor, ce qui rend son unité difficile. Le 12 Novembre, les forces coalisées lancent l'assaut, le Royaume se rend, et son gouvernement part pour le Califat de Mouchkat. Cet effondrement monumental démoralise profondément les membres de la Triple-Alliance.

Les maigres forces du Royaume de Baktéri et les restes de l'Arlée Républicaine d'Eleutheria défendent le Nord de la Chasse, petit fleuve abreuvant de ses eaux limpides le plus petit Royaume du Monde -propagande Baktérielle, bien sûr.

La bataille tourne rapidement à l'avantage des forces coalisées. Cette défaite spectaculaire est dûe au fait que les forces de la Triple-Alliance se sont retrouvées acculées dans un méandre du fleuve.

Jouant le tout pour le tout, les forces de la Triple-Alliance décident une offensive générale, dans le but de forcer les coalisés à se replier sur l'es Toutamultètes et d'abandonner le Royaume de Baktéri, ultime forteresse avant l'attaque finale sur les Toutamultètes, dans le but d'aneantir les féminois. Cette offensive générale a aussi une double ambition politique :

  • Premièrement, convaincre les gourmandois de rejoindre l'Alliance, et donc de mettre ses forces armées au service de la reconquête de la Monarchie Gérontocrate des Toutamultètes.
  • Deuxièmement, forcer les coalisés à signer un armistice et un traité de paix favorable aux deux parties.

L'offensive générale surprend les féminois qui, tout d'abord, battent en retraite, abandonnant Source s/ Eau, la capitale de Baktéri. Néammoins, un mois après le début de l'offensive, les généraux coalisés commencent un grand mouvement d'encerclement qui menace de faire tomber le plan de la bataille de la Triple-Alliance. À ce moment précis, les forces mouchkatiennes rentrent dans la bataille : ils pénètrent par l(Ouest dans le territoire Toutamultète, et font chanceler pour tomber le gouvernement royal. De là, les forces du PlaysRaich capitulent. Les féminois, conscients de leurs possibilités de continuer la guerre même sans le soutien du PlaysReich, sont conscients qu'une guerre longue sans le soutien des forces du PlaysReich serait une menace pour le Babyland. Ils sont contraints de demander l'armistice afin d'éviter une guerre d'usure.

Le 10 janvier, les forces combattantes des deux camps souhaitent vivement un arrêt des combats, qui est officialisé à Jnospeteir (ancienne Eleutheria). Cet armistice proclame l'arrêt total des combats et la convocation d'un congrès à Lithonsberg, capitale du Babyland.

Le traité de Paix proclame :

  • L'arrêt total des combats ;
  • L'autorisation du culte catholique est rétablie et le clergé peut revenir d'exil ;
  • Les forces armées du Royaume de Baktéri sont démobilisées et le Royaume est neutralisé ;
  • Le Royaume du Gourmandala reçoit une aide alimentaire de l'Eleutheria pour remonter son économie chancelante ;
  • Le Califat de Mouchkat reçoit la reconnaissance diplomatique formelle du Royaume Féminois et des membres du PlaysReich ;
  • Le Royaume Féminois reçoit la charge des catholiques d'Eleutheria et est chargé de former le clergé -confirmation d'une situation de facto ;
  • Autorisation pour le gouvernement Toutamultète de résider en Eleutheria.

Qui a gagné ? Voilà la question que l'on peut se poser, car dix ans de guerre pour revenir au point de départ. Mais elle a permis d'autoriser le culte catholique sur le territoire eleutheriais, et c'était ça, l'objectif des forces coalisées. De plus, quelques mois plus tard, le gouvernement démocratique s'effondre et la République monarchique d'Edredonie est reproclamée, victoire posthume des forces armées féminoises.

L'héritage est le suivant : malgré des conflits d'interêts, les micronations n'avaient jamais vraiment eu de conflits armées. Elle comprirent vite que les conflits ne faisaient ni vainqueurs, ni vaincus, mais par contre elles mettaient en danger leur indépendance par le biais produit par un conflit -auprès de la France, notamment. La mise en place d'une alliance après la guerre entre les différentes micronations mènera en 1924 à la création de la L.D.M., et à l'entrée du Gourmandala dans la zone d'influence edredoniaise.

