Suicide

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« Se suicider, c'est essayer de mourir de son vivant »
~ quelqu'un à propos du sujet de cet article que vous connaissez car vous avez lu le titre
« La nouvelle méthode pour mourir en bonne santé !!! »
~ Docteur X à propos de la promotion de son nouveau livre
« Fêtez votre retraite par un suicide ! »
~ Un fonctionnaire à propos du financement des retraites
« Moi, pour rien au monde je ne me suiciderais ... Plutôt mourir !!! »
~ Un amoureux de la Vie à propos du suicide
« Le suicide est une vengeance personnelle, et personnellement je ne m'en veux pas ! »
~ à propos Un fameux égo-centrique...

Naissance du suicide

En 1985, une équipe d'archéologues écossais, travaillant pour une société thaïlandaise, dont le siège social est à Berlin, travaillant en Afrique du Sud (l'équipe d'archéologues, vous suivez?), a découvert un squelette humain enfoui. Après datation au carbone 14, l'évaluant âgé de 13546 ans, le squelette a été autopsié. Cette autopsie a eu de grandes conséquences. D'abord, on a découvert des os au niveau de l'abdomen. Chose que l'évolution n'était pas censée apporter. De plus, ces os étaient nettement perforés, par ce que les légistes ont décrit comme un objet tranchant, enfoncé avec peu de force et de bas en haut, avec une déviation sur la gauche. C'est une description typique de Hara-Kiri. Bouleversement : le plus vieux Hara-Kiri découvert est africain et non japonais. Bouleversement bis : ça fait donc de cette mort un suicide. On avait donc trouvé sinon le premier, du moins le plus ancien suicide de l'histoire de l'humanité. Une analyse des bosses des os carnaux du suicidé a été faite pour tenter de reconstituer le cerveau du défunt et retrouver les causes de son acte. En vain, forcément.

Le suicide à travers les âges

A la préhistoire on l'a vu, les quelques cas de suicide retrouvés étaient tous des suicides par Hara-Kiri. Ce n'est que vers 8000 ans avant Jésus-Christ, avec l'apparition de l'agriculture, de la culture du chanvre, que l'on assiste aux premiers suicides par pendaison.(pendaison : acte de mourir en accrochant une guirlande) On a retrouvé quelques cas d'auto-crucifixion au cours du premier siècle de notre ère, par des chrétiens fanatiques. Cette méthode complexe nécessite une très grande souplesse, car après avoir cloué un pied et une main, il faut utiliser le pied restant pour cogner sur le clou pour attacher la deuxième main (et il reste alors un pied dans le vide). Assez étonnemment, la simple et classique ouverture des veines du poignets n'apparait qu'au Moyen-Âge, inspirée par le chevalier Godeffroy le Couillon, qui s'était scié les coudes avec la tranche de son armure. A la fin du Moyen-Âge, on dénombre quelques cas de suicide par combustion. La renaissance amène son lot d'amusements suicidaires. C'est le début des suicides collectifs, des défenestrations, overdose (à l'époque c'était à la farine de seigle périmée) et autre asphyxie (à Versailles en 1678, un courtisan se tue en s'enfermant sous un escalier, lieu qui servait de latrines). James Watt et sa machine à vapeur permettent de nouvelles innovations en matière de suicide. Le premier homme à se jeter sous un train est un anglais, S. Ainceehef, en 1800. Le premier sous un métro un français, en 1876, et sous une auto un français encore, en 1877. Depuis sa découverte, la poudre a eu un rôle très important dans l'histoire du suicide, que ce soit par tir de boulets de canon avec la tête devant la gueule dudit canon, par "homme-canon", par explosion simple d'un baril de poudre, ou plus tard d'un baton de dynamite, ou encore plus tard, par balle.

Depuis 1976, la fondation Mike Brant pour le suicide aide les suicidaires à réussir leur dernier acte en tant que vivants.

Psychologie du suicide et du suicidaire

De nos jours, le suicide est souvent ressenti comme une erreur, une pathologie ou une déviance. Il n'en a pas toujours été ainsi. A la renaissance, on voit même se créer des "clubs de suicide", où ont lieu les premiers suicides collectifs. Les gens alors pensent que la vie dans l'au-delà sera meilleure, et donc se sacrifient sur terre. Il est d'ailleurs assez amusant de voir qu'aujourd'hui cela passe pour une bêtise, alors que la planète se meurt et qu'il est quasi-communément admis que la mort est une fin et qu'il n'y a plus de souffrances après. Le suicidaire est à première vue un terrien comme les autres, sans signes extérieurs d'envie de mort. Cependant, on peut après une analyse un peu plus poussée trouver les signes du suicide: problèmes de couple, d'argent, au travail. Les RMIstes divorcés chômeurs de longues durées sont d'excellents candidats en général, de même que les employés du Technocentre Renault. La dépression est un suicide qui n'est pas arrivé à son terme, par peur ou manque de conviction. En cas de rencontre avec un dépressif, il faut tenter de le persuader d'en finir.

Symptômes du suicide

En général, un suicidé est froid, sanguinolant au niveau du ventre, des poignets ou de la tête. Il peut aussi planer à quelques dizaines de centimètre du sol, sous une poutre souvent. Il peut aussi ne pas planer du tout, et etre plutôt de forme applatie au bas d'un immeuble ou éparpillé en confétis sanguinolante autour d'une bouteille de gaz. Ces symptômes sont irréversibles.

