Valais

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République populaire et canton du Valais (fr)
Valais (en abrégé)
Cervinland (japonais)
Valaisdrapeau.jpg
Hymne: "Mon Beau Valais"
Devise: "De la Raclette pour tous et tous pour le Raclette AOC !"
Capitale Sion
Langues officielles Une multitude de patois peu évolués. Le principal est nommé "Oberwallisertiitch"
Système politique Dictature / Théocratie
Parti au pouvoir PDC (Parti Dictatorial Catholique)
Chef de l'Etat Monseigneur Norbert Brunner
Gouverneur Jean-René Fournier
Héros régionaux Farinet

Bernard Rappaz Christian Constantin (dit l'homme qui vire l'entraineur plus vite que son ombre)

Indépendance 1945 (cf Historique)
Monnaies Perles de chapelet
Religion Catholique
Population 270'000 personnes pour autant de génisses, et environ 150x plus de ceps de vigne

Le Valais (Wallis en Oberwallisertiitch) est une République située entre la Suisse et l'Italie. Bien qu'il soit considéré comme un canton suisse, il faut apporter quelques précisions. En effet, le Valais n'a jamais adhéré à la Confédération suisse, par contre il a instauré une Union douanière avec elle, ce qui a permis aux Valaisans d'émigrer en Suisse et aux Helvètes de développer certaines stations de ski en territoire valaisan (une cinquantaine selon des dernières estimations).



Etymologie

L'origine du mot "Valais", à prononcer "Valé" si vous êtes Valaisan ou "Valè" si vous êtes étranger laisse peu ou pas de doutes. Il s'agirait en fait d'une déformation orthographique de "Vallée", le Valais étant une grande vallée. Cette étymologie a d'ailleurs fait l'oeuvre d'une thèse de doctorat dont je vous épargnerai volontiers la retranscription.

Les habitants du Canton du Valais sont les Valaisans (ou Valaistiniens ou Valaisiens selon les belges) et non les cantonniers comme le disent certains. Les cantonniers sont des hommes qui entretiennent les routes. Ils ont la particularité d'avoir un trou sous le menton pour y loger le manche de leur pelle lorsqu'ils s'appuient dessus durant leur travail,selon une légende locale.

Le Valais est entré dans la confédération suisse en 1815 comme 24ème canton, pour en ressortir aussitôt. Un dicton attribué au faux monnayeur Farinet dit : " les lois sont faites pour êtres appliquées... contre les murs." Le Valaisan est parfois aussi appelé le Corse de la Suisse pour une raison de concordance entre les moeurs des deux pays.

Géographie

D'une superficie de plus de 5'000 km2 (dont les 50% sont des vignes), et d'une population estimée à 278'000 habitants (dont 60% sont des alcooliques, 30% des vignerons et 10% des étrangers), le canton du Valais fait office de carrefour entre lui et le reste du monde. Sa géographie a fortement influencé son développement historique et social tout au long des siècles. Très enclavé par son relief montagneux, les rapports n'étaient jadis que sporadiques avec le pays voisin, la Suisse. Aujourd'hui, tel du Gruyère délabré, des tunnels ferroviaires tentent de perforer nos montagnes et d'entrer dans la pleine intimité valaisanne. Cette Vallée a d'autre part un réseau hydrographique très développé dont le cours d'eau le plus important, le Rhône sépare de manière lapidaire et concise la rive gauche de la rive droite. Les ponts et passerelles entre les deux rives n'ont été établis que lors du 20ème siècle où certains accords de libre échange ont vu le jour. La rive gauche, faite principalement de roches magmatiques de type cristallines, ont permis durant des siècles d'abriter de nombreux peuples cavernicoles et sédentaires tels les Anniviards et les Evolénards dans de grandes grottes profondes et obscures. Sur l'autre rive, le soleil et la chaleur aidant, le peuple des guignols du haut-plateau plus ouvert et toujours à l'écoute du monde, ont développé des proémininances charnues de chaque côtés du globe encéphale leur donnant des oreilles en forme de Mickey, ce qui est évidemment très pratique pour capter la chaleur avec les 363 jours de soleil annuel.

Histoire récente

Jusqu'en 1945, le Valais était une nation indépendante et unie. Après la 2ème guerre mondiale, le Valais a été partagé en deux parties inégales: les Alliés ont donné aux Allemands le Haut-Valais (ou Oberwallis), où ils ont vainement essayé d'imposer leur langue. Vu le résultat, ils n'ont pas vraiment réussi: il est d'ailleurs indispensable aux Bas-Valaisans d'ingurgiter une poignée de gravier afin de tenter de reproduire quelques uns de leurs sons. La plus grande moitié du canton est restée indépendante et libre. Après de nombreuses négociations, l'Oberwallis a été racheté aux Allemands qui en avaient marre de ce peuple d'insoumis avides de subventions et d'aides étatiques. La devise du Haut-Valais : "prendre, ne rien rendre et prétendre."

Situation

Le Valais est situé au sud de la Suisse. Comme il restait encore quelques kilomètres de frontières libres, il a été décidé arbitrairement de les attribuer, solidarité alpine oblige, pour une part à la région autonome du val d'Aoste et pour l'autre à la région non encore autonome de la Haute-Savoie.

Le Valais constitue une portion du territoire entourant le Rhône. Ce dernier fleuve a d'abord voulu fuir les Haut-Valaisans(on le comprend) puis voyant à Sion qu'il y en avait presque autant, qui n'étaient jamais remontés chez eux, il partit plus loin. A Martigny, il jugea les radicaux trop nombreux pour lui mais, grâce à leurs judicieux conseils, changea abruptement de direction afin de se diriger vers le large. A Monthey, il se trouva tellement pollué qu'il voulut se noyer dans le Léman. L'instinct de conservation le fit traverser à la nage jusqu'à Genève. Là il y avait encore plus de Valaisans qu'à Sion. Il décida donc de s'expatrier et choisit la France croyant que la liberté, la fraternité et l'égalité y régnaient. Sa désillusion fut telle qu'il décida alors fermement de se suicider. Ce qu'il fit en allant se noyer définitivement dans la Méditerranée.

Frontières

Pour délimiter le Valais, c'est simple. Tu pars du glacier du Rhône et tu descends jusqu'au Lac Léman, en prenant 50km de terrain sur ta droite et 100km sur ta gauche. (Cette façon de ratisser large permet d'inclure au nord Thun et Interlaken et aussi au sud Aoste et Novare.) Ça te dessine à peu près le Valais. Pour délimiter le Haut-Valais du Bas-Valais, tu prends la Raspille (éthym. rivière tirant son nom de la séparation faite entre la race pillée et la race pillarde), tu descends jusqu'à ce qu'elle se jette dans le Rhône, et après tu tires un trait approximatif vers le bas. Pour les plus radicaux, le Valais s'étend de Sierre à St-Maurice. Sion étant une enclave du Haut-Valais. Le territoire situé à l'est de Sierre est peuplé de barbares primitifs aux origines douteuses et aux traditions plus qu'étranges.

Au nord de Martigny se trouve la région du Chablais qui s'étend jusqu'au Lac Léman (toujours appelé et à juste titre "lac de Genève" par nos amis français, voir Lac du Bouveret pour les plus revendicateurs). Les habitants du Chablais, bien que valaisans, ne se reconnaissent pas dans cette nationalité(c est en tout cas pas vrai pour tous va cacer avec ce chablais), ils sont avant tout "Chablésiens". On appelle aussi cette partie du Valais, le Pas-Valais. C'est la raison pour laquelle les supporters du FC Sion refusent de se rendre dans le stade que Christian Constantin projette d'y construire entre deux grandes surfaces commerciales et un casino. Ils n'acceptent pas que leur équipe joue ses matches de championnat à l'étranger. Le "Valé" chablaisien compte plus d'un port, même les membres du Gd Conseil l'ignorent encore. Il y a en effet un port pour les bacs à la porte du scex à Vouvry pour permettre aux camions de traverser le Rhône en attendant la mythique nouvelle route devant relier le bas bas-Valais au canton de Vaud.


D'après ma grand-mère qui est valésanne, le canton est divisé en trois parties: le haut valé qui commence après Sierre (Salquenen pour être précis), le Bas Valé qui s'arrête avant Sierre, et Le Valé qui comprend donc Sierre, le Val d'Anniviers, et la Noble et la Louable Contrée (en dessous de Cransse-Montana, jusqu'à Sierre, et encore).

Chef-lieu

La ville valaisanne la plus peuplée est Genève, près de 50'000 Valaisans y vivent. Géographiquement, il eût été impossible de désigner Genève en tant que chef-lieu (capitale) du canton du Valais, ceci pour deux raisons : Genève ne se trouve pas en Valais, et Genève est déjà le chef-lieu de son canton. Les Anciens ont donc désigné Sion en tant que chef-lieu. Sion est en effet la ville la plus peuplée en territoire valaisan avec un peu moins de 30'000 habitants. Toutefois, il convient de noter que pendant la haute-saison (le Valais vivant au rythme du tourisme), c'est Crans-Montana qui est le lieu le plus peuplé. Le chef-lieu reste pour autant Sion, pour des raisons administratives tout à fait logiques. Sion est le lieu de résidence de Monseigneur Norbert Brunner, Evêque du diocèse. Il loge à l'évêché en face de la cathédrale. Pour mieux s'y cacher...

Faune & Flore

Faune

Mouton : Animal craignant le loup et se vengeant sur les ressortissants valaisans lorsqu’ils sont en exil dans le Nord de l’Allemagne.
Le mouton est pourchassé par les écologistes car disent-ils : " il est est un loup pour la végétation".
Car c'est bien connu ovis arboribus lupus est

Loup : Animal arrivant en Valais en hélicoptère et finissant empaillé chez le Gouverneur.

Dahu : Animal dissymétrique légendaire dont les pattes de droite sont plus courtes que celles de gauche, ou vice-versa; on distingue en effet le dahu "dextrogire" et le dahu "sinistrogire", selon qu'il se déplace en direction de la droite ou de la gauche. Il marche à flanc de la montagne pour parer à cette anomalie et éviter d'être déséquilibré. Un chasseur de dahu procédera de la manière suivante : il se placera face à l'animal, qui prendra alors peur. En voulant fuir, il fera demi-tour, ce qui engendrera un déséquilibre au niveau de la hauteur de ses pattes. Il tombera donc jusqu'au fond de la pente, où le chasseur n'aura plus qu'à le cueillir.