La Dictature d'Eleutheria continua officiellement d'exister, bien que le peuple se rébellait contre le gouvernement. Il prit enfin véritablement compte de l'importance du vote dans l'Assemblée législatrice Privée, et fit une grande réforme. Aidé des lambeaux du Gouvernement Toutamultète et du soutien très important d'Alios Ederek, devenu un grand orateur sur les principes démocratiques ainsi que sur ses voyages, ils réussirent à remettre en place et pour de bon le Gouvernement d'Edredonie. Le 21 mars 1639, elle est réellement et officiellement mise en place. Ivan Idurique et Alios Ederek moururent le jour même, en tombant dans le Lac des Mystères. ils étaient en train de parler des différents gouvernements, Alios étant très curieux sur tout, et pensant qu'il pourrait le tirer de cette spirale infernale de la dictature. Il mourut à l'âge avancé de 82 ans. Il fut une telle bouffée de bonheur et il possédait un tel espoir et un tel optimisme que son prénon et son nom sont rentré dans la langue edredoniaise, le premier signifiant "espoir" ou "optimisme", le second "obstination".

Âge de Fer

L'Âge de Fer, dernier des Âges, représente la particularité, seulon les sages de la taverner d'en face, d'être toujours impropre, mais mieux que celui qui le précédait. Bah, de toute façon que l'hydromel coule à flots, il n'y a pas de problème (et l'industrie edredoniaise d'hydromel n'a jamais été aussi importante).

1924-1936 ap. J.-C. : Création de la Ligue des Micronations

En 1924, les deux ensembles micronationaux principaux du continent s'unissent. Cette association prend d'abord le nom de Société des Micronations, ou S.D.M., allusion directe à la Société des Nations fondée en 1919, et siègeant à Genève. La Ligue possède pour objectif principak de favorser la reconnaissance des micronations européennes par les nations du continent. Après le refus de la candidature du Royaume Feminois par la S.D.N. -sans doute sous pression françàaise-, la majorité des micronations décide de créer une Ligue de Coopération. La L.D.C.M. se transformera en Ligue des Micronations en 1936. Cette ligue définit à la veille de la Seconde Guerre Mondiale la position neutraliste de tous les Etats membres à l'exception du Royaume Feminois qui décida de rentrer dans le camp allié le 1er septembre 1939.

La Déclaration d'Edredonie, signée en 1938 -allusion directe à la déclaration de neutralité de Copenhague- définit la position des Etats de l'Union Broodcoorens et du Playmosbergein. Ces puissances sont qualifiées de non-belligérantes et neutre dans tout conflit qui menacerait ses intérêts vitaux. Certains territoires seront placés en mandat durant cete période :

Mandats sous administration feminoise :

  • Le Corrolsberg ;
  • La Confédération de Khomputer ;
  • Le Granland ;

Mandats sous administration edredoniaise :

  • La Baronnie Von Huknott (suite à la Guerre Goumandalo-Edredoniaise) ;
  • La D.A.U.B.E. (souveraineté contestée ou erreur du rédacteur du traité) ;
  • Le Korridhor ;

1938-1945 ap. J.-C. : La Seconde Guerre Mondiale, ou la Neutralité Active

En 1938, l'Allemagne annexe l'Autriche et sans doute inconsciemment, 3 Micronations:

  • l'Etat du Liechentague:
  • le Grand-duché du Wissensberg:
  • la principauté de Vaderinstenschtein:

Au début, ils se réfugièrent au Liechtenstein, mais conscient de leur situation précaire ils décidèrent de demander l'asile politique à la République Monarchique d'Edredonie dont la réputation d'hospitalité était parvenu sur les rives du Danube, bien que l’Edredonie soit quelque peu récitante, ne voulant pas commettre les même erreurs qu’avec le Gourmandala ou le Califat de Mouchkat. A la veille de la seconde guerre mondiale, toute les micronations du continent européen signèrent la Déclaration d'Edredonie, qui les mettait en position neutre vis à vis du futur conflit (sauf le Royaume-Feminois, qui se déclare allié de la Pologne).

En 1939, la Pologne est envahit ainsi que:

  • la République Croslave de Poldavie:
  • la République Lapono-Caréliene (annexé par l'URSS, en guerre contre la Finlande).

Le désastre militaire qui suivit et qui fut marqué par l'effondrement du Danemark, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Belgique, le Luxembourg et de la France, fut également marqué par la capitulation du:

  • du Royaume du Nordland:
  • Les Grands-Duchés (Bourdi et Buciquini, annexés par l'Italie).