Quelques façons de se suicider :

  • Parler avec votre voisin de classe le matin
  • Jouer à superman
  • écouter Georges Brassens 2 heures d'affilées
  • Se secher les cheveux dans la douche
  • Faire un prout pendant une experience de chimie
  • Mourir
  • Se suicider
  • Revendiquer les textes de diam's à un concert de slipknot
  • Jouer avec un poisson à celui qui reste en apnée le plus longtemps sous l'eau
  • Devenir dentiste pour pit-bull
  • Tirer la chasse d'eau en ayant les deux pieds dans les toilettes
  • Jouer au Water-Polo... Avec requins !
  • Déménager en Afghanistan
  • Attacher sa testicule droite à une poignée de porte et crier "Entrez!"
  • Jouer à touche-pipi avec un ours
  • Organiser une manifestation en Chine
  • Aimer une Mygale débile
  • A l'épluche légume (bien violent et long, approuvé mais pas testé)
  • Manger des OGM
  • Manger des carottes d'uranium
  • Tomber amoureux d'un hachoir
  • Crier "Vive le Tibet!" dans un quartier chinois
  • Jouer à saute-mouton avec un éléphant
  • Se baigner dans la Seine
  • Crier qu'on est juif à une réunion de skinheads nazis
  • Se foutre un parapluie dans le cul puis l'ouvrir
  • Pisser sur une cloture éléctrique
  • Se débrouiller pour choper le cancer de la prostate
  • Plonger dans une piscine remplie d'acide sulfurique bouillant
  • Se balader en ville à l'heure de pointe défoncé au LSD
  • Jouer à World Of Warcraft (donc être un gros no-life
  • Jouer à cache-cache avec un ex-soldat des forces spéciales américaines schizophrène et psychopathe
  • Se mettre les deux mains dans le "toaster"
  • Se faire opérer par un chirurgien atteint de parkinson
  • Courir un marathon à Pékin
  • Refuser de courir un marathon à Pékin
  • Dire à Dark Vador qu'il a une voix de fillette
  • Revivre la vie de Kenny dans South Park
  • Draguer la meuf de superman
  • Travailler dans une centrale soviétique
  • Jouer à chat perché dans un champ de mines
  • Regarder un match de foot entre Nancy et Valenciennes
  • Vivre sur cette planéte de merde et constater que l'être humain est totalement irrécupérable
  • Se trimbaler avec un maillot et une écharpe du PSG dans les Quartiers Nords de Marseille.

Suicide collectif

Onesime Phylandru publie en 2007, dans la revue scientifique Death, un essai sur le suicide collectif. Le théoricien de la non-vie s'appuie ici sur une expérience récente regroupant un échantillon de 60 millions d'êtres humains mis en situation dans un hexagone bleu, maintenus pour la plupart à un niveau de quotient intellectuel équivalant à celui de l'huître. On l'appelle communement l'expérience de Neuilly. L'étonnant résultat produit par ce test(aux conditions experimentales étrangement similaires à bien des biotopes socio-politiques de notre planète); prouve que les gens, en tout cas ceux qui sont nombreux, privilégient une méthode de suicide collectif latente : le vote UMPS. Cette méthode léthale mais non douloureuse à grande échelle permet aux foules de se maintenir dans des conditions culturelles, sociales, si déplorables que leur civilisation les mènera pour une grande partie à la mort par cancer, dépression, crise cardiaque, accident de pistolet-dans-la-bouche, par injection léthale de néo-conservatisme décompléxé, et bien d'autres moyens de mort aussi divers qu'instructifs. Grâce aux progres de la science, il est donc possible de pratiquer le suicide collectif à grande échelle, la secte Aoum n'ayant finalement, qu'allumé la flamme de la science sur l'autel magique du suicide de masse.

Suicide raté

Le suicide n'est pas, comme de nombreux courants de pensée l'affirment, une science exacte. Bien au contraire, le suicide se révèle trop souvent inefficace, répondant à des méthodes d'auto-destruction aléatoires.

Or le suicide raté représente une charge non négligeable pour les institutions et les victimes n'ont parfois pas de seconde chance (paraplégie, comas, etc). Cette situation dommageable pour la société a poussé en 2000, l'Organisation Mondiale Contre la Vie à soutenir un programme mondial pour le développement de l'Euthanasie Sociale et Solidaire en plus d'une réflexion sur le rétablissement de la peine de mort pour les suicidaires ratés chomeurs ou retraités (les malades et handicapés bénéficiant automatiquement et gratuitement du programme euthanasie).

Vue d'artiste peintre sur mittre sainte de la dite machine à suicide

Ratages connus

  • 1941, un kamikaze japonais se rate sur un porte avion et n'est pas complètement dévoré par les requins du Pacifique, il finira homme-tronc dépressif et schyzophrène.
  • 1990, Une blonde tenta de se suicider avec des médicaments homéopathiques : Amanite phalloïde (Agaricus phalloides) 2000 comprimés, Arsenic (Arsenicum metallicum) 4CH 5000 comprimés, Acide cyanhydrique (Acidum cyanhydricum) 2CH 5000 comprimés, Strychnine (Strychnine) 2CH 2500 comprimés. Elle rata son suicide mais souffrit d'hyperglicémie pendant quelques temps et surtout pris 30 kilos. Les laboratoires BOIT ROND estime neanmoins que son suicide fut réussi puisqu'elle mourut 15 ans après des suites de son obésité démontrant ainsi de manière irréfutable l'éfficacité des traitements homéopathiques.
  • Alors ne te rate pas ou tu auras l'air con !!
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