Gypaète barbu: Grand oiseau amateur de pot-au-feu. Il dédaigne les légumes pour ne manger que la moëlle des os. A fait plusieurs tentatives pour repeupler le Valais mais a chaque fois été abattu par des chasseurs amateurs eux-mêmes de pot-au-feu mais qui voulaient conserver la moëlle pour eux.

Eléphant rose : Animal double se déplaçant souvent en troupeau, mais aussi tout seul. Extrêmement abondant en Valais, surtout les fins de semaine. De nombreux témoignages d'automobiliste confirment sa présence sur les routes et autoroutes du canton. Il semble qu'il se reproduit moins sur les routes depuis l'adoption du 0.5 pour mille.

Vache d’Hérens ou Reine : Seule véritable vache, les autres du plateau étant des toques (cf tocson). Lutte pour sa hiérarchie. La finale cantonale des combats de Reines, à Aproz, reste l'évènement le plus suivi après la coupe du monde et les matchs du FC Sion et donne une magnifique occasion de "faire la piste" (cf. plus loin).

Chaînon manquant : Habitant du val d'Anniviers.

Poule ferrée : Poule d'Isérables qui ne tombe jamais dans la Faraz grâce aux habiles maréchaux-ferrants bédjuis.

Rhônasson : Animal mythique ne se reproduisant qu'en Valais. Sa particularité : il est toujours en mouvement mais il ne marche pas, il court. Cité en particulier dans le texte de l'hymne patriotique valaisan : "Vallée où le rhônasson court..."

Le Belge : Bipède saisonnier de montagne, appelé également Hollandais (cf article sur les canaris). Sa caractéristique principale est sa capacité étonante à rouler tantôt au milieu de la route, tantôt au bord, mais toujours à vitesse réduite sauf en cas de ligne droite, et ce afin d'empêcher son prédateur valaisan de le dépasser. En hiver, il a généralement tendance à monter en station en voiture (lorsqu'il y parvient), et à redescendre quelques heures plus tard par la voie des airs.Le Belge, quand il sait parler, nous fait découvrir des lieux de villégiature inconnus en Valais comme : Nandazzze, Lansse ou la Forclazze.

Les canaris : touristes fréquentant régulièrement nos contrées, adeptes du 30 à l'heure généralisé, sauf en ligne droite (cf article sur le belge), aisément reconnaissables grâce à leurs plaques jaune canari, d'où leur surnom, sur lesquelles figurent les initiales de leur devise préférée quand ils viennent chez nous: Nur Luft!!! Vous doutez encore??? Inspectez seulement le coffre de leur véhicule!!!

Oscar : Perroquet bruyant, pénible, adorant être dans les journaux, nuisible dont les plumes noires sont en forme de queue de cheval. Son habitat a une étrange tendance à prendre feu. Dans le Haut-Valais on le nomme le Frei Sänger.

Ours : Animal théoriquement disparu il y a très longtemps. Un specimen est pourtant toujours bien vivant du côté de Bagnes. Il fait régulièrement des incursions jusqu'à Sion. Jusqu'à il y a peu, il s'attaquait surtout à Thomas Burgener (collègue du Gouverneur; attention, pas du même parti!). Désormais, c'est Jean-Michel Cina (autre collègue du Gouverneur, mais du même parti) qui est victime de ses coups de griffe. Si c’est Djibril (en arabe), c’est un grand footballeur, si c’est Gabriel (en hébreu), c’est la force de Dieu.

Flore

On y trouve exclusivement des plantations de substances qui font rire. La première s'appelle vigne ou raisin et fait rire les habitants de Bordeaux et environs. La deuxième est la fameuse plante cannabis indica servant à remplir des oreillers et ça aussi ça fait rire! Il existe aussi quelques champignons aux vertus aphrodisiaques mais Bernard Rappaz a créé un commando spécial pour les détruire sous prétexte que cela fait une concurrence déloyale à sa production de graines pour coussins.

cf. Bernard Rappaz http://www.valchanvre.com / Rey Jean-Daniel http://www.alphemp.com


Le thuya : Malgré son origine exotique, cette espèce végétale proche du genévrier et du cyprès (aussi « si près »), est très répandue dans la plaine du Rhône et sur les bas coteaux. Cet arbuste, planté en haie dense, a pour fonction de cacher celle du voisin. Cette espèce pourrait bien être en voie de disparition car elle est fortement menacée par les déjections des chiens dont les maîtres n’ont pas suivi de cours d’éducation. L’autorité cantonale envisage même, en plus de la muselière, l’obligation de faire porter à chaque chien une couche-culotte. Le thuya à pour terroir de prédiléction la commune d'Ardon

Economie

Le Valais connaît un développement économique lent mais certain. La production de vin est depuis peu supérieure à la consommation locale, ce qui facilite l'exportation, principalement en direction du canton de Vaud, là où la production est largement déficitaire. Ceci est en partie dû au fait que la diaspora valaisanne s'est largement établie dans le canton vaudois où elle boit allègrement sans pour autant s'habituer aux breuvages locaux.

Il est aussi important de noter que le Valais occupe la première place au niveau Suisse en matière de production d'alcooliques et ce malgré leur haute capacité d'absorption. Ils ont remplacé dans la population les goîtreux malheureusement en voie d'éradication. Le négoce du vin valaisan prétend dans sa publicité que les alcooliques valaisans sont de meilleure qualité que les autres car ils ne boivent que du bon.

En 1953 les producteurs d’abricots de Saxon et environs ont sorti leurs griffes pour protester contre la chute des prix à la production entraînée par des importations massives de fruits étrangers autorisées par le Conseil fédéral. Dans leur colère les manifestants ont occupé les voies du chemin de fer et incendié des convois d’abricots importés. Depuis, des producteurs d’abricots, traités d’Onglo-Saxons, ont émigré en Angleterre pour commercialiser la marmelade d’abricots qui en résulta.

Politique

Le Valais vit sous une dictature de parti unique, celle du PDC (Parti Dictatorial Catholique), qui impose la messe pour tous le dimanche, interdit l'accès des femmes aux études supérieures et a réintroduit l'école ménagère obligatoire pour toutes. A sa tête, Monseigneur Norbert Brunner, évêque, et à l'exécutif, le Gouverneur, Jean-René Fournier.

Toute autre forme de pensée politique est exclue. Toutefois est né au début de l'année 2007 un nouveau mouvement, les CR (Cols Rouges), également appelés les Cols Rosses dans le jargon local, mouvement localisé à Chamoson, tendant à vouloir s'imposer comme un véritable contrepoids démocratique aux menées liberticides des talibans de l'écologie. ce mouvement se finance en important des pittbulls et des 4 X 4.Il est à relever que ce mouvement aura beaucoup de peine à assurer sa pérénité car en Valais les gens jartent les Cols Rosses.

En Valais il y a en encore quelques autre partis essayant de contrer la dictature en place: PRD (Parti des Recherches de Dividendes); le PS (Parti des Songes) et l'UDC (Union Dictatoriale Centraliste) dont le chantre (en allemand : Singer) est encore libre (en allemand : frei) malgré le refus incomprehensible de la société suisse des écrivains de le recevoir en son sein. Du coup il publie désormais à Sierre chez "a conte d'auteur".Le tirage de son dernier ouvrage est épuisé. L'auteur a réussi à convaincre les 100 personnes de l'utiliser pour allumer des feux.

Religion

La religion du Valais est la bigoterie. La bigoterie est une branche hypocrite du catholicisme pratiquée avec fanatisme, obscurantisme et égoisme, où l'art d'aimer son prochain comme soi-même prend tout son sens, vu que le Valaisan n'a aucune estime de soi.

On trouve dans la commune de Miège[1]un groupuscule d'adeptes de Raël. Après avoir installé sur l'une des vignes communales un phallique Menhir, les Raz et Liens se sont fait taper sur les doigts par le chef de l'Etat, Monseigneur Norbert Brunner. Au final, la fantasmique pierre a été retirée et tout le monde a pu retourner au bistrot du coin.

Du fait de l'installation des raëliens à Miège (l'évêque du mouvement y habite !), on dit des communes avoisinantes qu'elles sont aux Frontières du Raël (par exemple, on aura : "Veyras, commune aux Frontières du Raël").

Il est à noter qu'au début mars 2007, l'installation sur le territoire sacré de l'Etat du chanteur Claude Vorilhon (cf Raël) a été interdite par le gouverneur Jean-René Fournier. S'en est suivi une feuille distribuée sous forme de tout-ménage qui a permis à l'ensemble des bistroteurs valaisans de bien se marrer un coup. En plus, les bordiers de l’aéroport de Sion craignent que les Elohims (extraterrestres), adeptes du va-et-vient quotidien, y établissent leur base terrestre et augmentent les nuisances chaque fois qu'ils s'envoient en l’air. Affaire à suivre, le dossier ayant été transmis à Samuel Schmidt, du département fédéral des dépenseurs de sous dans l'armée...


Musique

Côté musique, le Valais n'est pas en manque notamment avec ces fanfares. Dont La Léonardine de St-Léo, fanfare qui à pour particularité d'être toujours la première pour faire la piste (après ces concerts bien sur). En hommage à ce dit esprit festif, les musiciens de St-Léo, de 2 à 150 ans organisent chaque année un camp musical sur les haut de Vernamiège. Camp qui a pour but de parfaire les notes jouées, des musiciens et d'arroser le gosier de ces pauvres gens qui trop souvent on la pâteuse.

Depuis 2003 cependant un étrange homme peu aimé du Village (je pense vu son antipathie) se plaint que son pré est envahi de "cotsée" à droite à gauche, mais ceci reste encore à prouver....

C'est depuis longtemps que cette fanfare faisant son camp de musique à Vernamiège, seule, et que très malheureusement la saison 06 du camp fut atteinte d'un grand nombre de "RAPACE", peuple vivant en dessous de Montana. Tout le monde les connait mais par respect je ne citerai pas ce village dont ces habitants se nomment les rapaces, plus connu en tant que chermignonard... Il est toujours incompréhensible que la fanfare de St-Léonard aie choisi cette fanfare pour diminuer ces frais du camp... C'est par un grand miracle que cette fanfare de Chermignon a payer la location du camp!!!