L'Edredonie accepte de bon coeur d'accepter les gouvernements en exil des micronations européenne. Le Royaume du Nordland, dont le gouvernement s'est d'abord réfugié en Grande-Bretagne arrive en Edredonie en septembre 1940. Le gouvernement édredoniais accueille à bras ouvert, et à la veille de l'opération barbarossa elle accueille les gouvernements de 11 micronations européennes (le Granland, le Khomputer et la principauté de Schoffau ont été annexé par le Royaume-Feminois en avril 1941). Le 23 avril 1941, les 4 gouvernements de l'U.B., les 11 gouvernements en exil, les 3 gouvernements de l'U.F. ratifie la charte de Jnospéteir mettant un terme aux conflits internes. Le Royaume-Feminois renonce à ses annexions mais les 3 pays concerné lui délèguent l'administration durant le conflit. En juin 1941, la Wehrmacht et la Luftwaffe, se lancent à l'assaut de l'URSS et 2 semaines plus tard, 3 nouveaux gouvernements en exil débarquent aux poste de frontière nord, la R.P.C de Matakrokofie, la R.P de Scanténoisie et l'USCM (Union Socialo-Communiste Micronational). Mystérieusement, ils ne se réfugièrent pas à Moscou de peur que Staline ne les annexe.

Mais, en février 1942, les choses se compliquent. Des soldats allemands venant de la zone occupée et des français de Vichy, répugnants à continuer à servir dans ces pays antisémites, demandent l'asile politique à l'Edredonie. Celle-ci ne peut ne pas accepter. Mais cela se compliqua quand des allemands et des français vinrent réclamer ces "prisonniers de guerre". Mais, selon le Traité de Rakalp de 1854, signé par l'Edredonie, le Gourmandala et le Biblistan, la France et la zone occupée par les Allemands sur le territoire français ne sont pas reconnus, et ne sont reconnus que comme "Territoire sans pays et inannexable". Impossible donc de rendre à un gouvernement ces soldats qui viennent d'un endroit sans gouvernement. L'Allemagne et la France ouvrirent les hostilités envers l'Edredonie, qui ne répliqua pas, la chartre de Jnospéteir le lui interdisant, mais elle savait que la neutralité ne disait rien pour les allemands. Ils transférèrent une bonne partie des gouvernements en exil au Gourmandala pour les cacher dans les souterrains de Krossefag, et les se réfugièrent dans les souterrains de la phisdraveture d'Ussit. L'Edredonie traversait une grande crise, la première importante de son histoire. L'Allemagne lança une petite offensive en Juin 1942, mais la Muraille Grise tint bon. mais ce fut à ce moment là que le Corum III de la D.A.B., profitant de la pagaille qui existait, déclara son indépendance, et se rangea directement au cotés de l'Allemagne, et pouvait infiltrer l'Edredonie de l'Intérieur, se territoire se trouvant à l'intérieur de la Muraille Verte.

Les forces Eliciennes furent rapidement neutralisées, et, jusqu'à la fin de la guerre, l'Allemagne semblait avoir oublié l'Edredonie, tout comme la France. Et, lors de l'Armistice, les gouvernements en exil furent proprement explusés, n'ayant plus rien à faire ici, ainsi que les réfugiés allemands et français. Et le lendemain, une loi fut votée à l'unanimité, comme quoi plus aucun gouvernement en exil ni réfugiés politiques seraient hébergés. Cela donnait bien trop de soucis.

Géographie

L'Edredonie s'étend sur une surface de 150 km² selon l'Emissaire, et de 150 m² selon le professeur Dimitri Volgodev Tolovitch Toplotoff. C'est l'un des rares Etats où la totalité de la population est rurale. Elle est constituée de quatre partie principale. Ces quatres parties étaient, auparavant, dirigée chacune par une personne, le fagnil. Mais l'exide national finit par faire que le Rugbetsem, qui dirigeait avant uniquement la haute-Edredonie, dirigeât également le reste du pays. Sinon, à propos de la localisation exacte de ce pays, il se trouve quelque part aux abords de la Loire. Mais où précisément, me demandez-vous ? C'est une excellente question, qui, heureusement pour nous autres edredoniais, n'a pas de réponse(s).

Haute-Edredonie

Nommée ainsi car c'est le point cuminant du pays (4 m de hauteur pour le Mont Delbor), et aussi parce qu'elle est le centre politique, scientifique, artistique, économique et culturel du pays, elle possède la particularité d'être recouverte sur tout son territoire par le Bragdat, appelé vulgairement dans les autres pays "Complexe Gouvernemental". En effet, il regroupe les bureaux des Grands Fonctionnaires, la Haute-Cour de Justice, l'Urhuit, la Bibliothèque d'Ass, l'Opéra des P'tits Sousous, l'Observatoire, le Jardin Botanique et la Cathédrale Notre-Dame de l'Unité Chrétienne, plus souvent nommée Notre-Dame des Désespérés Dépressifs.