Notons aussi la fanfare l'Edelweiss de Lens concurrente directe de pistée de la Léonardine pré-citée dont quelques membres ont des caves reconnues et qui fournissent directement la fanfare. Ce goût pronnoncé pour l'aide aux encaveurs valaisans fait sûrement que par la grâce de Djeu les musiciens excellent avec leurs instruments autant qu'avec un ballon de blanc. Cette fanfare a depuis longtemps tissé des liens très forts avec l'Echo des Alpes (qui sont arrivés 3ième à Luzääääärnnnnn) avec qui elle organise chaque année son camps d'alcoolisme pour former les jeunes à boire et accessoirement à jouer.

Est à noter que la Fanfare de Lens est la marraine de la Léonardine ce qui veut dire que c'est elle qui la aidée à ces début, reconnaissant, aujourd'hui encore, nombre de jeunes de St-Léo préfèreraient mille fois faire le camp musical avec les copains de Lens plutôt qu'avec les radins de Chermignon. (quelle rime)

Il existe aussi la grand-messe des fanfarons nommé Le Festival des Musiques des Districts de Sierre et Loèche ou toutes les fanfares précitées se retrouvent joyeusement pour déguster l'éternel jambon à l'os gratin salade de fruit mais surtout pour aider les bars à vider leur stock et solidifier ainsi les liens interfanfares.


P.S: Toujours pas de bol pour celui qui efface sans cesse car, le sujet est enregistré. Courage

Personnalités valaisannes

MOI : Patronyme et personnalités très répandus dans la partie romande du canton. Les plus connus sont MOI Je, MOI Jais, MOI Aussi, la vache à MOI, la vigne à MOI, le fils/la fille à MOI et tout simplement MOIX. Ils sont tous originaires de la commune vaudoise de Etoy qui se situe à 42 km de Genève, ce qui explique que les MOI sont tous des grandes gueules. Dans le Haut-Valais germanophone ils se nomment ICH. (On reconnaît d'ailleurs les confédérés et les welche à leur manière de prononcer ce mot: irrhh ou ischeu, ça ne trompe personne outre raspille!!! ) Le plus connu est ISCHIER Konrad, grand champion de ski-de-fond, qui l’a beaucoup roté dans sa carrière et quand il ne rotait pas, qu'est ce qu'il faisait ISCHIER ?

c.f également Religion, Politique, Economie, Pinard, FC Sion, Christian Constantin

Spécialités de bouche

Modèle:Boîteblue

  • La ou Le Raclette : C'est un produit typiquement valaisan. Voilà plusieurs années que les Valaisans essaient vainement d'obtenir une AOC pour le Raclette. Quant à la Raclette (le dîner, pas le fromage), elle découle naturellement du Raclette, car inventée à partir de Raclette. Le Raclette (le fromage, pas le dîner), est un fromage d'alpage non-pasteurisé dont la marque la plus répandue est le Valroupille. Pour plus d'informations, regardez le film de Hatman : [2].
  • Le Sirop des montagnes : Spécialité du val d'Hérens, plus précisément du hameau "Trogne" sur la commune de St-Martin. Le sirop des montagne a été inventé un jour d'Inalpe en mettant de l'eau et du sirop dans de l'Abricotine AOC. L'expression "Trogne à goutte" semble prendre ses origines dans ce hameau.
  • L'Abricotine  : Eau de vie d'abricot inventée par les Saxonnains pour se réchauffer le coeur et l'esprit et se consoler du départ du Casino pour Crans-Montana.
  • L'Eau de vie de poire du Valais AOC : Plus connue sous le nom de "Williamine". Son nom indique clairement de quoi il s'agit, elle a été inventée pour la même raison que l'Abricotine mais par les Martignerains pour se consoler de n'avoir pas pu foutre dehors Christian Constantin.
  • L'Eau de vie de plantes et racines du Valais : Très populaire sous le nom de Genepi, elle a été inventée pour remplacer l'Abricotine AOC et l'Eau de vie de poire Valais AOC en cas de sécheresse. Elle ne possède pas d'AOC, mais à vrai dire il n'y en a pas vraiment besoin.
  • Le Fendant : Le fendant a pour principale caractéristique sa sur-production (d'où son exportation en territoire vaudois). Pour les non-Valaisans, il s'agit en fait du nom barbare attribué en Valais au châsselas. Est à l'origine du fait que de nombreux Valaisans qui ne connaissent pas son orthographe répudient leurs femmes car ils croient que cela s'écrit : Chasse-la.
  • Le Vin du Glacier : Breuvage pluricentenaire originaire du Val d'Anniviers. La chanson dit "Il faut longtemps marcher, sur les chemins de plaine, pour mériter ce vin, qu'on appelle le Glacier", mais plus personne n'est en état de marcher. Du coup les tonneaux ne se vident jamais et la nouvelle récolte vient compléter celles des années précédentes. De mauvaises langues disent que les tonneaux ne se vident jamais car c'est tout simplement imbuvable. Ils sont interdits de séjour dès le Bois de Finges.
  • La Viande séchée du Valais : Morceau de boeuf provenant d'Argentine et apprêté dans le canton des Grisons. Ce produit est frappé du label AOC (appellation d'origine confuse).
  • Le Pain de seigle : Pain fabriqué à base de farine de seigle qui se conserve très très longtemps. Il est surtout fabriqué et consommé par ceux qui n'ont plus de magasin dans leur village et qui habitent trop loin des centres commerciaux de Conthey pour acheter du pain quotidien frais.

Langue

Voir aussi la Chocolatine.


Ames en peine – expression. Se dit de personnes en situation d’oisiveté. Peut provoquer les boules aux reins.

Avoir le diable au corps – expression. Avoir de la méchanceté, de la malice.

Batoiller - donner des coups de tête en têtant (jeune animal). 2. parler à tord et à travers, radoter, dzapater.

Avoir le large – expression. Avoir le cafard.

Bédjui – nom masculin. Habitant d'Isérables, dont les ancêtres venus des plaines arides du Sahel se sont perdus dans les Alpes. Notez le féminin irrégulier bédjuasse. ex. "Milon de Tsiméon de Maurice, il a marié une bédjuasse".

Betson – nom masculin. Du foin dans un drap.

Beuse - nom valaisan donné aux excréments de la vache de race d'Hérens. Pour obtenir l'AOC, sa couleur doit être le plus proche possible de celle de l'épinard et l'on doit pouvoir marcher dedans pendant au moins une année avant qu'elle ne sèche. A la suite de certaines contrefaçons répandues dans les alpages, l'Ordre de la Channe a créé un sous-ordre qui se consacre à faire connaître et diffuser la beuse AOC partout où il y a un marché (dedans).

Bisse – nom masculin. Ruisseau servant à irriguer les plantations, souvent source de bien de disputes.

Blantson - adjectif. Se dit d'une personne au teint pâle, blanc, malade.

Bleque – adjectif. 1. Complètement mouillé 2. Habitant de la commune de Grimisuat.(en patois celà signifiait "rateau"... d'où la réputation des Blèques.....)

Bobet : - adj. qual. (féminin: bobette) niais, simplet, un peu bête. Un clin d'oeil est adressé aux adeptes de ce qualificatif par l'intermédiaire de la délèbre BD Texte italiqueBob et BobetteTexte italique.

Bogge – adverbe. 1. Tas de merde, purain 2. Habitant de la commune de Savièse.

Bogget – nom masculin. 1.vélomoteur, véhicule utilisé par les jeunes de 14 à 16 ans.

Botche, botchette – nom masculin. Enfant, petit enfant.

Botter – verbe. Vomir.

Brogne – nom féminin. 1. Vêtement qui pend : «porter des brognes». 2. Personne qui se soûle : «ce type est une brogne».

Brontchàtchoin - nom employé dans la région d'Ayent qui signifie 1. personne qui a pas de coupe 2. synomyme de Brotabitche (voir ci-dessous) ou tocson (voir également ci-dessous) 3. se dit également d'un touriste français portant un chapeau acheté sur un marché local et qui voyage dans les pays en là par là.

Brontsé – nom masculin. Personne mal habillée. C’est le cas de la personne qui porte des brognes et des charques.

Brotabitche – expression. Généralement employé dans l'expression <<Ma kinta brotabitche stic>> signifiant que ce personnage est vraiment un en***** de première.

Capon – adverbe. Fatigué. Localement : pusillanime.

Cintrer – verbe. Plier. Couramment utilisé dans l'expression «L'a cintré la bagnole.» (il a plié la voiture).

Charque – nom féminin. 1. De vieilles chaussures : «porter des charques» (en général avec des brognes). 2. Personne paresseuse, qui ne fait rien.

Chatson - nom masculin. Désigne un petit sac.

Chiée - nom féminin. 1. Indique une grande quantité, signifie beaucoup. (Tcheu la chiée de monde qu'y a par ici). 2. synonyme de "pétée", abus d'alcool (Tcheu la chiée que je me suis pris hier soir)

Chôler - verbe transitif : Brasser avec ses pieds, par exemple de la neige fraîche ou de hautes herbes. Ex. "Mais c'qu'on l'a roté pour chôler la neige, y'avait une d'ces couche!". Utilisé de façon intransitive sur les hauts des Marécottes, exprime le fait de raconter n'importe quoi. Ex. "Arrête voir de chôler!". On peut également utiliser le substantif cholée pour qualifier le résultat de l'action. Ex. "Mais le chôlées!"

Client - nom masculin. Désigne n'importe quel individu que l'on est en train d'observer dont on ne connait pas le nom. Certain pensent que ce mot vient du caractère commerçant du valaisan. ex : "hem c'client, il a une puissante ouature!!!"

Coin – nom masculin. Lieu mythique et incertain où les proches, aimés mais pas forcément, ont tout intérêt à ce qu’on les y retrouve morts vu qu’ils ont bravé l’ordre de rentrée maternel. Expression relativement courante : «s’il n’est pas mort dans un coin, je le tue.»

Cotson – nom masculin. Mot désignant la tête ou la nuque d'une personne, aussi nommé collet. Ex : "Prendre par le cotson"

Crazet - se dit d'une personne rachitique, fluette, de petite taille.

Creutchâââne- vilain mot s'adressant à quelques habitantes surtout dans la région de Martigny

Croupitchon(à)- être en bas (voir sous expressions) par terre dans une position inconfortable Croye – nom féminin. Désigne la copine ou la femme. Ex : "hey la croye tu fais pêter un ballon de blanc ou quoi?"

Darboué – nom masculin. Habitant d'Arbaz. Se reconnait par son accent appuyé (huein? kestu dis putuein??? et par l'expréssion : Nom dégu!!!

Dérupe - nom féminin. Forte pente. "Le chôhon il a encore robaté en bas la dérupe".

Des choses pareilles – exclamation marquant un étonnement complet. Peut être précédé de «Mais, mais, mais…» Peut également se dire en patois : «Dé poutetchoze denche.» ou <<Dé tchoze parik.>> ou <<mà dé brota tchoze>>.

Dzeudzé - nom masculin. Désigne les habitants du canton de Fribourg. Le féminin est <<Dzeuzette>>.

Dznie - nom féminin désigniant le volatile qu'est la poule.

Ecorcher – verbe. Dans l’expression : «ça t’écorcherait de dire merci» ; façon délicate de rappeler au proche, aimé mais pas forcément, la reconnaissance éternelle due à son géniteur.

Eclipse du coeur (ou éclipse cardiaque) – Passage de l'adolescence à l'âge adulte vers 15 ans (un poil plus tôt dans les fonds de vallées). Se dit du passage du foie devant le coeur dû à l'absorption d'une quantité phénoménale d'alcool, ceci au minimum après une nuit blanche.

Embarguer, s’embarguer – verbe. Se cochonner, se maquiller de manière excessive. Les tchampes ont fréquemment «une de ces embarguées…».

Encatoillé - adjectif généralement utilisé pour désigner une certaine malpropreté d'un objet. S'utilise également pour désigner une personne craspeque, sordide, c'est-à-dire une personne n'ayant pas eu les moyens nécessaires pour gagner les sanitaires afin de libérer le produit d'une intense digestion.

Etranger- très utilisé dans le langage courant vu que ça décrit toutes personnes qui est pas du village (un saviésan dit "les étrangers d'Ayent" etc...)

Etre au bout du fart – Expression. Etat de fatigue prononcé.

Fart à pipes – nom masculin. Crème de protection pour les lèvres, utilisée principalement sur les pistes de ski durant la saison d'hiver.

Flaquin – nom masculin. Se dit à qqn qui a fait une bêtise, une petite farce "espèce de flaquin tu es". Ce mot n'est pas méchant. Expression utilisée dans la région d'Icogne

Fullerain de montagne habitant d'Orsière. Dans le patois de Bagnes, cette périphrase signifie que l'individu concerné ne vaut pas mieux que les autres de la plaine.

Gaillard - nom masculin. Voir «client».

Godacher - verbe transitif. Salir. Notez les substantifs dérivés "une godachée", "un(e) godachon(ne)". "Regarde voir aller suici - Non mais des godachons pareils...".

Gongon – nom masculin. Objet charismatique permettant une gestion continue d’angoisse abandonnique. Plus communément «lolette, sucette».

Lagner - verbe. Emmerder au plus haut point. Expression : Y (les médias) commencaient a nous lagner avec leur 1000 jours sans victoire. (Patrice Morisod lors de la victoire de Marc Berthod en slalom)

Les boules aux reins – expression utilisée au pluriel. Affection fréquente due à une trop longue station assise sans un tricotage.

Lombric - adjectif désigniant une personne élancée.

Lourdet – nom masculin. Personne peu intelligente, un brin naïve.

Machinal tordu – nom masculin suivi d’un adjectif. Homme rusé, peu fiable.

Marcher sur le corps de… – expression douce et légère permettant de montrer le côté dramatique de la situation. Généralement prononcée par la mère pour marquer un interdit à ses enfants. Exemple qui peut se décliner à l’infini : «Si tu veux sortir ce soir / te marier avec ce tisque / … /, tu marcheras sur mon corps».

Manoille ou Manoillon - nom masculin. Se dit d'un "manoeuvre"

Matson - nom masculin. Signifie une petite quantité, une bricolle. Ex: "Pour souper ce soir, j'ai mangé un matson de saucisson et de fromage."

Mayen – nom masculin. Nom barbare pour désigner un chalet à la montagne. Les Valaisans qui en sont propriétaires sont très fiers d'y avoir installé des choses qu'ils n'ont pas à la maison comme : salle de bain ou cuisinière électrique.

Mort dans un coin – expression. Voir «coin».

Modzon - nom masculin. Désigne un adolescent en plein dans l'âge bête. Par extension, on parle de modzon pour le veau de 2 ans. A moins que ce ne soit le contraire. C'est aussi le petit nom des habitants de Saint-Martin dans le Val d'Hérens.

Moroner ne pas être contente et le faire savoir...

Motson – nom masculin. Tas de foin qu’on rassemble sur le pré. Ramasser les motsons. A ne pas confondre avec Modzon.

Nendard -nom masculin (ne s'appellent pas, viennent tout seuls... Habitant de la banlieue non moins connue de Nendaz Beach, composé de plusieur quartiers... ils adorent se faire traiter de Djuilandais, mélange Entre Nendard er Bédjuis...

Noque – nom plutôt masculin ou adjectif. Personne pas très débrouille

Noquet – noque, mais pas trop. Le «et» se prononce «ette». Désigne également un noque qu’on aime bien.

Ouherlée ou Ouekée- nom féminin, le plus souvent accompagné de monstre, ce qui donne eh méé la monstre ouherlée qu'il a fait

Oindu - au féminin "oindzette". Connu ou méconnu, un client qui passait par là.

Orserain de plaine habitant de Fully. Pour un Bagnard, cela peut marquer un dédain pour un planain de la région fulleraine, c'est-à-dire de Martigny à Sion.

Panosse - serpillère

Pas tant de ceci-cela - traduction valaisanne de 'ne fais pas de chichis'

Pedzer - se maintenir longuement dans une certaine activité. Plus aisément entre potes et bien sûr plus souvent au bistrot qu'au boulot. Cause de beaucoup de "tarcasses".

Pégacher, se pégacher – verbe. Utilisé dans l’expression «vous pouvez vous en pégacher pour un corps qui va pourrir en terre», sur un ton de reproche, signifie prendre soin de sa peau, se mettre de la crème et peut-être un soupçon de maquillage.

Planain - se dit d'une personne de montagne pour une une autre habitant plus bas qu'elle.

Pétoler (se) – verbe pronominal. Se faire mousser, se mettre en avant, être gonflé. Ne plus en pouvoir tellement on est content de soi.

Portos - nom invariable. Appellation incontrôlée attribuée à la population lusitanienne établie en Valais. A noter que le "s" final se prononce comme dans "tous". Ceci est illustré dans leur devise : "Un pour tous, tous portos!"

Quart Henniez - Breuvage transparent et gazeux importé de la région d'un village de pêcheur sis au bord du Lac de Genève. Au bistrot, n'est commandé par Monsieur uniquement en présence de Madame (quand il est en forme et tout seul, il commande plutôt un génépi... hein... fait du bien à Madame quand Monsieur en boit blablabla ) La forme la plus répandue de consommation est le "quart Henniez cassis". Parfois, les lendemains de grosses branlées, on peut voir certaines personnes commander des litres de quart Henniez.

Raché – nom masculin ou féminin selon qu’il désigne un homme ou une femme. Personne avare, proche de ses sous.

Rafacher – verbe. Marcher sans but, sans raison.

Rafater – verbe. Courir, marcher dans la maison. «Garder des chaussures pour rafater», c’est les garder pour des travaux domestiques à la maison.

Raïche – nom féminin. 1. Personne qui raïche. 2. Au pluriel signifie des répétitions.

Raïcher – verbe. Demander plusieurs fois la même chose, répéter souvent.

Rhônasson - Nom masculin. Animal mythique ne se reproduisant qu'en Valais. Sa particularité : il est toujours en mouvement mais il ne marche pas, il court. Cité en particulier dans le texte de l'hymne patriotique valaisan : "Valais où le rhônasson court..."

Rebater (ou aussi robater, roubater) - verbe intransitif. Dévaler en tombant. "Il a rebaté en bas la dérupe".

Rotoillon - nom masculin. Désigne un coup ou une frappe peu puissant en sport. "Il nous a tiré un de ces rotoillons, le gardien a pas bougé d'un tchep."

Sac à foin - nom masculin. 1. Désigne un sac rempli de foin 2. Abruti notoire et particulièrement agaçant

Samuser - verbe. A exactement le même sens que le verbe bien connu de la langue française "s'amuser" mais ne s'utilise pas de la même manière. Exemple : "Que fais-tu ?" "Ben j'samuse ! "

Se faire bénir par les capucins –. Opération permettant d’enlever le diable au corps.

Snac – Outre le petit restaurant rapide qui s'écrit d'ailleurs avec un k, même en Valais, le mot Snac est l'abréviation de "Super Nul à Chier", mot inventé par Jean-François N., directeur de l'école de ski et de snowboard de Vercorin. Existe également en version moins appuyée sous la forme de "Nac" qui signifie simplement Nul à chier.

Sôquant- nom masculin. Habitant d'Ayent, bon vivant et voyageur dans l'âme, il aime se râiller de l'accent des habitants du petit village voisin d'Arbaz (cf Darboué) alors que le leur est tout aussi appuyé.

Sountré – nom masculin. Personne qui ne sait ni s’habiller, ni marcher. «Le dernier de la création.»

Taberle (ou taberne) – adjectif. Signifie, quelqu'un de pas très intelligent.^

Tafiole - nom féminin. Ce dit d'un homme étant légèrement éféminié. Ce dit aussi d'une personne ayant fait quelque chose qui n'est pas commun. Expression favorite des Chalaisards.

Tapabôwge - nom masculin. Personne se promenant dans les prés avec une fourche, dont la fonction première est de taper les déjections des reines (cf. Reine) afin de les étendre.

Tapagoille- nom masculin. Les tapagoilles designe les habitants de la plaine qui tapaient sur les "gouilles" pour faire taire les batraciens. Ce nom désigne en général les habitants de Saillon.