Mais le plateau sur lequel est situé le Bragdat n'est pas plat : il y a de nombreuses hauteurs, qui créent un effet bosselé à sa surface. Par pure fainéantise de devoir déblayé tout cela, l'intérieur du Cetorl s'est plié au relief : ainsi, le Jardin Botanique, situé sur les pentes du Mont Delbor, a du créé des petites terrasses afin de pouvoir mieux présenter les diverses variétés de cactus.

Un petit fleuve traverse également la partie Observatoire de l'édifice : le Radiateur. Il a la curieuse particularité d'être froid en été et chaud en hiver, ce qui fait qu'il est toujours à la bonne température (mais, malheureusement, plus aucun poisson ne s'y trouve). Il provient d'une source inconnue, et se déverse alors dans la Basse-Edredonie.

Basse-Edredonie

C'est la plus grande partie d'Edredonie. Composée exclusivement de terres non cultivées, elle est couverte par quelques rares habitations. Elle est également constituée de quelques éléments dont il est important de parler :

  • Le volcan houilleux : Abus de langage, cette butte ne doit son nom qu'au fait que ce n'est qu'un terril de charbon, qui contient lui-même la mine. Ayant une ouverture, à l'image des volcans, à son sommet, et les coups de grisous étant fréquents, les edredoniais lui attribuèrent ce nom injustifié.
  • Le Bosquet des Quatre Bouleaux : Comme son nom l'indique, il est composé de quatre bouleaux, ni plus, ni moins. Ceux qui poussent autour sont rasés. Il fut très important car de nombreuses fois les edredoniais purent éviter une attaque grâce à un guetteur posté en haut d'un des quatres bouleaux. Aujourd'hui, il n'y a plus de guerres, et la cabane du guetteur commence à pourrir.
  • La Brogiloserra : Petit monticule de terre, c'est là que se trouve les principales plantes qui servent à fabriquer les médicaments dont l'Edredonie peut se vanter à travers tout le pays. Elle est encore régulièrement visitée par les quelques druides restant.
  • Le Monticule Vert : Personne ne connait l'origine de ce monticule, situé à la pointe Sud-Ouest du pays. Il tient son nom du fait que dessus ne pousse que de la menthe.
  • La Muraille Verte : Elle entoure la quasit-totalité de la Basse-Edredonie. Elle est construite en haies, d'où son nom.
  • Le Cercle de la Renaissance : Autrefois peuplé par des islamiques sans foi ni lois, ils avaient réussi à faire de cet endroit un désert. Mais Saint Glinglin passa par là, et il sera ce qui sera expliquer plus tard.


Nouvelle-Edredonie

Indes Edredoniaises

Politique

Selon le professeur Dimitri Volgodev Tolovitch Toplotoff, l'Edredonie serait un cas totalement à part et encore vu nulle part.

Tout d'abord, le nom officiel peut faire apparaître quelques paradoxes chez les néophytes : République monarchique. En effet, comment une république peut avoir un monarque ?

C'est là que toute la subtilité de l'Histoire de l'Edredonie. Autrefois, tous les postes éraient élus par divers organes électoraux, comme le peuple ou l'Urhuit, excpeté le Monarque, qui possédait le pouvoir exécutif suprême. Mais comme la lignée s'est éteinte, afin de ne pas salir leur mémoire, l'on instaura un poste qui le remplacera, et il sera élu à vie. Tous les autres postes gouvernementaux suivirent ce mouvement, et chaque Député et Grand Fonctionnaire est élu à vie.

L'autre particularité de l'Edredonie est son découpage administratif : il n'y en a pas, l'Etat étant trop étroit.

Sinon, le pays s'enorgueillit d'avoir un système politique totalement basé sur la bureaucratie (tellement qu'Alios Ederek voulut d'abord nommer l'Edredonie : "République monarchique et Paperasseratique d'Edredonie").

Nous vous publierons la Constitution d'Edredonie, qui vous expliquera en détails le gouvernement edredoniais, dès que nous aurons les droits. Ce ne devrait pas tarder, nous avons fait une demande il y a quatre ans et demi. Plus que six mois à tenir.

Liens externes

Site officiel de la République Monarchique d'Edredonie


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