Tapok- nom masculin. Se dit de quelqu'un qui a autant d'intelligence qu'un tabouret, à tel point que parfois on dit même qu'il est "complètement tabouret".

Taper l’eau à la Navizence – expression. Activité qui ne sert à rien. Toutefois, bien plus sensée qu’une multitude de gestes ou d’actions.

Taoui - surnom donné aux Bagnards par les planins de Fully, dérivé de l'expression bagnarde "t'awi", écoute voire; "awire" signifiant entendre, il s'agit donc d'ouïre et non pas de "voir comment". Sous l'effet de l'étonnement: "t'aoui t'aoui! (lorsqu'on utilise ses 2 oreilles?), des choses pareilles!". Ces deniers (Bagnards), en revanche, surnomment leurs voisins Orserains de façon un tant soit peu plus délicate: "Fuillerains de montagne".

Tarcasse- nom donné communément à une femme le lendemain de Foire lorsqu'elle ne cesse de répéter les mêmes reproches à son Homme.

Tas d'neige - expression. Expression utilisée en particulier dans la montagne, désigne une personne qui vient de faire le truc le plus con qu'elle ait jamais fait : "Tcheuuuu quel tas d'neige tu fais toi !"

Tchampe – nom féminin. Femme stupide, sans grande intelligence, parfois vulgaire.

Tchep - nom masculin. Expression signifiant pas du tout. "Il a pas bougé d'un tchep".

Tchi - adjectif. Mouillé. Chui tchi: je suis mouillé. Chui tchidchétchi! Je suis mouillé jusqu'aux os! (Je suis tchi de chez tchi).

Tchintchon – nom masculin. Désigne généralement un enfant qui se plaint dans le but d’obtenir des câlins. Plus particuluèrement attribué au cadet d'une famille. Se prononce aussi "Sintion", synonyme de Kakani. A Martigny, il y a un célèbre Kakani qui cherche aussi toujours à obtenir des calins.

Tchornes – nom féminin. 1. Amusements, bêtises. 2. S’il s’agit d’un objet, c’est un petit rien, sans grande valeur, sans utilité. «Je t’ai offert une tchorne». 3. Histoires sans importance, parfois pas vraies : «Raconter des tchornes».

Técolle, mécolle et sécolle - Toi, moi et lui.

Tisque – nom masculin. Synonyme de noque et de tocson. Ne s’utilise qu’au masculin.

Tisquet – tisque, mais pas trop. Voir noquet.

Tocson – nom masculin. Au féminin, se dit «toque». Synonyme de noque et de tisque.

Tocsonnet – tocson, mais pas trop. Voir noquet.

Toque – nom féminin. Femme stupide, sans grande intelligence.

Torcher (se) - verbe pronominal. Peut avoir trois sens : 1) prendre une gamelle, tomber et se faire mal. 2) prendre une cuite (voir plus bas) mémorable. 3) dans l'expression "s'torcher l'cul" : s'essuyer le derrière après être allé aux toilettes.

'Trénachôque' - tu traînes les pieds quand t'a pas le dzè (voir sous expressions) (voir aussi tu m'fout la pécole)

Truelle (gueule de) - Se dit d'une personne dont on ne supporte pas le visage, tirant sa source au L.C.P. et utiliser pour la premiere fois par des élèves en parlant de leurs professeurs

Trumeau (un/une)1.Personne qui passe son temps moroner (cf moroner) et à qui il est très difficile de faire changer d'avis. 2. Souvent dit d'une personne de sexe féminin dont le simple fait de la regarder dégoute pour la journée. Parfois utilisé par les copains du gaillard ayant passé du temps avec une "gonzesse" à rondeur la veille, alors qu'il avait 3 par pneus.

Tuée - Nom féminin. Caractérise l'état de soulographie de celui ou celle qui a tenté de boire jusqu'à ce que mort s'en suive mais sans en être décédé. Exemple : "Hier j'ai pris une monstre tuée."

Prendre une gamelle (se) - verbe pronominal. Signifie tomber et se faire mal

Vouipe - nom féminin. 1. Guêpe, chiante en été. 2. Habitant de Bovernier, chiant aussi en hiver.

Vous me prendrez endormie – expression tout en finesse pour manifester son désaccord sur un projet ou un événement à venir. A notre connaissance, utilisée exclusivement par les femmes de la famille. Exemple : «Pour ce mariage, vous devrez me prendre endormie».

Wékée – nom masculin ou féminin. Personne qui pleure beaucoup, sans raison. Au pluriel, désigne les pleurs : «Pousser des wékées».

Tripouk - nom masculin. Personne qui mange sans ne jamais être repu. Issu du patois anniviard.

Expressions

"On va ruper une mortche ou bien ?" : Et si nous alions manger quelque chose ?

"WOUINER" : Expression qui Remplace le mot pleurer, crier, gueule, crisser :Tcheu ses pneus ils Wouinnent dans les virages!!, Arrète de wouinner 2 secondes!!

"Ah y é la": Expression indiquant la présence depuis peu d'une personne dont nous ne pouvons rester indifférent

"prendre une murgée" : voir prendre une biture

"trou de pic" : bouffon, débile, spéciale ken

"Tu rigoles du genou '?!" : tu te fous de ma gueule - expression typiquement chalaisarde.

"Il a catalé et il a déchiré le frok" : Il est tombé et il a déchiré son pantalon.

"Manche à fouet" : Se dit d'une personne peu intelligente ou peu habile de ses mains...

"Chui au CHUV" : Oh, comme je suis fatigué !

"Avoir le dzè" : Avoir le pep, l'envie, la forme

"Tu m'fout la pécole" : J'ai pas le dzè à te voir faire la trénachôque (voir sous langue)

"ça joue le châlet ou bien?" ou "T'as pas la lumière a tout les étages?" ou "Il tourne pas rond le poisson?" : expression marquant la surprise voir le mepris a la suite d'une remarque ou d'une action deplacée.

"Hé !!! donne une sucée ici" : Expression valaisanne exprimant le besoin dans un Bistro de boire quelque chose & si possible la même chose que précédement sans avoir à le détailler. ( vite une petite sucée en Vitesse)

"Fumier, ordure, socialiste"  : Expression valaisanne exprimant le mécontentement envers une certaine personne. Exemple: (regarde ouar cette ordure, i vote pas comme i fo!!) Ou suivi d'une population mal-aimée de grosse gueule peut désigner le désaccord envers celle-ci. Exemple: (Tu verras à l'euro ces fumiers de français i sont dehors au premier tour..)

"Eh.. Tu prends l'apéro!" ou "Eh.. Tu bois une ou bien" cf ...ou bien : Invitation à papoter et à refaire le monde autour d'une bonne bouteille de blanc (ou d'une petite suze..). Souvent se prolonge tard dans la journée voir dans la nuit.

"Faire l'EPFL" : Expression de mon ami Nanchen qui signifie avoir fait l'Ecole Primaire de Flanthey Lens. Mais avant, certains ont peut-être passé par la "HEP", la Haute Ecole de Pinsec!

"Bortabitche" : ( En patois: mauvaise bête.) Se dit d'un mauvais coucheur et parfois d'une personne que l'on admire, par exemple. Te tcheu, çui-ci il a fait un double périeux arrière, heuille mais la bortabitche !

"C'est qui çui-ci!?!"' : Formule de bienvenue à destination des étrangers dans le haut-val de Bagnes (n.b. l'étranger ça commence dès le pont du Merdenson).

"Aligner les cadavre"' : Signifie un entassement de bouteille (d'alcool) vide en fin de soirée

"Té una piorne! " : Personne qui ronchonne tout le temps.

"Botatzauge" ( Patois : méchante chose.) synonyme de Bortabitche

"Je t'offre 5 jours de congé" : Cette expression qui s'adresse aux fonctionnaires cantonaux, sortant rarement de la bouche d’un patron autre que l'Etat du Valais, mais en général de celle d’un ami, signifie que cet ami a b..sé la femme de son copain fonctionnaire et que ce dernier aura droit à 5 jours de congé paternité lorsqu’elle accouchera.

"Hein" : (très guttural) Traduction très efficace mais primitive en Oberwallisertitch de "Veuillez m'excuser, je ne vous ai pas bien compris, pouvez-vous répéter s'il vous plaît.

"Une taguenâtsse outre en là le cotsson" : Tappote virile et un brin amicale sur le sommet du dos (derrière la nuque)

"Motsse a cul" : Scatophaga stercoraria, populairement surnommée mouche à merde

"Motsaté caillon" : Mouche toi cochon

"Santé cochon" : Expression qui ponctue un rot ou un pet sonore lâché en société

"Eh mais la cramine" : Y fait froid (utilisé également "tcheu la fricasse") et "Eh mais la Tchaffe" = y fait chaud (la tchaffe s'utilise également pour désigner de la boue ou de la neige fondue sur les pistes de ski)

"Et mais ceci mènant" : Expression servant à signaler un événement exceptionnel.

"T'en veux une sur le porte-moque? " : Tu veux une gifle ?

"Bonzo potolonzo" : Patoi de Savièse qui veut dire bonjour pour toute la journée

"Ma des choses pareilles" ou aussi souvent dit " Ti pochible"

"Tu bois une" : Utilisé dans le cas où "bah on passe au carnotzet"

"Il est parti à botson" : Il est tombé

"Me suis prise une de ces biturées" ou "ma la tuée" ou "tcheu la branlée" : Je me suis pris une de ces cuites

"L'a chopé la bourrite aiguë ou quoi?": expression manifestant la surprise lorsqu'il est 3 heures de matin et que quelqu'un veut déjà rentrer

"J'avais une de ces toquées de douze" : J'avais beaucoup bu

"Comment te va te ?" : Comment tu vas ?

"Longtemps pas vu" : Ca fait longtemps que je ne t'ai (l'ai) pas vu

"Ença ; enlà ; outre-ença ?" : Pour indiquer un lieu

"J'ai pris une roubatée dans la cotze" signifie s'être malencontreusement cassé la figure dans un petit chemin pentu

"Adjeu" : (déformation de "à dieu") signifie "salut", "bonjour" ou "hello". Après les nombreuses invasions d'Italiens chez nous est parfois remplacé par : Ciaò!

"To ! Adjiou mio! Tè zoille ò dek ?" : littéralement: hé ! salut toi, ca joue ou quoi ? façon de se dire "bonjour, comment allez vous ?" dans le val d'Hérens

"T'as où les vignes ?" : utilisé lorsqu'un Valaisan fait la connaissance d'un autre Valaisan, histoire de pouvoir le situer géographiquement à travers le canton. S'utilise directement après le "adjeu".

"T'as où les vaches ?" : les Valaisans habitant à plus de 800m ne pouvant cultiver de vignes : traduction montagnarde de "T'as où les vignes ?", autre manière de demander "sur quel alpage broutent tes vaches ?"

"Pff Toi tu connais toi!!?" :Se foutre la gueule D'un gnevois avec un 4*4 qui raconte quelque chose sur le valais et qui est complètement a l'ouest(comme d'hab)

"T'es le fils à qui ?" : si la réponse à "T'as où les vignes ?" ou "T'as où les vaches ?" est trop vague reste cette question. Variante locale dans le Valais central: "A qui tu seras, twââ?" ou "A qui t'es toi?". En cas de connaissance avec le paternel la réponse est : "euille, bien connu papa"

"Tu vois comment ?" : "m'as-tu compris ?", "as-tu saisi ce que je tente de t'expliquer ?"

"..., ou quoi ?"/"..., ou bien ?" : termine le 90% des phrases d'un Valaisan. Signification : demande l'avis de son interlocuteur

"Mais ça te joue ?" : signifie "comment ça va?"

"Éceke tu rends compte ou bien ?" : signifie "En es-tu conscient ?"

"Tout d'dans même les boules!" : "ce soir, il va y avoir du sport"

"On part en piste ou quoi" : signifie "et si on faisait une noce interminable et mythique" (variante : Et si on partait en piste ??? on est déjà en piste, enlève-moi l'si)

"Kricht kricht, yo ché fin raide!" : signifie "bon sang, je suis un tentinet émmeché"

"Euille" : remplace le "euh" et viens parfois avant "tu vois comment"

"T'cheu l'équipe ici ! On boit une ou bien?" : expression invitant les personnes avoisinantes à prendre un verre.

"Regarde voir aller suici (celui-ci)" : Seule expression "française" à comporter 3 verbes de suite, elle signifie "Oh ! peux-tu observer cette personne ?"

"Envoyer une cotsée, boter(il a tout boté)" : signification : "vomir abondamment" généralement après être "parti en piste" (voir plus haut).

"Robater" : tomber, trébucher en état d'ébriété.

"Ourrdû mè lo chin, maudikta kankone " : Dans le val d'Hérens, littéralement dit : secoue-moi la branche, méchante dame. Auriez-vous l'amabilité de m'accorder un instant mademoiselle, le temps d'une gâterie ?

"Chui au fond du bac" : expression utilisée dans la région de Martènè (Martigny) lorsqu'une personne est crevée, à la limite de la dépression

"Tu veux attraper une derrière le cotson?" : signifie : "Veux-tu que je te mette ma main sur la figure?" essentiellement utilisé dans les fêtes locales de lutte au caleçon après deux ou trois tonneaux de fendant.

"Je chante pas, je parle" : Expression utilisée sur le Haut-plateau, dans la région de Lens, Montana.

"Tu paies combien d'impôts toi !" : Expression utilisée par des indépendants qui ne déclarent pas tous leurs revenus et qui réclament beaucoup de privilèges étatiques et bénéficient de nombreuses aides et subventions.

"Ca va le chalet ou quoi ?!" : Expression utilisée par les montagnards, spécialement ceux habitant à Genève et travaillant dans l'administration cantonale, qui signifie : "T'es fou ou bien". Vous trouverez ci-dessus la définition "ou quoi".

"Un ballon" : Unité de mesure locale correspondant à 1 dl de vin. Actuellement le prix du "ballon" dans les bistrots est d'environ 3,50 perles de chapelet. Il a une fâcheuse tendance à s'envoler plutôt qu'à se dégonfler. "T'en mets deux" : utilisé communément pour commander 2dl de vin.

"Faire le Grand-Pont" : Ne signifie pas prendre congé entre Noël et Nouvel-An mais consiste à dépenser, en ballon(s), 4 chapelets de perles dans les bistrots qui bordent la rue du Grand-Pont à Sion.

"J'ai chopé le loup" : Contrairement à ce que l'on pourrait croire, celà ne signifie pas avoir tué un loup avec un chasse-neige, mais avoir le cul qui brûle.

"Pas un mot de blague" : expression parfois utilisée par les locuteurs du Valais central pour apporter du crédit à ce qu'ils affirment et convaincre leur auditoire qu'ils n'exagèrent jamais. Tout le monde le sait bien, c'est comme les Marseillais...

"T'arreutes ou cht' astik " : accent propre au coude du Rhône, assorti parfois de quelques rimes (ou chtla peute...) signifiant que la personne en face a intérêt à se calmer si elle ne veut pas passer un mauvais quart d'heure.

'"Tu donnes en bas une mini ?" : expression signifiant que le gus (gus = gars) a soif, et qu'il aimerait se désaltérer avec une bière limonade..."

"Va te caca maudikta cancone" : dans le Val d'Hérens, je te prie d'aller voir ailleurs, méchante fille

"Fô pa lachiè caka lò mulet yun auk boc" : Littéralement : Il ne faut pas laisser le mulet faire ses besoins dans l'écurie. Cette expression est traditionnellement transmise par les anciens qui conseillent à leur progéniture de pratiquer la retirette.

"Yo ché pachia bas per lo beus et ch'lo tec aoué lo Reform !": signifie dans le Val D'Hérens avoir été victime d'un accident de tracteur

"En bas... / En haut..." : substitut aux points cardinaux servant à donner une direction par rapport à son emplacement. Est placé avant le lieu de destination. Exemple pour un Sierrois : "En bas à Conthey", "En haut à Brig". Peut être agrémenté des verbes descendre et monter, ainsi que de "sur" (prononcé tsur) pour donner un côté épique. Exemple : "On est descendu en bas tsur Savièse". A noter que lorsqu'un Valaisan voyage à l'étranger, tous les autres pays sont "en bas".

nb : le haut et le bas, est défini par le sens d'écoulement du Rhône.

"En haut dessus, en bas dessous": contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette locution pléonasmique n'est pas du tout équivalente à "en haut" ou "en bas" ni même à "dessus" ou "dessous". En effet, la locution "en haut dessus" signifie très exactement " à l'étage supérieur" et ne peut être utilisée que dans ce sens bien précis (et parallèlement, "en bas dessous" signifie "à l'étage inférieur". A noter que comme les habitats valaisans ont rarement plus de trois étages (le sous-sol, les rez et le premier), "en haut dessus" signifie en principe le dernier (et donc le premier) étage. Nous remarquons dans cet exemple que la locution en question évite bien des soucis.

La locution prend toute son ampleur dans l'expression triplement pléonasmique: "monter en haut dessus". Le Valaisan moyen pourra peut-être vous comprendre si vous dite "descendre en bas" ou lieu de "descendre en bas dessous", mais il vous demandera certainement de préciser si vous parler de votre destination ou alors de votre tenue vestimentaire. Il est toujours possible de n'utiliser que le verbe et dire simplement "descendre", mais alors votre destination restera toujours incertaine, puisque le valaisan peut "descendre à la ville" (Cf paragraphe en haut dessus "en bas.../ en haut...".)

"Faire la pichte": expression valaisanne signifiant faire la fête dont les origines, bien que toujours discutées par les linguistes, se situent vraisemblablement à Sierre.

"Avoir le motchi bas" : se dit lorsque la moque arrive jusqu'à la bouche...surtout chez les enfants...quoique

"être motsèté" : (du patois : Motzète : allumette. Donc allumé) lorsqu'on rit bêtement l'alcool aidant. en français dans le texte "légèrement soûl"

"Astique en bas une bouteille !": manière élégante de faire remarquer au maître de maison que son verre est vide.

"S'que t'es niouc!": expression souligniant le côté stupide d'une personne.

"Sort les mains des poches!": expression très prisée chez les employés de la voirie, ces personnes portant généralement des habits oranges à bandes réfléchissantes, que l'on croise soit au bistro en train de faire les neuf-heures lorsqu'il est 11h30, soit en groupe au bord d'une route, car, généralement, sur le groupe de cantoniers qu'on l'on voit travailler d'arrache-pied sur le bas côté de la route, seul un travaille véritablement, les autres le supportent moralement. On entend cette exprssion lorsqu'un employé de la voirie remarque qu'un véhicule est en approche. Il va ainsi donner l'alerte à ses collègues en criant "Sortez les mains des poches"; ce qui signifie: "Les gas, vous faut prendre un balais ou n'importe quoua et faire semblant d'bosser!"

"Tu!!!": locution utilisée non comme un pronom mais comme un advrebe, généralement placée en débute de phrase lorsqu'une personne remarque quelque chose. Ex: Une personne remarque qu'il a soudainement commencé à pleuvoir des trombes dira: "Tu!!! Y roille!" Ou, lorsqu'elle voit quelqu'un arriver: "Tu! R'garde qui c'est qu'arrive!"

"Bon!!!": adverbe placé en début de phrase, servant généralement à rien. Ex: "Bon! Bois une ou quoi?" Il est souvent utilisé lorsqu'une personne veut s'en aller mais manque de courage. Cette personne commencera par dire: "Bon! J'y vais!" Cinq minutes après:"Bon!" Un quart s'écoule:"Bon..." Une demi heure aprés: "Bon, ben s'te fois j'y vais! Tchô bonne!"

"Fais le mariolle!": manière de dire à une personne vantarde qu'elle prend des risques en agissant de telle manière.

"Mi cuite!": expression généralement utilisée par une personne manifestant quelques abus d'un succulent breuvage, et de ce fait ayant dépassé le taux, récemment réduit drastiquement, de 0.5 pour mille.

"J'suis allé traire les poules avec des gants de boxes": l'équivalent de "qu'est-ce que ça peut te faire", en réponse normalement à "T'es allé où ?" "Tu faisais quoi ?"

"Va caca la chotte": ( du patois : déféquer à l'abri) qui signifie "laisse moi tranquille" dans le val de Bagnes.

"Va t'en gratta le petoli" : expression de la région sierroise, issue certainement d'une déformation du patois par la jeune génération, soucieuse d'imiter la langue des anciens mais incapable de le faire avec panache, étant donné que la génération intermédiaire, soixante huitarde pour ne pas la citer, n'en avait que de rudimentaires notions...

"Tcheuuu la branlée" : encore une expression de la région sierroise, utilisée essentiellement entre 3h et 5h du matin. Celle-ci donne du crédit à l'expression Faire la pichte et permet à celui qui la cite d'informer ses compatriotes que sa soirée a été de très bonne facture! (cf Faire la pichte)

"Terouk, tapouk" : mots empruntés au vocabulaire agricole anniviard (sens propre) signifiant imbécile, têtu ou abruti au figuré. Plus poétique, non???

"Nok ou nokette" : pardonnez l'écriture... termes signifiant à peu près stupide, niais, mais bien plus gentil. Traiter quelqu'un de nokette, c'est pas vraiment une insulte, c'est presque affectueux, surtout de la part d'un anniviard à grosse moustache...

"Un tant potette" : réponse d'une jeune fille à quelqu'un qui lui demande à quoi ressemble le mâle qui lui a demandé si elle était d'accord de s'occuper de passer la poussière dans ses armoires à moitié vides... J'hésite à vous donner la signification... Ce n'est pas très flatteur pour lui... ce n'est pas Brad Pitt, ça c'est sûr...

"Beau pays, mais sec" : manière polie pour un valaisan invité (ou qui s'est invité) de signifier à son hôte que son verre est vide (ou qu'il n'y a encore rien sur la table)

"Va voir les vaches" : signifie "on va partir maintenant"

"Espèce de vieux fennec" : signifie "toi alors mon pauvre, t'as reçu le peuk !"

"Y a pas mi de leumeutes" : signifie "ce soir on s'lâche et on piste !" (il n'y a aucune limite)

"Tcheu la coss, t'a chone" : signifie "qu'est ce que je suis fatigué, tu as sommeil?"

"Achéta té" : signifie "assied-toi!" et est souvent suivi de "tenté coué" ou, encore plus souvent, de "bé na got"

"Ben disons que bon..." : signifie que le FC Sion vient de perdre encore une fois

"T'as été à l'Université de Crouj' ou quoi?" : la fameuse Université de Crouj' (Crouja en fait) est située dans les pentes (aussi dit "dérupts") entre le village de Vercorin et les gorges de la Navisence dans le Val d'Anniviers. Excellent coin pour les morilles, cette haute instance éducative est actuellement composée de quelques racards pittoresques en piteux état (malheureusement) au milieu d'une charmante forêt à feuilles caduques. Les nombreuses personnes ayant fréquentées cette unique et seule université se trouvant en Valais, sont diplômées en "idiotie et compagnie". Signifie donc : être bête... ou pire encore. fais partie du même réseau que l'HEC, Haute Ecole de Combioulaz, soeur jumelle mais pour le val d'Hérens

"Vider les boilles à têtard dans l'crache poupon" : signifie "faire un bébé!"

"Ajioou miò, tè zoille o dèk" : signifie "Salut mon ami, ca va ou bien" cf ou bien

"Va te cacher à baïbeu" expression du Bas-Valais signifiant que l'on veut se débarrasser de la personne

"Stachi l'est Motocultable" expression chère aux vachers pour dire qu'une nana est canon !

"ça lui va rien" ou "ça ne lui a rien été" signifie que ça ne lui convient pas du tout, ou que ça ne lui a pas convenu, que ça l'a mis mal à l'aise.

"Espèce de Tadgé" ! signifie imbécile-heureux.

"Bon ben .. on va (dés)alper..." signifie "on va rentrer à la maison."

"Qué fé ho" signifie "qu'est ce qu'on fait"

"Drute en bas" expression du Valais centrale (Miège) intraduisible bien que cela s'approche de droit en bas. 1. Elle peut s'utiliser pour montrer la rapidité (un habitant de Miège dirait : "j'vé drute en bas à Sierre chez le Fernand" pour dire qu'il va rendre visite à Fernand mais ne s'arrêtera pas chez lui pour vider les tonneaux.) 2. Elle s'utilise aussi en musique pour dire aux musiciens qu'il faut jouer le morceau sans s'arrêter (le directeur dit :"on prend le morceau drute en bas". 3. Autres emplois : "drute bien" veut dire très bien, "drute c'ki faut" signifique juste ce qu'il faut, ..."

"Comment y va ici?" comment ça va?"

"Tcheuuu !" est l'abréviation de "Nom de Dieu !"

"La Fête à Diou" veut dire la fête Dieu"

"Ta ti vu le modzon ?" signifie "tu as vu la petite vache?" s'utilise aussi pour demander ou se trouve le petit enfant" ou habitant du village de St Martin en haut dans le val d'Hérens

"Hey le Penzar! " habitant du village d'Hérémence

"Capiono, capiono pas chalei oun erb" signifie "depuis le temps que tu fais ca t'as toujours pas avancé???!!!"

"Tu vis sur un radeau ou quoi??" expression utilisée lorsque ton interlocuteur a laissé ouvert une porte.

"Epétcholer" verbe originaire de la région de Riddes et environs, signifiant "écrabouiller"

"Ta la maison en pente ?" ou bien "Tu chauffes la vallée ou quoi" signifie aurais-tu l'obligeance de revenir fermer la porte?" A noter que cette expression est très peu utilisée hors la plaine, les maisons étant naturellement en pente .

"Tcheu on a ramassé le bolide! " signifie "hey mais la cuite qu'on a ramassée"

"Partir en bricole" permet de s'éloigner de son foyer pour une durée indéterminée, permet aussi de de justifier une tenue légèrement négligée au retour, la bricole étant toujours pleine d'imprévus ...

"Tomber sur quelqu'un" imprévu total,forcement indépendant de toute préméditation, auquel il est impossible de s'opposer. En un mot la fatalité.Il est a noter que l'on tombe souvent sur quelqu'un lorsque l'on part en bricole.

"Tu là haut??? " expression locale signifiant à peu près tu as vu, là haut?

"L'est parti dans au salon garder la télé" Expression familiale signifiant que le père de famille a une fois de plus quitté la table avant l'heure pour aller regarder l'Agence tous risques à la télé.

"Y me vient qu'à rire" Expression du Valais central évoquant avec clarté la montée irrépressible d'une joyeuse et contagieuse envie de rire. Variante selon les heures: "y me vient qu'à bouter (boter ou bota selon le degré de francisation du terme) " : nettement moins poétique que le premier, signifiant que ce n'est pas le rire que l'on tente de retenir mais la raclette et les cornichons de midi...

"Potan de botches" peut se traduire par sales gamins

"Passe en bas le pohé, mais fait gaffe à pas tomber à botson dans la dérupe " Prends ce raccourci, mais fais attention à ne pas choir sur ton arrière-train dans la descente

"En bas les tzasses" descendre ses pantalons. ex: On a fini en bas les tzasses au buffet d'la gare à 6 heure

"Une heure de temps" Pléonasme typiquement Valaisan "Nous a fallu une heure de temps pour monter en haut"

"On la chapée belle" On l'a échappé belle. Phrase typique du ressortissant serbe s'essayant au langage valaisan. Exemple : "On a bien fait d'rentrer hier ... y sont partis en piste. On la chapée belle!"

"T'arrêtes ton Knie ou quoi ?" Expression typiquement bédjoisse (population d'Isérables) pour dire : "T'arrêtes ton cirque" (se prononce Keunie)

"Un doillon" Nom masculin qui n'a pas encore livré tous ses secrets. En effet, des doutes subsistent quant à son orthographe ainsi qu'à sa définition précise. Peut être interprété comme un verre de vin (ou pinard) d'une grandeur inhabituelle pour une personne non-valaisanne.

"T'as vu les graisseurs ?" Employé dans le monde la mécanique pour faire remarquer une paire de têtons à ne pas manquer.

"Pis toi tu mets à qui ?" Lorsque l'on demande à une personne de sexe masculin le nom de la personne avec qui il a des rapports sexuels.

"Pis toi tu ramasses par qui ?" Idem que "Pis toi tu mets à qui ?" mais lorsque la question est posée à une personne de sexe féminin.

"A celle-ci y a plus que le train qui lui est pas passé dessus" En résumé, signifie être une fille facile.

"Je te fous une claque avec une pelle à neige"  : Tu veux que je te baffe.

"Suici doit pas avoir la lumière à tous les étages"  : Cette personne doit être un peu bête.

"Suici l'a le courant d'air entre les deux oreilles"  : Correspond plus ou moins à l'expression "Suici doit pas avoir la lumière à tous les étages".

"Et hop, un ptit coup dans le champs de myrties" : Lorsqu'une personne du sexe masculin est entrain de faire l'amour.

"Abruti de pain de seigle ! " : Sorte d'insulte utilisée par quelques habitants d'Ayent

"Ouniou! " Expression utilisée par les gens de Veysonnaz, marquant l'étonnement, la surprise. Certaines personnes très sensibles utilisent même la répétition "Ouniouniou!" pour marquer la force de leur sentiment. Mais seulement pour les cas très graves.

"L'est-y...": Les Bédjuis (voir ci-dessus) utilisent cette expression pour introduire une question; par exemple: l'est-y vrai? l'est-y possible?

"Loin le bleu": conséquence regrettable de l'application aveugle des lois sur les limites éthyliques par des rigolos à képi.

"Loin les dents": conséquence logique de la précédente pour le rigolo en question. "T'es plus bête qu'un animal": l'abus d'alcool a momentanément miné tes capacités intellectuelles. "Il t'en vient une (par les capettes) !": manière élégante de menacer de représailles immédiates un ami ou un proche.

"Balivoui" ! : donne-lui ! synonyme : "astique-le" çui-ci pour la lui coincer !

"Tchampe que tu es !!!!" : cf tchampe

"Ciao, bonne !!" : formule caractéristique du langage simple et efficace des valaisans; signifie à peu près "Reçois mes meilleures salutations, porte-toi bien et au plaisir de te retrouver à nouveau en pleine forme".

"Aujourd'hui y'a du matos !!" : locution à double sens 1) exprime l'enthousiasme d'un groupe de personnes de sexe masculin en découvrant les personnes de sexe féminin présentes dans un établissement nocturne 2) exprime l'enthousiasme des amis des reines en découvrant la liste des lutteuses inscrites aux combats de vaches organisé au printemps dans le Valais central.

"Bo Kaké !!!!" : grosse déception

"T'as eu l permis avec les points coop ? ou t l'as trouvé dans un paquet surprise ? ??" : quelqu'un qui ne sait pas conduire !

"On est monté à tchon!" : Le Valaisan utilise cette locution lorsqu'il est allé skier quelques heures à Thyon 2000.

"Rond comme une queue de pelle" : être inerte, quoiqu'une queue de pelle ne soit pas vraiment ronde...

"Main-nant on est loin !" ou encore "main-nant faut loin" : veut dire qu'on est encore là mais plus pour longtemps

tous les adjectifs dont on a raboté la fin : "quel monde il y a à cette charmante réunion" se traduit par "qu'est-ce qu'on est coince sous cette cantine" ou encore "le matin mon visage est bouffi lorsque j'ai pas bien dormi" donne "j'ai les yeux tout gonfles le lendemain de l'ouverture du comptoire"

"Faire des cris d'chameau" : Expression utilisée pour désigner des cris excités et désagréables, 'teutch, kes tu fai des cris d'chameau??'

"Cent houitaaante par chôôôssette" : Se dit de qqn qui a bu quelques verres de trop

"L'gros jaune y reste coinnnncé dans l'contouuur quand la blanche elle tombe" : Expression utilisée par les montagnards pour signifer que le car postal ne peut pas passer les contours en raison de fortes chutes de neige

"Heiiinn ??? Comment tu dis toi ???" : Je n'ai pas compris, peux-tu être plus explicite stp ?

"Redis le me le" : Peux-tu répéter stp ? (Utilisé souvent juste après "Heiiinn ??? Comment tu dis toi ???" si la réponse à la question n'est pas claire)

"Les rires au mayen" : Se dit d'un événement ayant provoqué de nombreux fous rires. suivit parfois de ' creuver les yeux au gamin, mis dans la gnole, le lendmin, plu d gamin! ' ou version hydrolique, les rires a la piscine, touché l cul a la gamine!

"On rigole on rigole, et après on s'étonne qu'on saigne du nez" : expression signifiant à peu près que l'on jouit naïvement de l'instant présent et qu'on ne se préoccupe pas tellement de la suite...

"Spèce de coyote à foie jaune !" : Expression lancée à un imbécile particulièrement pénible et ennuyeux

"Tcheuu la dérapée" : Se dit de qqn qui a malencontreusement glissé, soit avec son véhicule, soit à cause de la glace, soit après être parti en piste en bas au carnotz boire l'apéro avec les copains du foot

"Eh mais moua jviens malaaade" : Expression utilisée par qqn qui est dépassé par les événements.

"L'est bête à bouffer du foin. Et il rajoute du Maggi pour donner du goût." : Expression relevant avec une élégance toute agricole la stupidité d'une personne.

"Chenda ! " : Expression utilisée pour lancer la pichte

"Tu veux un coup de bidon (ventre) ! " Cette expression se dit juste avant d'amener le mec à l'hosto

"Sans façon l'équipe ici !" Expression qui se dit après avoir vu des types avec des casquettes à l'envers ou bien de travers

"Héééé mééé trop bonnaaard!!" se dit pour exprimer un grand enthousiasme

"Mais qu'est-c'qu'i vont dire au village??" Expression typique des petits villages signifiant "mais que vont penser nos voisins?" lors d'agissements contraire à la morale villageoise

"Bô !" ou "Bô ?" : peut s'employer sous la forme interrogative ou exclamative ; marque la surprise l'étonnement. Exemple : "Hier on a fait le Grand-Pont !" "Bô, vous êtes fous ou quoi ?" (voir aussi Bo Kaké !)

"Kiété staché ?" : signifie "c'est qui celle-ci ?" (c'est la fille à qui ?). L'interlocuteur désirant par là savoir si celle-ci est du bon parti ou pas.

"ko ké yé por une" : signifie la même chose que "kiété staché". Qui c'est pour une?

"si j'srai eu là": signifie " si j'avais été présent".

"Bonzeu Moncheu, Crazet l'a passé en bas par la dérup": signifie "Tcheuu, un habitant d'Evionnaz s'est vu dégringoler la falaise".

"Djeu! T'as tout le pantey en dehors des tzass!!!": signifie "Excuse moi, laisse moi te faire remarquer que ta chemise sors de ton pantalon".

"Te bleu la lugée hier soi. S'il fallait remonter tout ce quôn a descendu...": signifie "Hier soir j'ai un peu trop bu".

"Ai pris la mitsu, en haut la route Vex: qu'une wouinée...": signifie "Je suis monté à vex avec ma voiture à vive allure".

"Mocher en bas":signifie tomber dans la dérupe.

Chasser en bas du commerce : boire, de préférence une boisson alcoolisée, qui frappe le cerveau.

'On a pas gardé les vaches ensemble!: Expression de bienvenue employée pour acceuillir un Genevois qui débarque avec ses potes pour leur faire visiter le bled qu'il prétend connaître comme sa poche, et pour ce faire salue jovialement les gens du coin auquels il n'a jamais parlé auparavant. L'est encore possible qu'il vienne de parquer sur la place dégagée de celui qu'il prétend connaître.

"Chuis mal foutu pas bien...": Expression utilisée par un valaisan en général le lendemain du "on part en piste ou bien?"

"yé fantastique": Expression qui prendrait son origine du côté d'Ayent signifiant "Cet homme a un talent certain, je ne puis m'empêcher de le dire haut et fort autour d'une bonne bouteille de blanc".

"Tjeuuu l'est sur OXO cuici": Expression utilisée pour désigner une personne qui n'a pas la lumière à tous les étages ou qui a abusé de MarieJeanne...

"Hé mais la kiche ici...": Expression utilisée pour désigner une demoiselle quelque peu restreinte d'esprit, agissant de façon inadaptée à la situation.

"Hé mais la couche à cui-ci": Expression utilisée par un valaisan pour qualifier un de ses compatriotes ayant abusé de quelque substance hallucinogène et nocive, oubliant quelque peu les règles de bienséance, utilisé également pour qualifier une personne n'ayant aucune harmonie dans son paraître.

"Tcheuuuu c'est grand ici, c'est pas com chez nous heiinG...": Expression utilisée par un valaisan parti en piste faire la noce en bas à lausanne après s'être trompé 3 fois de sortie d'autauroute et avoir loupé 2 fois l'entrée du parking de la Riponne.

"Il a pris l'abonnement au mc'do cui-ci...": Expression utilisée pour désigner une personne enchocolatée ayant un bon embonpoint, voire une surcharge pondérale.

"Mais nimport'nawâk!": Expression utilisée pour désigner une chose qui n'a ni queue ni tête.

"Ah c'est raide/c'est tout mince!": Expression utilisée lorsqu'il n'y a plus aucun espoir.

"Veille-toi" Expression utilisée pour dire "faisez entention"

"Mayen en plastique" Célèbres tentes/chapiteaux à Martinetti Frères SA souvent installées lors de beuveries communales.

"yé tout transfiguré": entendu sur les pistes de ski, signifiant: un skieur s'est blessé au visage, il saigne.

"Apérooo ?!?!": Expression utilisée pour questionner ses camarades afin de savoir s'ils sont enclins à aller prendre un verre, on y répond souvent par "Ouais net on part en piste !!!"

"yé complèèètement scoué cuici": Expression signifiant qu'un personne n'est pas tout à fait raisonnable dans ses actes.

"L'es à la masse cuici": Idem que l'expression précédente

"Hé mé TIP TOP !!!": Expression signifiant que tout va bien dans le meilleur des mondes

Moeurs et traditions locales

CARNAVAL

Chaque village a normalement sa place du village, sa fanfare, son bistrot, sa wipette locale et ses traditions mais une tradition fait l'unanimité :

Impossible de parler du Valais sans parler de son immense tradition carnavalesque!! En effet chaque année avant le carême a lieu une semaine de bombance dans des mayens en plastique parsemés dans plusieurs coins du Valais dont les plus connus sont Monthey, St-Léo,et Miège (Sion ne sera pas cité ici car ce n'est plus un carnaval mais un rdv de gueux en jogging adidas qui écoutent de la techno). Du coup en parlant de Narnaval il faut mentionnerl'immense célébrissime tradition de la GUGGEN (à prononcer jujène pour faire plus local). Pour animer le carna de Monthey et autres carnavals hors CH, il faut citer la Guggen Piit-Bulh (http://www.piitbulh.com) dont le costume égale la prestation musicale et qui parcourent le monde pour montrer que OUI le Valais est le centre du monde. Pour celui de St-Léo la Guggen locale Zikadonf (http://www.zikadonf.ch) nous réjouis les pavillons grâce à FortBoyard ou encore Seven Nation Army de White Stripe qui est un véritable régal pour les auditeurs pogotteurs. Il est important de citer le registre des Souzas de la guggen précitée qui a formé le Syndicat Indépendant Autoproclamé Registre Souza mieux connu par les femmes (essentiellement) sous l'abréviation SIARS qui, preuve par tillate, sont présents dans bien de manifestations valaisannes particulièrement quand Clara Morgane fait une apparition... Hélas pour les wipettes amatrices, la plupart sont déjà pris par des Maudites qui défendent leurs acquis bec et ongle... Le couvent de Géronde accueille d'ailleurs depuis quelques temps beaucoup de candidates déchues....

Concernant les Guggens il faut aussi prendre en compte les autres Guggens qui participent aux différents carnavals pour se foutre des puissantes minées dont le Gugganniv'band par exemple, composés des chaînons manquants nommés Annivjards... Vous trouverez plus d'infos sous http://www.hefari.ch.

Pour clôre le chapitre carnavalesque, il faut une fois dans sa vie participer au carnaval du lötchental histoire de se faire flaquer à coup de bâton, se faire matcholer la tronche par un tschaggatta et boire des eaux de vie de distillation locale qui vous font vous rappeler que vous AVIEZ un foie...